dimanche 27 septembre 2020

Défi lecture 2020

Bonjour à tous !

Il y a trois ans, je participais au Défi Lecture et atteignais le petit score de 41 livres/80. Trois ans ont passé sans que je n'ai le temps de retenter ma chance, jusqu'à cette année 2020. Depuis, nous sommes passés à 100 livres ! Espérons que mon score s'améliore. C'est toujours Les lectures du Chatpitre qui propose ce challenge sur Livraddict, mais il faut savoir qu'il est d'abord organisé sur Facebook. L'objectif est simple :  répondre à 100 consignes au fur et à mesure de nos lectures. Seuls les romans comptent et un livre ne valide qu'une consigne. Le défi se déroule entre le 1er Janvier 2020 et le 31 Décembre 2020. Voici les différents paliers à franchir :

10 --> Pêcheur du Dimanche 
20 --> Marin-pêcheur expérimenté 
30 --> Guetteur des eaux tumultueuses 
40 --> Plongeur aventurier 
50 --> Sirène audacieuse 
60 --> Sous-marinier océanique 
70 --> Dragon des mers du Nord 
80 --> Selkies vangeresse
90 --> Scaphandrier des hautes mers
100 --> Kraken du fond de la PAL

J'espère au moins atteindre le stade de la sirène audacieuse, mais rien n'est moins sûr...

Pour finir voici les différentes consignes !

51/100

1.    Un livre qui entre dans 3 catégories des années précédentes > chronique
2.    Livre dont le titre ne comporte aucun mot.
3.    Livre ayant au minimum 1000 pages.
4.    Livre ayant une référence à un musée (réel ou fictif) > chronique
5.    Livre qui a été censuré.
6.    Livre dont le personnage joue à un jeu vidéo.
7.    Livre que vous n'avez pas acheté > chronique
8.    Livre dont le titre contient un titre social. > chronique
9.    Livre dont le titre contient l'un des points cardinaux.
10.     Livre dont la couverture ne contient aucune couleur (noir, blanc, gris ou sépia). > chronique
11.     Un livre mentionnant un film réel > chronique
12.     Lire un auteur scandinave > chronique
13.     Livre où il y a plusieurs narrateurs > chronique
14.     Livre dans lequel il y a un mariage > chronique
15.     Livre contenant quelques illustrations > chronique
16.     Livre ayant été publié à titre posthume.
17.     Livre dont le titre contient un animal qui n'existe pas ou un personnage de conte de fée.
18.     Livre dont le titre contient une conjonction de coordination > chronique
19.     Livre dont le titre contient le nom d'un objet de la maison > chronique
20.     Livre dont la couverture comporte des ailes > chronique.
21.     Livre dans lequel le personnage principal a un changement de vie > chronique
22.     Livre d'un auteur québécois.
23.     Livre de votre PAL/liste d'envies ayant la plus belle couverture.
24.     Lire un Western ou ayant pour thème les amérindiens.
25.     Livre dont le titre contient une négation > chronique
26.     Livre dont le titre contient l'un des éléments du tableau périodique des éléments > chronique
27.     Lire un recueil de poésie.
28.     Livre dont la couverture contient un signe religieux.
29.     Livre dont la couverture représente un paysage urbain > chronique
30.     Livre écrit par une femme (à lire durant le mois de Mars) > chronique
31.     Livre d'un auteur coréen.
32.     Livre dont le titre contient plus de 8 mots > chronique
33.     Lire un roman historique.
34.     Livre dans lequel apparaît votre mois de naissance > chronique
35.     Livre dans lequel il y a une trahison.
36.     Livre parlant d'une catastrophe naturelle.
37.
     Joker.
38.     Coup de cœur.
39.     Lire un livre graphique.
40.     Livre dont le titre comporte un mot étranger > chronique
41.     Livre dans lequel on retrouve le mot "vide".
42.     Livre dont le titre contient un nom de métier > chronique
43.     Lire un livre qui contient un lien avec les arts picturaux.
44.     Livre dont le titre comporte un nom de végétal > chronique
45.    
Livre dont le titre comporte le nom d'un type d'habitation > chronique
46.    
Livre dont le titre comporte le nom d'une couleur > chronique
47.    
Livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif > chronique
48.    
Livre dont le titre comporte une unité de mesure.

49.     Livre dont la couverture contient une arme > chronique
50.     Livre dont la couverture contient un instrument de musique.
51.     Livre qui a été adapté au cinéma ou à la télévision > chronique
52.     Lire un livre dans lequel il est mentionné une chanson réelle > chronique
53.     Livre ayant pour thème le sport.
54.     Lire un livre ayant pour thème l'esclavage.
55.     Livre dont l'action se déroule au Moyen-Âge > chronique
56.    
Livre dont l'action se déroule au XIXème siècle > chronique
57.     Un livre ayant pour thème la différence et/ou le handicap > chronique
58.     Livre dont la couverture contient un objet avec lequel on peut écrire.
59.     Lire une biographie ou une autobiographie > chronique.
60.     Livre dans lequel on apprend quelque chose.
61.     Livre dont l'auteur a moins de trente ans.
62.     Lire le dernier livre d'un auteur > chronique.
63.     Livre dont le nom de l'auteur comporte des initiales > chronique
64.     Livre dans lequel l'un des personnages ou l'auteur a le même prénom que vous.
65.     Lire le livre d'un auteur inconnu pour vous.
66.     Livre de l'un de ces auteurs : BALZAC, MORRISON, PAGNOL, DURAS, SAGAN et AYME > chronique.
67.     Livre dont le héros a une addiction.
68.     Livre dont le héros a 12 ans ou moins > chronique
69.     Livre dont le héros n'est pas humain.
70.     Livre avec un héros récurrent > chronique
71.     Livre dont le héros est un agriculteur ou se déroulant dans le milieu rural.
72.     Livre dont les héros sont frères et/ou sœurs.
73.     Livre dont le personnage principal est médecin ou psychologue.
74.     Livre que vous avez lu hors de chez vous ou dans  un lieu insolite > chronique
75.     Lire le livre d'un auteur avec lequel on aimerait bien flirter > chronique
76.     Livre tiré d'une histoire vraie ou basée sur des faits réels > chronique
77.     Livre d'un auteur du pourtour méditerranéen (hors France).
78.     Lire une dystopie.
79.     Livre dont le titre contient le nom d'une gourmandise.
80.     Livre dont le résumé de la quatrième de couverture contient le nom d'une ville > chronique

81.     Livre qui évoque le milieu ouvrier.
82.     Livre que vous avez dû lire pendant vos études > chronique
83.     Le plus gros livre de votre PAL (nombre de pages). 
84.     Livre qui contient une citation > chronique
85.     Livre qui fait partie d'une saga > chronique
86.     Livre dont l'un des personnages a des problèmes de mémoire.
87.     Livre dont l'un des personnages est détective alors que ce n'est pas son métier > chronique
88.     Livre dont une scène se déroule à l'hôtel. 
90.     Livre ayant pour thème les relations mère/fille, mère/fils > chronique
91.     Lire un livre sans histoire d'amour > chronique
92.     Livre avec une femme sur la couverture.

93.     Lire un huit clos.
94.     Livre ayant reçu un prix prestigieux (Goncourt, Pullitzer, Nobel) > chronique
95.     Lire un nature-writing > chronique
96.     Lire le plus vieux livre de votre PAL ou liste d'envies.
97.     Lire un livre publié durant la décennie de votre naissance > chronique
98.     Livre qui vous a déçu.
99.     Lire l'un des 100 livres qu'il faut avoir lu dans sa vie.
100.   Lire dont le titre contient le mot "livre". 

samedi 12 septembre 2020

Le blé en herbe - Colette

En résumé.

Les Audebert et les Ferret, deux familles parisiennes plutôt bourgeoises semble t-il, ont l'habitude de passer leurs vacances ensemble, sur la côte bretonne. Leurs enfants respectifs, Philippe et Vinca, ont donc grandi ensemble, et ont développé, au fil des étés, une relation amicale profonde, quasi filiale. Âgés de 15 et 16 ans, ils entrent désormais dans l'adolescence et leur relation prend une tournure nouvelle. Chatouillés par leurs émois, ils se promettent qu'ils ne se sépareront plus jamais et même qu'ils se marieront. Un grain de sable vient toutefois contrarier leurs projets. Philippe fait la connaissance de Camille Dalleray, une jeune femme également en vacances sur la côte. Les deux gens se tournent autour, jusqu'à ce que Philippe succombe complètement face à la sensualité de cette dame en blanc. Vinca, ayant tout deviné des tourments de son fidèle ami, est gagnée par la jalousie. La relation Phil-Vinca est alors à considérer d'un nouvel œil, entachée par des problèmes qui appartiennent désormais à la vie d'adulte et non plus à l'enfance insouciante.

Mon avis.

J'ai lu pour la première fois ce très court roman à l'âge de Phil et Vinca, lors de mon année de Première. Je me souviens que mes copines et moi n'avions pas du tout apprécié cet écrit de Colette, et même les explications exaltées de notre professeur de Français ne réussirent pas à nous faire changer d'avis. Ce livre est resté sur les étagères de ma bibliothèque pendant toutes ces années, et j'ai décidé de l'en sortir sur un coup de tête, avec la curieuse envie de voir ce que j'en penserais, 11 ou 12 après.

Quand je suis en vacances, j'aime commencer ma journée avec un bon petit-déjeuner, savouré en compagnie d'une bonne lecture. C'est en général ce qui m'encourage à aller me coucher le soir, me dire que cet instant délicieux m'attend juste après ma nuit de sommeil. Ce rituel a été contrarié ces derniers jours par cette relecture laborieuse du Blé en herbe. Plutôt que de m'accompagner dans mon réveil, ce roman m’assommait et m'encourageait plutôt à aller me recoucher. Pas de doute, 11 ou 12 ans après, cette histoire de Phil et Vinca ne me convainc toujours pas. Même si j'ai fourni de réels efforts pour me concentrer sur le texte, savourer la beauté de la plume de Colette et m'imaginer ces paysages bretons éclairés d'une lumière estivale, j'avais l'impression de lire "à vide", c'est-à-dire d'entamer une phrase, d'en lire les quatre ou cinq premiers mots puis de partir dans mes pensées jusqu'à la fin du paragraphe, et là de me dire qu'il me fallait recommencer puisque je n'avais rien retenu de ce que je venais de lire. Et ça, à chaque page, ce qui est très lassant au bout du compte. Je ne sais comment me l'expliquer mais je me suis profondément ennuyée durant cette lecture. L'attachement aux personnages n'a malheureusement pas rattrapé le coup puisque je ne me suis pas vraiment projeté dans leurs émois d'adolescent, ayant passé l'âge peut-être. Toujours est-il que j'ai eu le sentiment de passer les phrases, tourner les pages sans en retirer grand chose, malgré le style travaillé de l'auteur qui s'attache à décrire au plus près le sentiment amoureux au travers de ses deux personnages.

Car tout n'est évidemment pas à jeter dans ce roman. D'ailleurs, rien n'est à jeter, c'est juste qu'il n'est pas à mon goût mais je suis sûre qu'il plaira à d'autres lecteurs qui seront séduits par la plume de Colette - une plume emplie de poésie et de grâce, métaphorique, qui laisse entrevoir les faits et gestes audacieux de Phil et Vinca au travers d'évocations édulcorées et imagées. Si le contenu du Blé en herbe ne fait plus débat aujourd'hui, tant ce sujet a été exploré par mille et un bouquins, films, BD et ne fait plus partie des débats de société, il a pu choquer à l'époque, justement à cause de cette écriture métaphorique qui parle en fait de l'initiation sexuelle de deux adolescents, bien qu'abordée avec beaucoup de pudeur. Un autre atout de ce livre est la réflexion autour du passage de l'adolescence à l'âge adulte, la perte d'innocence, l'envie de rapprochements physiques tout en gardant des moments de solitude et d'introspection pour justement analyser ces changements. Ces questionnements sont d'autant plus travaillés dans le livre qu'ils touchent deux êtres qui ont grandi ensemble, qui jouaient ensemble, se chamaillaient, se consolaient, se confiaient. Comment regarder cet attachement filial avec des yeux nouveaux, alors que l'envie d'un rapprochement physique semble s'imposer aux deux protagonistes ? Enfin, Le blé en herbe est un roman très visuel, des adjectifs de couleurs enrichissent souvent les descriptions : les yeux bleus de Vinca, les tenues blanches de Camille Dalleray... On parvient sans trop de difficulté à se projeter dans ces paysages bretons, chargés de nos outils pour partir à la pêche, les pieds dans l'eau fraîche et le dos installé contre des rochers inconfortables pour une pause bien méritée. C'est un livre qu'il faut lire en été, sans aucun doute, pour faire directement l'expérience de toutes les scènes propres à cette saison qui sont rapportées.

Un roman qui ne m'a pas convaincue et qui m'a profondément ennuyée, par deux fois. Néanmoins, je lui reconnais bien des qualités, dont le style travaillé de Colette. L'avantage est qu'il est assez court, vous pouvez donc vous faire votre propre avis en le lisant, la souffrance ne durera pas trop longtemps si jamais votre avis concorde avec le mien.
Dernières infos.

Le blé en herbe a été publié en 1923 et compte 96 pages. Il a été porté à l'écran en 1954 par Claude AUTANT-LARA.

Ma note.
Challenges.

Défi lecture 2020 : Consigne 82 - Livre que vous avez dû lire pendant vos études - 34/100

dimanche 6 septembre 2020

J'ai dû rêver trop fort - Michel Bussi

En résumé.

Nathalie, Nathy pour les intimes, 53 ans, hôtesse de l'air, mère de deux grandes filles et grand-mère de deux jumeaux intrépides, mariée à Olivier, son homme de bois et vivant dans une charmante maison-cabane en banlieue parisienne. A priori, une existence banale et joyeuse, faite de grandes réussites et petits chagrins. C'était sans compter le passé, le passé qui fait son grand retour et la tourmente, celui dont on cherche à se débarasser, que l'on enfouit sous des tonnes d'artifices, celui qui fait mal et qui fait voler en éclats une vie bien rodée. Il aura suffit d'une succession de coïncidences troublantes, des destinations qui s'enchaînent dans un ordre déjà vu, des bribes de chanson fredonnées par des inconnus, une pierre de temps qui apparaît et disparaît, pour plonger Nathalie 20 ans plus tôt, en 1999, date à laquelle elle a rencontré cet amour fusionnel mais dont elle a perdu la trace, pour ne faire souffrir personne. Pendant vingt ans, elle a fermé les yeux, s'est accrochée à l'amour qu'elle porte à ses filles et son mari, un amour sage et prévenant, celui d'une mère prête à tout pour rendre heureux ses proches. Pourtant, elle n'a jamais cessé de penser à son amant, rencontré à la fois trop tôt et trop tard, aimé d'un amour de femme, puissant et dévastateur. L'heure du bilan est arrivé, imposé par un autre qu'elle, un inconnu qui s'amuse à tirer les ficelles, en coulisses, de cette machinerie infernale.

Mon avis.

Tout comme la lecture d'un Victoria HISLOP, la lecture d'un Michel BUSSI est désormais un incontournable de l'été. Après Un avion sans elle, Le temps est assassin et On la trouvait plutôt jolie, j'ai choisi pour cet été l'une de ses dernières parutions, J'ai dû rêver trop fort, un livre parfait pour l'été, qui nous fait voyager aux quatre coins de la planète sans perdre le moindre centime ni prendre le moindre risque, du suspense, de l'amour, un moment de lecture agréable, sans toutefois casser des briques. Je vous explique.

Je ne peux pas dire que ce livre n'a pas rempli sa mission : je voulais être dépaysée, je voulais du suspense sans pour autant me prendre la tête, et surtout je voulais que les pages s'enchaînent sans faire le moindre effort, sans me dire "Mon dieu que c'est long !" Tout ça, Michel BUSSI me l'a apporté sur un plateau ! Le cadre de l'intrigue est plutôt plaisant puisqu'on voyage au frais de la princesse, passant de Montréal à San Diego puis de Barcelone à Jakarta. Grâce aux descriptions des lieux par Nathalie, on n'a pas de mal à s'y croire, à se figurer une ambiance et cela nous projette dans cette course effrénée, à ses côtés. Quant à son histoire, elle est plutôt bien construite et rythmée entre les alternances passé/présent qui contribuent au fil du récit à casser le suspense de certaines scènes pour mieux y revenir par la suite et donc à maintenir le lecteur en haleine. Dès les premières pages, on ne peut s'empêcher de nous demander ce que signifient toutes ces coïncidences et surtout d'où elles viennent, quelle est la personne derrière tout ça et pourquoi. Ces questions nous amènent à tirer des conclusions hâtives, à partir sur de multiples pistes, à découvrir petit à petit de nouveaux indices qui finissent toujours par nous induire en erreur. J'ai trouvé que le dénouement était plutôt réussi dans le sens où je ne m'y attendais pas, mais tout comme l'ensemble du livre, il aurait mérité d'être un peu plus travaillé pour ne pas paraître aussi grossier.

Durant toute ma lecture, je n'ai pas pu me départir de cette impression que Michel BUSSI a écrit cette histoire à la hâte, alignant tous les ingrédients pour une recette à succès : de l'amour, quelques scènes osées, des personnages assez banals mais qui ont ce petit truc en plus et du suspense pour maintenir le lecteur éveillé. Cette histoire fabriquée de bric et de broc, cochant les cases d'un formulaire pré-établi manque, pour moi, de profondeur. J'ai le sentiment d'avoir effleuré plein de choses, me balladant de personnage en personnage, de rebondissement en rebondissement, sans pour autant trouver de point d'ancrage. Je ne me suis malheureusement attachée à aucun des personnages, que j'ai trouvés surfaits, les ayant déjà croisés dans d'autres romans du même type, certains de leurs agissements étant même un peu niais et grotesques. Quelques passages tirent un peu en longueur, avec une tendance de Nathalie à radoter sur ses regrets, ses doutes et ses craintes, sans que cela n'apporte pas grand chose à l'ensemble. L'impression là encore qu'il fallait noircir les pages... Ainsi, une impression générale de superficiel, avec même l'idée au tiers du livre que je ne pourrais pas le terminer. Heureusement, j'étais au creux de la vague, les rebondissement ultérieurs m'ont encouragée à poursuivre ma lecture.

Une lecture mitigée en somme, parfaite si l'on souhaite se plonger dans une histoire à suspense sans toutefois se prendre la tête pour retenir mille et un personnages, mais le genre d'histoire qui va, s'imprègne le temps de la lecture, puis s'en va une fois le livre refermé.
Dernières infos.

J'ai dû rêver trop fort a été publié en 2019 et compte 541 pages.

Ma note.
Challenges.

100 livres à lire en 2020 : 33/100
Défi lecture 2020 : Consigne 47 - Livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif - 33/100