dimanche 18 février 2018

Les chroniques de Narnia - C.S Lewis

Vous trouverez sur cette page le résumé et mon avis pour chaque tome des chroniques de Narnia. J'ai décidé de les regrouper sur une seule et même page pour plus de clarté mais aussi parce que certains commentaires risquent d'être redondants d'un tome à l'autre. Bonne lecture !

Nous y sommes ! Depuis le temps que j'avais envie de lire ces chroniques qui ont fait l'objet de multiples adaptations dont cinématographiques ! Elles seraient trop longues à recenser ici, c'est la raison pour laquelle je vous encourage vivement à aller chez Wikipédia si vous souhaitez en savoir plus. Sachez tout de même, avant de commencer, que Les chroniques de Narnia (vous trouverez également l'appellation Monde de Narnia) ont été publiées entre 1950 et 1956, dans le désordre, donc fiez-vous aux numéros des tomes et non aux dates de publications. Les sept tomes de cette saga s'adressent plutôt à un public en début d'adolescence (pour être précise) mais comme pour beaucoup de romans jeunesse, elles peuvent faire l'objet de multiples interprétations. Chaque tome fait environ 200 pages.

Tome 1 : Le neveu du magicien

En résumé : Polly, une petite fille habitant Londres, fait un beau jour la rencontre de son nouveau voisin, Digory. Ce dernier vient d'emménager chez son oncle et sa tante car sa mère est souffrante. Un après-midi, alors qu'ils exploraient les trésors de leurs maisons, les enfants atterrissent dans l'atelier secret de l'oncle. Celui-ci, un peu magicien sur les bords, leur propose de passer deux bagues à leur doigt qui les envoient en plein milieu d'une forêt dans laquelle se trouvent plusieurs mares. Les enfants s'aperçoivent rapidement qu'un saut dans chaque mare renvoie à des mondes inconnus différents. Dans le premier monde qu'ils visitent, ils font la connaissance d'une sorcière dont ils ne vont plus pouvoir se débarrasser. Elle les suit dans un autre monde, le monde de Narnia, terre neuve qui est en pleine création lorsqu'ils y arrivent. Les premiers animaux apparaissent, les premiers reliefs, les premiers arbres poussent dont un pommier un peu particulier dont le fruit pourrait à la fois guérir la mère de Digory et sauver le monde de Narnia des maléfices de la sorcière.

Mon avis : Il faut bien dire que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, principalement à cause du style d'écriture (ou de la traduction). C.S Lewis n'encombre pas ses premières pages de détails. On va à l'essentiel et l'essentiel, c'est le basculement des deux enfants dans les mondes parallèles qui sont, cette fois-ci décrits avec précision. Nous assistons à la genèse du Monde de Narnia qui nous donne cette curieuse impression de déjà-vu. Mais oui, la dernière fois, c'était où ? ... Ah, dans la Bible ! Eh oui, les références religieuses sont très nombreuses : la création des diverses espèces qui peuplent le monde, le bien et le mal, le pêché, les choix cornéliens... Cela ne m'a pas dérangé. J'ai fait abstraction des références bibliques et je me suis laissée emporter par mon imagination, qui a été facilitée par les nombreuses et très agréables illustrations qui émaillent le livre (je ne sais pas si elles sont présentes dans toutes les éditions). Une lecture plutôt plaisante dont on sent qu'elle ne date pas d'hier mais qui reste intéressante au niveau de l'imaginaire qu'elle propose et des références qui en disent long sur la pensée de l'auteur.

Ma note : 3/5

Tome 2 : L'armoire magique

En résumé : Pendant la Seconde Guerre Mondiale, quatre enfants londoniens prénommés Edmund, Lucy, Peter et Susan sont envoyés à la campagne chez un vieux professeur pour échapper aux raids aériens. Alors qu'ils jouent à cache-cache, la petite dernière se dissimule dans une armoire. En s'enfonçant dans les manteaux de fourrure, elle finit par se retrouver au milieu d'une forêt enneigée, accueillie par un faune. Elle ne le sait pas encore mais elle vient de mettre un pied dans le Monde de Narnia, un pays peuplé par des animaux et des créatures magiques, avec à sa tête depuis quelques temps une effroyable sorcière.

Mon avis : Il ne faut pas perdre de vue que l'ordre des tomes présenté ici ne correspond pas à leur ordre de publication. Ainsi L'amoire magique fut le tout premier tome publié. C'est la raison pour laquelle il est très facile à comprendre, même si on n'a pas lu Le neveu du magicien. Dans ce deuxième tome ou premier, selon le point de référence, le Monde de Narnia est déjà constitué et l'objectif va être de le délivrer de l'emprise de la sorcière. J'ai été plutôt satisfaite de ma lecture. La morale émaille le récit, via notamment les décisions qu'ont à prendre les personnages, confrontés au Bien et au Mal. Le lion, Aslan peut être vu comme un dieu ou comme le Christ venu pour guider le peuple en faisant preuve d'abnégation. On retrouve également la notion de pêché, au travers du personnage d'Edmund dont la gourmandise va le corrompre.  Les créatures mythologiques (le faune par exemple) sont aussi présentes. Il s'agit donc d'un roman jeunesse qui ne manque pas d'aventures fantastiques mais qui prend ses racines dans les histoires de la genèse de l'humanité (Bible, mythologie). Comme pour le premier tome, j'ai trouvé que le début est très rapide, l'idée étant de consacrer le plus de pages possible aux péripéties dans le Monde de Narnia. L'auteur ne s'attarde pas sur la description des enfants mais plutôt sur leur rôle au sein de la société de Narnia et leurs choix présentés comme moraux ou amoraux. Sans aller aussi loin, ce deuxième tome réserve bien des surprises et nous donne, à nous aussi, l'envie de rejoindre l'armée d'Aslan pour combattre la sorcière !

Ma note : 3/5

Tome 3 : Le cheval et son écuyer

En résumé : Shasta est un jeune habitant du pays de Calormen, région au Sud du pays de Narnia. Il vit avec son père adoptif, un pêcheur qui n'a pas pour qualité la tendresse (c'est un euphémisme). Un soir, un homme à cheval frappe à leur porte car il souhaite acheter Shasta et faire de lui un esclave. Ce dernier, ayant entendu la conversation, décide de s'enfuir vers le pays de Narnia avec le cheval capable de parler, Bree. En route, ils rencontrent Aravis, une jeune fille qui tente désespérément d'échapper à un mariage que son père souhaite lui imposer avec un prince des contrées avoisinantes. Elle est aussi accompagnée dans sa fuite par une jument douée de parole, Hwin. Les quatre protagonistes décident de faire chemin ensemble jusqu'à Narnia, un chemin semé d'embûches...

Mon avis : Ce tome est parmi les derniers à avoir été publiés. Il nous permet d'envisager ce qu'il y a au-delà des frontières du pays de Narnia. On croise les personnages de Lucy, Edmund, Peter et Susan mais de façon très rapide car ils ne sont pas au cœur de l'histoire. Dans l'ensemble, j'ai plutôt apprécié ce dépaysement. J'ai surtout pris du plaisir à imaginer les scènes et les différents décors traversés par les quatre compères. Je n'ai pas eu de difficulté à créer un univers très coloré, rempli d'une fantaisie toute réaliste. La seule chose qui m'a un peu gênée est la profusion de noms, que ce soit de personnages ou de lieux. Très vite, je me suis sentie perdue et très vite je n'ai plus compris qui était qui, qui allait où, qui faisait quoi, où se situait telle ou telle ville ou pays. J'étais donc obligée de régulièrement aller sur Internet pour éclaircir ces zones d'ombre afin de comprendre la suite de l'histoire. Mais peut-être que ce désagrément de lecteur tient au fait que je n'ai pas lu le livre d'une traite et que j'avais la journée pour oublier ce que j'avais lu la veille avant de m'y replonger le soir. Dans tous les cas, l'ensemble reste de qualité, même si je pense avoir quand même préféré les deux premiers tomes (ça se joue à un cheveu, à un bulbe de poil je dirais même).

Ma note : 3/5

Tome 4 : Le prince Caspian

En résumé : Lucy, Susan, Edmund et Peter sont sur le point d'entamer une nouvelle année scolaire. Alors qu'ils attendent sagement leur train, ils sont mystérieusement happés dans le monde sur lequel ils ont régné pendant plusieurs années, le monde de Narnia. Si pour eux seulement un an s'est écoulé depuis qu'ils ont retrouvé leur "vraie vie", à Narnia des siècles ont passé et les quatre frères et sœurs restent bouche bée devant les changements colossaux opérés dans le royaume, à commencer par leur château, inhabité, qui tombe en ruines, les animaux qui ont perdu leur don de parole et les créatures magiques qui ne sont plus vraiment les bienvenues. La faute aux Telmarins, pirates qui ont envahi les terres de Narnia et qui sont dirigés par le roi Miraz qui a volé le trône à son neveu, le Prince Caspian, digne héritier de la dynastie fondée par Lucy, Edmund, Peter et Susan. Les quatre enfants parviendront-ils à redonner le pouvoir au Prince Caspian, libérant ainsi les habitants de Narnia du joug des Telmarins ?

Mon avis : Si l'on regarde l'ordre de publication des différents tomes du Monde de Narnia, celui-ci est le deuxième à avoir été publié, juste après l'Armoire magique, ce qui est plutôt logique étant donné que l'on retrouve Edmund, Peter, Lucy et Susan pour de nouvelles aventures. Si j'avais bien apprécié le premier épisode les mettant en scène, j'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans celui-ci. Je n'accuse pas entièrement C.S Lewis car en ce moment j'ai l'esprit plutôt bien occupé, ce qui m'empêche de m'immerger complètement dans mes lectures. Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé l'histoire plutôt longue à se mettre en place, même si j'ai apprécié dans l'ensemble les tout premiers chapitres consacrés à la description des changements survenus à Narnia et des événements qui en sont à l'origine. Pour autant, la place qu'occupe la mise en place du décor et de l'intrigue est disproportionnée par rapport à la description de la bataille finale, objet du livre et pourtant balayée assez rapidement. Même si j'ai été contente de retrouver les quatre protagonistes auxquels nous sommes habitués depuis le premier tome, je ne me suis pas vraiment attachée aux nouveaux personnages, pour l'essentiel des créatures magiques, non pas parce qu'ils ne sont pas sympathiques mais parce que je ne parvenais pas à entrer dans l'histoire. J'ai d'ailleurs fini par me perdre au milieu de tous ces individus et tous ces rebondissements, je ne savais plus qui faisait quoi, qui était du côté de qui, etc, ce qui est bien embêtant quand il s'agit de comprendre une bataille. Voilà un bilan mi-figue-mi-raisin, le tome que j'ai le moins apprécié depuis le début mais que je vous rassure, cela est très certainement dû à mon état pendant la lecture qu'à l'histoire en elle-même. Quoique, j'ai lu à plusieurs reprises des avis plutôt mitigés chez mes camarades blogueurs...

Ma note : 3/5

Tome 5 : L'Odyssée du Passeur d'Aurore

En résumé : Edmund et Lucy sont bien embêtés : ils doivent aller passer leurs vacances chez leur oncle et leur tante, parents de leur terreur de cousin, Eustache. Alors qu'ils admirent un étrange tableau dans une des pièces de la maison, ils voient ce dernier peu à peu s'animer. En quelques minutes, les voilà tous les trois projetés dans le cadre, en pleine mer. Ils seront recueillis par le Prince Caspian qui se trouve à bord du Passeur d'Aurore, un navire qui vogue vers l'Est du pays de Narnia. Le jeune roi, accompagné de son fidèle équipage (dont Ripitchip, la souris parlante, fait partie), est bien déterminé à retrouver les sept seigneurs qui ont été expulsés des terres de Narnia par son oncle, le roi Miraz lorsque celui-ci régnait sur son royaume. Une motivation secondaire l'anime : mettre les pieds sur les mystérieuses contrées appartenant à Aslan. Les jeunes aventuriers sont alors précipités dans une expédition haute en couleurs, et en dangers.

Mon avis : Cinquième tome des Chroniques de Narnia mais troisième dans l'ordre de publication. A la lecture du résumé, vous aurez très certainement compris pourquoi. On retrouve en effet le Prince Caspian qui a été déclaré roi de Narnia dans le tome précédent et on peut difficilement entrer dans L'Odyssée du Passeur d'Aurore si on ne connaît pas le début de l'histoire, à savoir la disparition forcée des sept seigneurs. Contrairement à ma lecture précédente, je me suis sentie vraiment dans l'histoire, j'ai bien fait attention à situer les lieux et à retenir les nombreux personnages. Il faut dire que les péripéties sont nombreuses et on peut être très vite tenté de perdre le fil. Le livre fourmille d'idées, et de bonnes idées. Pour autant, on reste dans quelque chose de superficiel. Chaque épreuve est rapidement évacuée. Nos personnages sont à peine en difficulté qu'Aslan est déjà là, prêt à les aider. Normalement, il devrait être la dernière roue de secours, et on aimerait que les personnages galèrent davantage, pour créer un peu plus de suspense ! Mais non, le Monde de Narnia est bien le Monde des Bisounours. C'est dommage car sinon, on se laisse volontiers emporter dans l'épopée du Passeur d'Aurore, les univers se succédant, variant les univers (même si on reste dans des paysages insulaires) et les personnages. D'ailleurs, je pense que C.S Lewis n'est pas allé chercher l'inspiration très loin... Le titre parle de lui-même : les références à l'Odyssée d'Homère sont nombreuses. Le Prince Caspian est une sorte d'Ulysse revisité mais quand même très proche du modèle initial. Les références à la religion sont encore nombreuses, surtout lors du dénouement, où on a carrément droit à une apparition divine. Je ne vous cache pas que cette fin un peu... inattendue m'a laissée perplexe. De même, l'auteur nous égrène, comme le Petit Poucet, des cailloux de morale, par ci, par là. Je pense notamment au chapitre consacré à Eustache, trop arrogant pour ne pas être puni. Dans l'ensemble, un tome sympathique, rythmé mais trop superficiel pour me convaincre totalement.

Ma note : 3/5


Tome 6 : Le fauteuil d'argent

En résumé : Eustache (le cousin de Lucy, Edmund, Peter et Susan) et Jill, son amie, ont la vie dure à l'école expérimentale. Les voilà poursuivis par des camarades de classe qui veulent les brutaliser. La seule façon d'y échapper pour Eustache est d'implorer Aslan, le lion qui règne sur le pays de Narnia, pour les faire basculer dans son monde. Ni une ni deux, son vœu est exaucé et nos deux compères se retrouvent sur les terres narniennes. Aussitôt, une mission leur est confiée : retrouver le prince Rilian, unique successeur du Roi Caspian qui est maintenant très âgé. Son fils a été enlevé il y a quelques temps par un mystérieux serpent, ou plutôt une sorcière à la robe verte.

Mon avis : Le fauteuil d'argent est l'avant-dernier tome des Chroniques de Narnia, bien que quatrième dans l'ordre de publication. J'ai trouvé que l'intrigue était assez semblable à celle du tome précédent. Bien que les raisons du départ soient différentes, les personnages sont investis d'une mission et pour la mener à bien ils vont devoir franchir un certain nombre d'obstacles, qui peuvent être des personnages ayant des pouvoirs magiques, des reliefs particuliers ou encore leur propre caractère. Une fois de plus, j'ai bien accroché à l'univers proposé par l'auteur que j'ai trouvé original et fourmillant de bonne idées. J'ai surtout bien aimé le passage où les protagonistes sont chez les gentils géants (qui se révèlent être plutôt méchants). C'est un des rares chapitres où je me suis projetée sans grande difficulté. Sinon, je n'arrêtais pas de décrocher. Malgré toute la bonne volonté du monde, j'ai toujours autant de peine à accrocher aux événements racontés. Si le cadre de l'intrigue n'est pas en cause, c'est peut-être la narration des faits qui me pose problème. Comme pour les autres tomes, on reste sur du superficiel, les péripéties sont tracées à grands traits et on n'a pas suffisamment de temps pour s'attacher aux personnages. Et même si on avait plus de temps, je ne suis pas sûre que ça les rendrait plus sympathiques. Tout comme pour le précédent tome, la fin est étrange. Je n'en saisis pas bien l'intérêt et je la trouve inadaptée par rapport au reste de l'histoire. C'est encore une fois l'occasion de placer une référence religieuse, avec Aslan qui passe pour le Dieu suprême. Certains voient dans les Chroniques de Narnia des éléments de racisme, de sexisme ou d'apologie du christianisme. Il me semble que ma lecture du monde de Narnia est si peu profonde que je ne parviens pas à voir tous ces signes (sauf pour la religion, quand c'est trop criant). C'est dommage, j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose, de ne retenir que le superficiel, sans avoir la capacité de lire entre les lignes.

Ma note : 3/5


Tome 7 : La dernière bataille

En résumé : Tout en haut d'une colline du monde de Narnia, il se passe des choses étranges entre un singe et un âne. Le singe, animal roublard demande à son acolyte plutôt naïf, l'âne, de revêtir la peau d'un lion mort dans les parages. Le costume est tellement réaliste que les Narniens sont formels : Aslan, dieu du monde de Narnia est de retour. Seulement, le singe a vu l'affaire encore plus loin et vend les habitants de Narnia aux Calormènes, sous l'ordre, paraît-il, d'Aslan qui s'est alors transformé en véritable dictateur. Pris de panique par ce coup d'état improbable, le roi narnien de l'époque, Tirian, appelle au secours les enfants qui ont à plusieurs reprises sauver ce monde fantastique de la destruction. Jill et Eustache arrivent donc sur leur terrain. Malgré leur bonne volonté, la situation est tellement grave que son issue ne peut être que fatale.

Mon avis : Ma dernière lecture des Chroniques de Narnia remonte déjà à deux ans. Bien que j'aie oublié la plupart des événements racontés dans les six premiers tomes, je ne souhaitais pas rester sur un goût d'inachevé et voulais à tout prix finir cette saga qui ne m'aura décidément pas beaucoup marquée. J'ai donc attendu sagement mes vacances d'hiver pour me lancer dans ce dernier tome car j'ai toujours besoin de beaucoup d'attention pour suivre ces histoires que j'ai beaucoup de mal à comprendre. Cette dernière lecture n'a pas dérogé à la règle. J'ai apprécié les débuts du livre, avec cette supercherie très vraisemblable et qui vient bousculer l'ordre établi sur Narnia d'une façon plutôt surprenante. L'arrivée des enfants reste un passage incontournable dans tous les tomes de cette série et est plutôt bien amenée. En revanche, j'ai complètement décroché vers la fin du bouquin, lorsqu'est annoncée la fin du monde de Narnia et le passage dans une nouvelle dimension. La référence à l'allégorie de la caverne développée par Platon est trés marquée et c'est sur celle-ci que reposerait le monde de Narnia (avec quelques éléments bibliques, ne l'oublions pas). Pour autant, je n'ai rien compris de ce qui s'est passé pour les personnages ni du message qu'a souhaité faire passer C.S LEWIS. Je m'en suis voulu d'avoir oublié ce pan de la philosophie qui m'a été enseigné au lycée et en même temps, je n'ai pas eu envie de faire des recherches pour creuser le sujet, toute à ma frustration de refermer ce livre en ayant eu le sentiment d'être complétement passée à côté de cette oeuvre incontournable. Si ce livre se destine à un jeune public, je trouve quand même que cette fin est inadaptée et compliquée à comprendre pour des enfants, même si on ne s'intéresse qu'aux faits, en laissant de côté le message. Ceux-ci sont mal expliqués, contrairement aux débuts qui sont tout à fait mis à portée pour des jeunes enfants. Je clos donc cet article avec une déception affirmée, mais avec l'espoir toutefois qu'un jour quelqu'un pourra m'expliquer tous ces messages que j'ai pas su voir.

Ma note : 3/5

Challenges :
Défi lecture 2020 : Consigne 15 - Livre contenant quelques illustrations.
Les 100 livres à lire au moins une fois (13/100)

2 commentaires:

  1. J'ai lu l'integral, il y a quelques années. J'avais bien aimé !

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    1. Je suis en train de lire le troisième tome et pour le moment j'aime bien ! J'ai l'impression de basculer dans d'autres mondes et de faire travailler mon imaginaire, c'est plaisant !

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