dimanche 26 janvier 2020

La Passe-Miroir - Christelle Dabos

Tome 1 : Les fiancés de l'hiver.

En résumé : Ophélie habite Anima, un bout de terre bien étrange et dont les habitants ont des pouvoirs. Ophélie en a deux : celui de pouvoir traverser les miroirs pour se rendre dans n'importe quel autre lieu de son choix, et celui de lire les objets, c'est-à-dire de retracer leur histoire simplement en les effleurant du bout des doigts. Sa vie est celle d'une jeune fille réservée et secrète, nostalgique aussi et qui gère le musée d'Anima. Alors qu'elle a déjà éconduit plusieurs de ses prétendants, cette fois-ci elle n'y échappera pas : elle épousera Thorn, un jeune garçon à la taille immense, aux yeux glacés et au caractère rigide. Le mariage aura lieu à la Citacielle, ville à la forme d'un cornet de glace, où il fait un froid polaire et très éloigné d'Anima. Ophélie, qui ne connaît rien à son futur chez elle, se met en route en compagnie de sa Tante Roseline, son seul et unique point de repère à l'avenir. Son arrivée dans ces contrées hostiles est rude et elle va bien vite découvrir la raison de ces fiançailles mystérieuses, au péril de sa vie.

Mon avis : Un avis qui comptera parmi les milliers déjà disponibles sur la toile tellement ce roman de science-fiction a eu du succès. Il est passé sous mes yeux, repassé sous mes mains jusqu'au jour où une copine me l'a offert pour mon anniversaire. Il m'a fallu un an pour m'y plonger (le temps de revenir en hiver) et je suis enfin heureuse de rejoindre le club très élargi de tous les fans de cette saga. J'ai pourtant mis du temps à entrer dans l'histoire. Je n'ai pas tout compris au début, il faut dire que les personnages sont nombreux, ainsi que les nouveaux termes à intégrer, et le rythme est plutôt lent. Mais tout s'accélère à partir de la deuxième moitié du tome, Au Clairdelune, et là, je n'ai plus lâché mon livre, tant l'envie d'en savoir plus était forte, tant j'avais envie de connaître l'évolution de la relation pour le moins atypique de Thorn et Ophélie. Bien que l'univers soit complexe à comprendre, l'écriture est accessible, progressive et on ne sent pas perdu dans ce flot d'informations. J'admire l'auteur, déjà pour son imagination et sa créativité, mais aussi pour avoir rendu les choses tellement claires. A la fin du livre, les émotions explosent en feu d'artifice, au rythme des événements qui se succèdent, le suspense est à son comble et j'attends déjà avec impatience le moment où je pourrai me plonger dans le second tome.

Ma note : 4/5

Challenges :
* 100 livres à lire en 2020 : 1/100
* Défi lecture 2020 : Consigne 4 - Un livre ayant une référence à un musée (réel ou fictif) - 1/100

Tome 2 : Les disparus du Clairdelune.

En résumé : Ophélie est introduite auprès de Farouk, l'esprit de famille du Pôle, afin de recueillir sa protection jusqu'à son mariage avec l'inaccessible Thorn. Seulement, rien n'est gratuit à la cour du seigneur Farouk... En échange de sa surveillance, celui-ci fait d'elle sa vice-comteuse. Un défi à relever pour cette jeunne fille si timide et maladroite. Seulement, ses premières prestations font mouche, attirant sur elle de nombreux regards, pas toujours bienveillants. Dans ce second tome, Ophélie sera sur tous les fronts : se faire une place dans une ambiance morose, plaire à Farouk, défendre Bérénilde qui attend un enfant de l'esprit de famille, sauver les apparences auprès de sa famille qui vient lui rendre visite, créer un semblant d'histoire avec Thorn, et enquêter sur ces mystérieuses disparitions de notables du Clairdelune.

Mon avis : Que ce livre est complexe à résumer ! Contrairement à un premier tome qui prenait du temps à se déployer, tant il y avait de choses à installer, ce second tome est extrêmement riche en événements et rebondissements. Il faut s'accrocher car les informations affluent, de nouveaux personnages entrent en scène et on commence à en savoir un peu plus sur le passé du monde dans lequel vivent Thorn et Ophélie. J'ai tourné les pages avec avidité, ballotée à droite à gauche, tenue en haleine par ces fins de chapitres qui nous empêchent de refermer le livre. Je suis toujours aussi admirative devant l'imagination dont a fait preuve Christelle DABOS pour monter un tel univers, aussi original que complexe. Au-delà de tous les rebondissements difficiles a énumérer tant ils sont nombreux, j'ai vraiment apprécié la beauté de certains personnages et la relation qui est en train de se nouer entre Ophélie et Thorn. Celle-ci apporte beaucoup de douceur et de grâce dans un environnement chaotique et dangereux, et permet au lecteur de faire une pause avant d'enchaîner plusieurs chapitres denses en rebondissements. Le seul bémol que j'aurais est pour le dénouement que j'ai trouvé très complexe, je ne suis pas bien certaine d'avoir tout compris, légère frustration du lecteur lorsqu'il achève la lecture d'un livre. Quoiqu'il en soit, ce second tome reste excellent et il fut pour moi un véritable coup de coeur, je l'ai même préféré au premier tome. Confinement oblige, je suis un peu frustrée puisque je n'ai pas le troisième tome sous la main et ne vais pas pouvoir me le procurer d'ici quelques temps... Tant pis, j'en savourerai doublement ma lecture lorsque ce moment sera arrivé, en espérant de pas avoir tout oublié d'ici là !

Ma note : 5/5

Challenges :
100 livres à lire en 2020 : 15/100
Défi lecture 2020 : Consigne 14 - Livre dans lequel il y a un mariage (mariage de Thorn et Ophélie) - 15/100

Tome 3 : La mémoire de Babel.

En résumé : Après plus de deux longues années passées à se morfondre sur Anima, Ophélie ne supporte plus d'être éloignée de Thorn et surtout de ne pas savoir où il se trouve. Cela tombe bien, Archibald, Gaëlle et Renard viennent la chercher pour lui proposer de les accompagner à la découverte de l'arche d'Arc-en-Terre. Ophélie se voit contrainte de refuser leur proposition puisque, grâce à une vieille carte postale qui lui a été remise, elle sait qu'elle doit se rendre sur l'arche de Babel. Elle en est convaincue, c'est là que tout a commencé, la Déchirure, Dieu et la naissance des esprits de famille, là où se trouve Thorn. Grâce au réseau de la Rose des Vents remis au goût du jour par Archibald et ses acolytes, c'est sans difficulté qu'elle se rend sur Babel, arche gouvernée par les esprits de famille Hélène et Pollux, eux-mêmes sous influence des puissants Lords de LUX. Dès ses premiers pas sur Babel, Ophélie change de nom et devient Eulalie, après avoir adopté une nouvelle coupe de cheveux destinée à la faire passer incognito. Afin de partir à la recherche de Thorn et à la découverte de tous les secrets qui entourent les personnalités énigmatiques de Dieu et de l'Autre, elle est amenée à visiter le Mémorial, sorte de bibliothèque immense dont la raison d'être est la sauvegarde de documents gardant en mémoire le passé, comme le présent. Après la découverte de ce lieu mystérieux, elle intègre la bonne famille en tant qu'avant-coureuse, une étape intermédiaire qui la mènera, peut-être vers les plus hauts grades de la société babélienne, et donc vers ses secrets. Un chemin semé d'embûches, de jalousie, de compétition et de bizutage. Heureusement qu'Ophélie pourra compter sur son instinct et sur de fidèles alliés.

Mon avis : Si le précédent tome était complexe, celui-ci bat des records ! Qui dit nouvelle arche, dit nouveaux paysages, nouveaux personnages et nouveau système "politique". On peut évidemment compter sur Christelle DABOS dont le style est extrêmement créatif et fouillé pour monter de toutes pièces un nouvel univers ô combien fantastique et sophistiqué. Je me suis sentie perdue dans les débuts de ce troisième tome. Bien qu'ayant lu le second il y a déjà quelques mois, j'étais encore immergée dans l'ambiance du Pôle, il m'a donc fallu mettre de côté ces souvenirs pour imaginer cette arche de Babel aux personnages particuliers et au fonctionnement si élaboré qu'on finit par en oublier l'essentiel. Au fur et à mesure de la lecture, je me suis sentie de nouveau happée par les aventures d'Ophélie toujours aussi complexes. L'ambiance est toute aussi malsaine qu'au pôle mais cela reste toujours aussi implicite, le mal étant masqué par les paysages mêmes de Babel à la végétation luxuriante mais aussi par l'interdiction de parler de guerre et de violence physique. Pourtant, la violence est présente dans chaque chapitre. Si elle n'est pas physique, elle est morale et toujours inattendue, cachée, vicieuse. Un troisième tome dans la lignée du précédent, toujours aussi dangereux mais promettant des moments de douceur, encore et toujours grâce à la relation entre Thorn et Ophélie qui est à la fois si évidente et si compliquée. Si j'ai apprécié les chapitres du milieu de livre, je me suis sentie de nouveau perdue lors du dénouement. Beaucoup d'informations, beaucoup de personnages qui se mélangent, on ne sait plus différencier les méchants des gentils, ni ce que l'on veut finalement savoir. Qui est l'Autre ? Qui est Dieu ? Qu'est-ce que la Déchirure ? J'ai fini par perdre de vue ce qu'Ophélie cherche, et ce qu'elle est, ou n'est pas. Un poil déçue donc mais j'ai quand même hâte de poursuivre ma lecture de cette saga avec le quatrième tome, l'ultime qui promet d'être explosif. 

Ma note : 4/5

Challenges :
100 livres à lire en 2020 : 36/100
Défi lecture 2020 : Consigne 85 - Livre qui fait partie d'une saga - 36/100
 
Tome 4 : La tempête des échos.

En résumé : La fin du monde est proche... Des morceaux d'arches s'écroulent, laissant des trous béants et des habitants complètement désarçonnés. Cette restriction du territoire lève le voile sur les dysfonctionnements de Babel. Cette arche, réputée pour être cosmopolite, expulse désormais un à un les étrangers faute de place pour les accueillir. Ophélie, elle-même pièce rapportée, échappe aux automates qui avaient pour ordre de la placer dans un dirigeable et rejoint l'Observatoire, une sort de centre médical chargé de réparer les déviances observées chez certains sujets de Babel. Sa décision de se porter volontaire pour leurs expérimentations est une décision en dernier recours, la nécessité de trouver un lieu pour ne pas se séparer de Thorn, travaillant désormais à l'Observatoire, et pour poursuivre son enquête sur l'Autre et Eulalie Dilleux afin de mettre fin à la disparition des arches. Le passage au sein de l'Observatoire s'avèrera très éprouvant mais aussi très éclairant sur leurs projets de recherche, en lien avec la passé de Dieu. C'est grâce à son séjour là-bas qu'Ophélie découvrira l'existence de ces fameux échos, la clé pour comprendre le marasme ambiant.

Mon avis : Une lecture que j'attendais avec impatience, enfin le dénouement de cette saga ô combien mystérieuse ! Malheureusement, je pense que ma déception a été à la hauteur de mon impatience à me plonger dans cet ultime tome. Je crois que j'ai complètement été submergée par la complexité de l'intrigue finale, et du dénouement. Des semaines après l'avoir fini, je reste encore sur un goût d'inachevé, j'ai même oublié comment ça se termine tellement je n'ai pas compris. Pourtant, je me suis accrochée, j'ai pris le temps de bien essayer de comprendre les explications qui nous sont données, mais pas moyen, ce fut une lecture laborieuse, où chaque page apporte son lot de complexité supplémentaire. Autant dire que je suis complètement passée à côté des histoires d'échos, et encore plus de l'histoire d'Eulalie Dilleux, et du rôle joué par la corne d'abondance. Je ne sais pas si c'est "normal" d'être passée à côté de toutes ces informations ou si je n'ai pas su saisir les perches tendues. Quoiqu'il en soit, et malgré cette immense déception, l'univers de Christelle DABOS reste toujours aussi riche. Elle a une créativité sans limite et elle dispose d'un talent incomparable pour camper des personnages à la fois intéressants et émouvants. Je ressens de la frustration, son univers est si riche et étendue que j'aurais tellement aimé qu'elle me raconte d'autres histoires sur les autres arches et les esprits de famille. Même sans suspense, sans rebondissements, j'aurais apprécié des dizaines de livres où elle se contente de décrire ce monde mêlant des éléments connus (monde antique, révolution industrielle) à l'imaginaire. La relation entre Thorn et Ophélie est un peu moins explorée dans cet ultime tome. L'intrigue est davantage centrée sur Ophélie et la recherche de son identité, qui est étroitement liée à l'Autre et Eulalie Dilleux. Cela donne un certain suspense à l'ensemble mais dommage que les révélations finales ne soient pas à la hauteur de la tension contenue dès les premières pages du premier tome.

Ma note : 3/5

Challenges :
* Défi lecture 2021 : Consigne 3 - Un livre SFFF - 18/100
 
Je clos cet article consacré à la Passe-Miroir avec beaucoup de perplexité. Très emballée par les premiers tomes qui me laissaient penser que cette saga entrerait dans l'histoire de la littérature française, je suis à la fois déçue, frustrée, par cette dernière lecture. Néanmoins, je retiendrai le talent et la créativité de Christelle DABOS, ainsi que Thorn et Ophélie qui m'auront collé moult frissons.

samedi 18 janvier 2020

Des fleurs pour Algernon - Daniel Keyes

En résumé.

Charlie GORDON présente une déficience intellectuelle, comme l'on dirait aujourd'hui, il est arriéré, comme l'on disait à l'époque où cette histoire a été publiée (1972). Il mène une vie simple mais heureuse, séparé de sa famille mais autonome grâce à son boulot d'homme de ménage dans une boulangerie. Pour autant, son entourage et lui, par ricochet, ont toujours rêvé qu'il soit plus mature. Son quotidien bascule lorsque le Docteur STRAUSS et le Professeur NEMUR mettent au point une nouvelle méthode pour augmenter le potentiel intellectuel de personnes déficitaires. D'abord testée sur une souris de laboratoire, Algernon, l'opération est une réussite puisque l'animal devient en quelques semaines surdoué. Charlie est tout désigné pour succéder à Algernon et être le premier cobaye humain à subir ce genre d'intervention. Après plusieurs semaines d'ascension fulgurante, pendant lesquelles le jeune homme évolue à grands pas, les premiers doutes s'installent : et si les bénéfices de cette opération ne duraient pas ?

Mon avis.

Cela fait désormais plusieurs années que l'on m'a conseillé la lecture de ce livre élevé au rang de classique par bien de critiques littéraires. Malgré tout l'intérêt porté au thème de l'histoire, il m'a fallu du temps pour me le procurer et me plonger dans la vie de Charlie. Je suis heureuse d'avoir enfin croisé sa route, petit livre mais ô combien pertinent et puissant.

L'auteur, Daniel KEYES, ne s'est pas trompé dans ses choix narratifs puisque c'est Charlie lui-même qui raconte sa propre histoire au travers de compte-rendus qu'il rédige à la demande du Docteur  STRAUSS et du Professeur NEMUR, avant et après son opération. Cela est particulièrement efficace dans la mesure où le lecteur bénéficie d'un accès direct aux émotions du protagoniste et à la façon dont il évolue. Ainsi on passe des premières pages très mal rédigées (des tonnes de fautes d'orthographe et de syntaxe, un vocabulaire simple pour des idées simples) aux pages du milieu de livre parfaitement rédigées et exprimant une réflexion complexe. Je dois avouer qu'il est difficile d'entrer dans cette histoire à cause de ces premières pages qui nous déroutent et montrent à quel point notre cerveau est conditionné pour une reconnaissance directe et très visuelle des mots. Ceux-ci, lorsqu'ils sont mal écrits nous heurtent la rétine et cela nous demande un effort supplémentaire pour les déchiffrer. Finalement, pendant ce premier temps du récit, les rôles s'inversent, comme si le lecteur était en situation de handicap puisque sa lecture est rendue compliquée, ce qui est plutôt ironique vu que l'on est en train de lire l'écrit d'une personne qui est elle-même mise à mal par l'écrit. Puis Charlie est opéré et cette fois-ci, nous sommes déroutés par l'incroyable évolution qu'il connaît. Bien sûr, cela n'est pas sans conséquence puisque cette nouvelle compréhension de la vie et de sa vie amène un nouvel éclairage sur sa fragilité affective et émotionnelle. Je me suis vraiment attaché à ce personnage pour qui j'ai éprouvé de la peine, que ce soit avant son opération où il est alors un jeune homme mal aimé, moqué, méprisé et renié par sa famille ou après son opération, où il devient une bête de foire qui doit gérer une multitude de nouvelles émotions en peu de temps, sans tuteur pour l'aider sur cette voie.

De part son thème, Des fleurs pour Algernon est un livre qui interroge. Certaines questions qu'il soulève ont eu peut-être plus d'impact à sa sortie, en 1972, qu'à notre époque car la science a connu certains progrès depuis et des questions d'ordre éthique ont été résolues, mais d'autres points restent d'actualité. Pour moi, l'expérience Charlie GORDON, même si elle est purement romancée (n'oublions pas que ce livre est classé en science-fiction !), soulève trois axes importants :
  • Il y a d'abord la question éthique : est-ce que la science pourrait un jour modifier l'intelligence humaine de façon si spectaculaire, et surtout, est-ce qu'elle en a le droit, même avec le consentement des personnes impliquées ? Et en creux, quel type d'intelligence pourrait-elle modifier ? On le voit, Charlie devient plus intelligent dans le sens où ses capacités de mémoire sont accrues, ainsi que ses capacités à apprendre de nouvelles données, mais sur la plan émotionnel, cela demeure très compliqué pour lui et il subsiste une sorte de décalage entre ces deux types d'intelligences.
  • Ensuite, il y a la question du lien entre intelligence et bonheur. Il semblait être plus heureux lorsqu'il n'avait pas accès à une compréhension fine de son entourage. L'augmentation de ses performances cognitives s'accompagne d'une exigence nouvelle vis-à-vis de lui et vis-à-vis des autres qui semble le faire souffrir, bien que cela le comble sur d'autres aspects.
  • Enfin, ce livre pose la question de l'acceptation du handicap mental, de la déficience intellectuelle par la société. Je pense que les mentalités ont heureusement évolué depuis ces quarante dernières années mais c'est intéressant de se rappeler d'où on partait. Charlie était considéré comme un moins que rien, un animal presque, quelqu'un dont on pouvait rire, et plutôt que de s'accommoder de cette différence, et de partir de là pour encourager d'autres performances, la logique était celle de la réparation, qui atteint son apogée avec l'intervention chirurgicale des deux médecins.
Je n'ai pas de réponses à ces divers questionnements et d'ailleurs je pense que ce n'est pas le lieu pour en débattre, mais j'ai apprécié que cette lecture me pousse à réfléchir à ces sujets-là. Ce n'est pas un texte moralisateur, juste une histoire qui nous donne à penser, au-delà du divertissement premier.

Comme on l'a fait pour moi il y a quelques années, je vous conseille à mon tour cette lecture, très intéressante à plusieurs niveaux : thèmes abordés, choix narratif, émotions suscitées. Qui plus est, l'histoire est très vite lue, accessible, et elle est devenue un incontournable de la littérature anglo-saxonne, alors il n'y a vraiment plus d'excuses pour ne pas vite se la procurer !
Dernières infos.

Des fleurs pour Algernon a été publié en 1972 et compte 252 pages. Ce livre a été adapté à plusieurs reprises et a inspiré plusieurs oeuvres. Je vous laisse faire quelques recherches si cela vous intéresse, tout citer ici serait trop long !

Ma note.
Challenges.