dimanche 30 octobre 2016

Bilan - Octobre 2016

Ce mois-ci, j'ai pu lire 6 livres. Les voici, suivis de mes petits conseils de lecture:


Si vous souhaitez un petit roman plein de délicatesse et rempli de jolis sentiments, je vous conseille La délicatesse.

Si vous préférez voyager et vous plonger dans l'ambiance asiatique, je vous conseille La formule préférée du professeur.

Si vous n'avez pas peur de vous confronter aux cruelles réalités de ce monde, je vous conseille Pesticides. Révélations sur un scandale français.

Si vous avez quelques heures devant vous et l'envie de vous faire du bien, je vous conseille Le liseur du 6h27.

Si vous culpabilisez de ne pas avoir lu de classiques depuis des lustres, je vous conseille Le dernier jour d'un condamné.

Si vous êtes d'humeur à vous plonger dans un petit pavé sans prise de tête, je vous conseille Ensemble, c'est tout.
Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas rendue à la bibliothèque. Ce fut chose faite en milieu de mois. Bon, j'ai un peu craqué car je suis repartie avec 5 romans de taille moyenne pour 4 semaines. Finalement, j'en ai lu 3 sur 5 et j'entame le quatrième aujourd'hui !

Ce mois si, j'ai réalisé mon tout premier Mardi sur son 31 avec Ensemble, c'est tout de Anna Gavalda.

J'ai également répondu au Tag de la rentrée proposée par les éditions Pocket Jeunesse.

Un seul livre, Le dernier jour d'un condamné, m'a permise d'avancer dans le challenge Les 100 livres à lire au moins une fois.
Etant donné que la musique est une autre de mes passions à côté de la lecture et que cela n'apparaît nulle part sur le blog, j'ai décidé de vous laisser en guise d'au revoir à la fin de chaque Bilan un titre qui m'a accompagnée pendant tous le mois. Aujourd'hui, j'ai choisi Miracle Aligner de The Last Shadow Puppets.



Je vous souhaite un excellent mois de Novembre !

vendredi 28 octobre 2016

Le liseur du 6h27 - Jean-Paul Didierlaurent

Couverture Le liseur du 6h27En résumé...

Guylain Vignolles (ou plutôt Vilain Guignol) travaille dans une usine de recyclage de livres invendus: il est chargé tous les jours de nettoyer cette horrible machine qui broie inlassablement tous ces livres que personne n'a choisi d'adopter. Vous comprendrez facilement que notre protagoniste est plus qu'usé par ce travail sans intérêt et aliénant; sans compter l'idiotie de son patron. Pour se consoler, il lit à voix haute tous les matins dans le RER de 6h27 devant des passagers médusés les quelques pages qu'il a pu sauver de la machine infernale. Ces moments de répit vont finir par bouleverser sa vie monotone.

Mon avis...

A force de voir ce livre inonder les étals des librairies (mais si, le fameux livre avec plein de poissons rouges sur la couverture!), j'ai eu envie de le lire. Alors quand je suis tombée dessus par hasard à la bibliothèque, je n'ai pas hésité. Et j'ai bien fait! Voici un livre qui fait du bien, plein de bons sentiments et avec une fin heureuse. J'ai eu plaisir à découvrir cet écrivain, dont l'écriture est douce et subtile. La personnification de la Zestor 500, la fameuse machine, est réussie et ajoute de la profondeur à cette petite histoire qui se lit extrêmement vite. Les personnages dans leur modestie sont tous aussi touchants les uns que les autres. Il est facile de se mettre à leur place, si facile que j'ai été émue tout au long du livre et j'ai eu du mal à leur dire au revoir. J'aurais aimé que ça continue encore un peu. Enfin, j'aimerais ajouter que même si l'ensemble est positif, il y a aussi des passages un peu plus sombres comme la description du milieu du travail de Guylain, qui concerne dans la vraie vie beaucoup d'ouvriers.

Malgré cet avis on ne peut plus positif, je peux comprendre les avis négatifs que j'ai lus à droite à gauche. C'est vrai qu'on se demande parfois si l'auteur n'a pas réuni en une seule histoire plusieurs petits bouts d'histoire qu'il n'a pas réussi à achever. C'est vrai que la fin est attendue. Mais bon, si vous avez quelques heures de train à tuer et si vous avez besoin d'un petit bouquin feel-good, je vous conseille celui-ci!

D'un coup d’œil, les plus, les moins...

+ L'émotion procurée par les personnages
+ L'écriture très douce
+ La fin qui fait du bien

- Plus de pages auraient probablement apporté davantage de profondeur à ce roman
- L'impression d'avoir parfois un patchwork littéraire (plusieurs bouts d'histoire rapiécés)

Dernières infos...

Le liseur du 6h27 est sorti en 2014 et compte 224 pages pour la version brochée.

Je vous glisse ces liens vers deux présentations du livre: ici sur France Inter et ici par l'auteur lui-même. A savoir que Jean-Paul Didierlaurent est avant tout auteur de nouvelles. Il a d'ailleurs obtenu plusieurs prix pour celles-ci.

Ma note...

Alors j'ai longtemps hésité... J'ai vraiment été conquise durant ma lecture mais une fois le livre refermé, le soufflet retombe assez vite. Raison pour laquelle je lui donne 3 fleurs mais les 4 étaient quasiment atteintes...


lundi 24 octobre 2016

Tag de la rentrée

Bonjour à tous!

Aujourd'hui je vous retrouve pour un Tag de la rentrée organisé par les éditions Pocket Jeunesse (lien vers leur page). Le but est très simple: répondre à 14 questions sur le thème de la rentrée en citant à chaque fois un livre. Une question = un point, sachant qu'on ne peut pas citer le même livre deux fois.

Allez hop, c'est parti!

1. Un livre qui se passe dans une école.

Harry Potter à l'école des sorciers
J.K Rowling


Comment ne pas citer l'univers magique d'Harry Potter et de Poudlard dans ce tag ?! Ces livres sont pour moi, comme pour beaucoup de personnes j'imagine, un véritable échappatoire. En particulier les premiers tomes.

2. Un livre qui met en scène un professeur que vous aimez.

Sourde, muette, aveugle: histoire de ma vie
Helen Keller


Helen Keller qui est sourde, muette et aveugle décrit dans son autobiographie sa relation avec Anne Sullivan, son professeur qui l'a accompagnée et l'a aidée à trouver des modes de communication adaptés à ses handicaps. Une relation extrêmement touchante.

3. Un livre où le héros rentre dans la vie active

Absolument dé-bor-dée
Zoé Shépard

Couverture Absolument dé-bor-dée ! Ou le paradoxe du fonctionnaire

J'ai eu un peu de mal à répondre à cette question. J'ai finalement choisi celui-là car le livre tourne autour des pérégrinations d'une jeune femme qui vient d'entrer dans le monde du travail et qui en critique les rouages.


4. Un livre où certaines scènes se passent dans une bibliothèque/librairie

Katarina Bivald


Le titre du livre parle de lui-même... Un charmant livre dans lequel la protagoniste monte une librairie à des milliers de kilomètres de chez-elle. Ce lieu va être l'occasion de beaucoup de bouleversements dans sa vie affective.


5. Un livre avec au moins un livre représenté sur la couverture

Muriel Barbery


Challenge relevé haut la main! Il n'y a pas un livre mais cinq!

6. Le premier livre que vous avez lu/que vous allez lire une fois vos vacances terminées

Alexander Mc Call Smith

Couverture Les Chroniques d'Edimbourg, intégrale, tomes 1, 2 & 3

Je me souviens avoir entamé à la rentrée le tome 2 des Chroniques d'Edimbourg intitulé Edimbourg Express. Une lecture facile, sans prise de tête et qui ne demande pas beaucoup de réflexion. Même si ce n'est pas la lecture du siècle, c'est parfait pour la rentrée qui est un moment toujours un peu stressant.


7. Un livre "One shot" de plus de 500 pages.

Joël Dicker


Il compte 857 pages!

8. Un livre que vous avez lu pour l'école et que vous avez adoré.

Des souris et des hommes
John Steinbeck


C'était il y a bien des années, quand j'étais au collège. Je ne me souviens plus du tout de l'histoire mais je me souviens avoir adoré. Il est temps que je le relise pour pouvoir le redécouvrir et le chroniquer ici.


9. Un livre avec une belle histoire d'amitié.

Stieg Larsson

Couverture Millénium, tome 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Pour l'amitié qui lie Mickael Blomkvist et Lisbeth Salander. Certes, il y a des passages où l'amitié se transforme en amour mais au fil des tomes, c'est plus l'amitié qui l'emporte.


10. Un livre avec un personnage "intello".

Je suis à l'Est
Joseph Schovanec


Bon, c'est plutôt une autobiographie. Joseph Schovanec est autiste Asperger et est doté d'une intelligence qui n'a toujours pas fini de me surprendre. Du coup, on ne peut pas vraiment parler de "personnage" mais bon, j'espère que ça passe quand même...


11. Un livre qui est la réécriture d'un classique.

La nuit de Valognes
Eric-Emmanuel Schmitt


Une pièce de théâtre qui est en fait la réécriture de Dom Juan. J'ai lu ce livre pour le bac de Français, donc ça commence un peu à dater et je ne pourrais plus vous en parler avec beaucoup de détails. Je me souviens juste avoir bien aimé.

12. Un livre qui se déroule au 19ème siècle


Victor Hugo

Couverture Le dernier jour d'un condamné

Un formidable classique contre la peine de mort. Il a été publié en 1829.

13. Un livre avec une carte

 Alors là je sèche! J'ai beau retourner la question, je ne trouve aucun livre dans ma bibliothèque qui rentre dans cette catégorie.

14. Un livre avec un titre en anglais

Street Corner Society
William Foot Whyte

Afficher l'image d'origine

Une étude sociologique menée dans les années 40 auprès de jeunes italiens organisés en "gang" occupant des quartiers de Boston.


Bon, pour un premier tag, je suis plutôt contente! 13 points sur 14!

Et vous, qu'auriez-vous répondu?

jeudi 20 octobre 2016

Pesticides. Révélations sur un scandale français - Fabrice Nicolino, François Veillerette

Afficher l'image d'origineEn résumé...

Il me semble que le titre résume à lui tout seul le contenu de ce livre documentaire. François Veillerette et Fabrice Nicolino analysent ici les divers scandales qui entourent les pesticides. D'abord leur danger pour la santé de ceux qui les utilisent, les agriculteurs, mais également des consommateurs qui en retrouvent des traces dans leur alimentation. Puis les jeux de pouvoir et d'alliance qui ont permis aux grands de ce monde - industriels, hommes politiques, lobbyistes, commerciaux - de les rendre indispensables et de taire la vérité sur leur nocivité. Les deux auteurs nous livrent une quantité d'anecdotes qui n'ont pas fini de vous faire grincer des dents.

Mon avis...

Fabrice Nicolino signe de nouveau ici, avec son camarade François Veillerette, une nouvelle enquête ô combien intéressante, choquante et surtout scandaleuse. Voici un livre à mettre entre toutes les mains afin de saisir toute l'ampleur de la catastrophe que sont les pesticides. Bien sûr, l'impact sur la santé de ces saletés est abominable. Mais ce qui est encore plus dérangeant est ce sentiment de n'être protégé par personne, et surtout pas par l'Etat qui, malgré le nombre incalculable d'instituts/associations/conférences, s'allie aux industriels et lobbies des produits phytosanitaires, pour être polie. On se demande comment faire confiance à la haute administration si celle-ci est déjà si peu efficace et si malhonnête dans un cas comme celui des pesticides. Ce qui est également révoltant est que nous n'avons plus le choix: ces produits sont absolument partout et ont allègrement infiltré les cours d'eau, les sols et nos aliments. Et après on s'étonne de l'augmentation des personnes présentant un cancer ou une maladie neurodégénérative...

Le livre est assez complexe, de part le nombre de personnages et d'institutions qui gravitent autour du marché des pesticides. Cependant, on sent bien l'effort des auteurs pour rendre le tout accessible. L'humour noir et l'ironie sont très présents. Comment ne pas rire jaune quand on s'attaque à ce genre de sujet? Même si on ne saisit pas toujours ce qui nous est raconté, l'essentiel se comprend facilement et chaque page nous énerve un peu plus. Mais rassurez vous, un glossaire reprenant tous les noms cités ainsi que les acronymes est présent à la toute fin. Dans tous les cas, je souligne une fois de plus le travail qui est derrière ce texte. Les arguments ne sont pas lancés en l'air mais sont étayés par des faits, des chiffres, des résultats d'études scientifiques. En bref, un documentaire remarquablement bien documenté.

Certains faits se recoupent avec "Un empoisonnement universel. Comment les produits chimiques ont envahi la planète" Mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal!

D'un coup d’œil, les plus, les moins...

+ Un documentaire aux allures d'enquête policière
+ Le ton ironique et faussement drôle des auteurs
+ La qualité et la précision des arguments avancés
+ Le sentiment d'apprendre
+ La somme des connaissances mobilisées pour rendre la démonstration la plus exacte possible

- Beaucoup de noms de personnes et d'institutions qui rendent parfois le livre complexe (mais c'est aussi dû au sujet)

Dernières infos...

Ce livre a été publié en 2007 et compte 384 pages pour la version brochée.

Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous conseille d'écouter une émission sur France Inter intitulé "Pesticides, quand les victimes se rebiffent", dont voici le lien.

Ma note...


dimanche 16 octobre 2016

La formule préférée du professeur - Yoko Ogawa


En résumé...

Une femme de ménage est envoyée chez celui qu'on nommera tout au long du livre le professeur (de mathématiques). Ce pauvre homme souffre d'amnésie - du moins il oublie tout au bout de 80 minutes - et est obligé d'épingler à sa veste tout un tas de pense-bête pour se tenir au courant de sa situation, dès que le décompte redémarre. Il n'en reste pas moins un féru des mathématiques. Rapidement la jeune femme se lie d'amitié avec lui et amène son fils, Root, sur son lieu de travail. Va alors se nouer une relation d'amitié indéfectible entre le vieil homme, le petit garçon et la maman. Une amitié où les nombres et les calculs ne sont jamais bien loin...

Mon avis...

La formule préférée du professeur m'a laissé une impression assez compliquée à définir. Il s'agit d'une lecture agréable mais je ne vais pas en garder un souvenir impérissable. Les faits sont plutôt bien narrés, même s'il n'y a pas de grands rebondissements. C'est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à de l'action dans ce livre! C'est une belle relation qui unit les trois protagonistes mais elle ne m'a pas vraiment marquée. De même, certains passages qui ont trait au base-ball, plutôt longuement décrits, cassent le rythme et ont fini par m'ennuyer car je n'ai aucune connaissance dans ce sport! Sans pouvoir approfondir, je dirais que l'ambiance est très japonaise, très contemplative, les valeurs des personnages sont poussées à l'extrême. On ne connaît pas les prénoms des personnages principaux; ils sont seulement désignés par leur caractéristique. Même Root n'est qu'un surnom: "racine carré" (en anglais) parce qu'il porte toujours une casquette et que sa tête est plate. Ce détail n'est pas du tout dérangeant mais cela confère une dimension particulière à l'histoire. Du coup, un bilan plutôt "mouais bof" se dégage de ma lecture. Néanmoins, le point positif est qu'il n'y a pas tant de maths que ça. J'avais peur d'être interrompue toutes les deux pages par des formules complexes ou par des réflexions sur les nombres mais ce n'est pas le cas. Heureusement car j'aurais vite été perdue! En revanche ce qui est intéressant est que les chiffres sont décrits comme des œuvres d'art. On sent bien que ce sont les seuls amis du professeur et qu'ils en deviennent presque humains.

D'un coup d’œil, les plus, les moins...

+ Pas beaucoup de mathématiques
+ L’authenticité et les valeurs des personnages (solidarité, entraide, altruisme, tendresse)
+ La douceur et le calme émanant de l'histoire
+ La vision des chiffres (ce sont des amis et non des ennemis)

- Certains passages un peu trop longs et ennuyeux
- Manque d'un ou deux rebondissements supplémentaires

Dernières infos...

Ce livre a été publié en France en 2005 et compte 245 pages pour la version poche.

Ma note...


jeudi 6 octobre 2016

La délicatesse - David Foenkinos

Couverture La délicatesseEn résumé... 

Nathalie et François s'aiment depuis 7 ans et ne sont qu'au début de leur vie à deux. Mais leur destin va basculer lorsqu'un Dimanche pluvieux, François meurt dans un accident. Nathalie est alors effondrée, déboussolée et perdue dans ce quotidien qu'il faut petit à petit réinvestir. C'est toute seule et noyée dans le travail qu'elle décide prudemment de se reconstruire. Une rencontre va hâter ce cheminement vers le renouveau.

Mon avis...

Je pense que la force de ce livre n'est pas dans son histoire mais dans la façon dont les personnages et les sentiments sont décrits. L'écriture de David Foenkinos est très agréable et très subtile. Il s'attache à créer des personnages profonds, si bien que nous ne sommes pas dans une histoire d'amour banale et superficielle. Nathalie et Markus sont des personnages extrêmement délicats et sensibles. Nathalie séduit par sa discrétion et ses pulsions originales. On se met à sa place alors qu'elle est finalement peu décrite. Markus est gauche avec les femmes mais c'est ce qui lui donne son charme. Ce qui les unit est la tendresse et la délicatesse, la douceur des gestes mesurés et attentionnés. Autant de sentiments positifs était la seule chose qui pouvait aider Nathalie. A l'inverse, Charles souffre car il manque de délicatesse: il est simplement gouverné par des instincts primaires et sa palette de ressentis n'est pas aussi sophistiquée. De plus, les chapitres sont entrecoupés par des petites réflexions ou précisions qui sont pour certaines assez drôles et qui permettent d'ancrer le récit dans le réel (par exemple, ce que Nathalie a commandé au restaurant, un article qu'a lu Markus dans le journal, etc).

C'est la deuxième fois que je lis La délicatesse. Avant de me lancer dans ma première lecture, j'avais vu le film et je vous déconseille de faire ça! Les images d'Audrey Tautou et de François Damiens incarnant Nathalie et François ne m'ont pas quittée et cela a très certainement faussé mon analyse des personnages. J'aurais aimé construire ces deux personnages. C'est d'autant plus difficile de se détacher du film que celui-ci est remarquable et fidèle au livre.

La note pour ce livre sur Livraddict est de 14.9 et j'ai pu lire par mal de critiques négatives sur la blogosphère. Je dois dire que je ne comprends pas très bien car c'est une histoire vraiment réussie qui se lit pour la beauté des mots, et non pas pour son originalité.

D'un coup d’œil, les plus, les moins...

+ La délicatesse, la subtilité et la bienveillange des personnages
+ La délicatesse des mots de l'auteur
+ La délicatesse des relations qui unissent les divers protagonistes (que ce soit François/Nathalie ou Markus/Nathalie)
+ Les chapitres brefs et concis


- J'ai beau chercher, je n'en trouve pas...

Dernières infos...

La délicatesse a été publiée en 2009 et compte 210 pages.

Comme je le disais précédemment, cette belle histoire a été adaptée dans un film éponyme, sorti en 2011.

Ma note


samedi 1 octobre 2016

Bons baisers de Cora Sledge - Leslie Larson

Résumé...

Tout commence lorsque les enfants de Cora Sledge décide de la placer en maison de retraite, invoquant l'incapacité de leur mère à rester seule... Mais la vieille dame compte bien ne pas se laisser faire! Certes, elle est un peu en surpoids. Certes, elle aime bien boire des verres de temps en temps (et pas que du jus de pomme). Certes, elle se penche facilement sur les anti-dépresseurs lorsque ça ne va pas. Cependant, elle n'est pas sénile! Elle ne rentre pas seule en maison de retraite puisqu'elle est accompagnée de son cahier, qui va vite devenir son journal intime et comme tout bon journal intime qui se respecte, son exutoire. Le lecteur suit les aventures hors du commun de Cora, elle qui fait tout pour sortir de cette prison. A cela sont ajoutées ses confessions: elle profite des journées ennuyeuses pour raconter son passé et mieux l'accepter. Ce séjour est finalement très mouvementé car évidemment, je ne vous dis pas tout...

Mon avis...

Bons baisers de Cora Sledge est une lecture très agréable, sans prise de tête et qui se lit très vite. Grâce au journal intime et donc à la narration à la première personne, je suis passée par toutes les émotions. Cora est un personnage plein d'humour, extravertie et extravagante mais elle n'a pas eu une vie facile (je vous laisse le découvrir). Ces blessures du passé viennent nuancer nos premières impressions d'un caractère jovial. On aperçoit alors une dame fragile et sensible, qui se laisse encore bercer par de vieux rêves. Son écriture est très touchante et on ne peut qu'éprouver de la sympathie, voire de la peine à son égard. En effet, il semble que le sort semble s'acharner sur elle. D'ailleurs c'est un peu ce qui m'a dérangée pendant ma lecture: les événements négatifs dans la vie de Cora s'enchaînent et on a bien l'impression qu'elle n'aura toujours connu que la souffrance. Il n'y avait, à mon avis, pas besoin d'autant de points noirs dans son histoire qui était déjà touchante. J'ajouterais qu'on ne s'ennuie pas pendant la lecture: tout un tas de nouveaux faits, passés ou présents, jalonnent le quotidien un peu fade de l'octogénaire. Souvent, le piège de ce genre de livres est de tourner en rond. Ici, les choses sont plutôt bien amenées et rythment assez bien le récit.

Je décide de lui accorder trois fleurs car bien que j'aie beaucoup apprécié ce livre, il manque à mon sens un peu plus de profondeur pour arriver au stade supérieur. Je veux dire par là que je ne me suis pas dit Whaou en refermant le livre. Et ça tombe bien puisque je pense que ce n'était pas le but de l'auteur. Et puis c'est bien ce qu'on aime dans ce genre d'histoire, lâcher prise et ne plus penser à rien.

D'un coup d'oeil, les plus, les moins...

+ Un personnage principal attachant
+ Des rebondissements
+ Une écriture fluide                              
+ L'analyse de sentiments variés

 - Trop d'éléments négatifs tuent les éléments négatifs

Dernières infos...

Ce livre a été publié en 2012 et compte 476 pages pour la version poche.

Ma note