tag:blogger.com,1999:blog-43518534059939428622024-03-13T15:25:04.816+01:00Les Liaisons LivresquesLes Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.comBlogger306125tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-31108506417726055002022-12-27T21:21:00.001+01:002022-12-27T21:21:12.276+01:00Ramsès - Christian Jacq<div style="text-align: left;"><span style="color: #ffa400;"><span style="font-size: large;"><b><u>TOME 1 :</u> Le fils de la lumière</b></span></span></div><div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6MUAH1iMOgGnmjrvqEttvhAL10Tl6l8YA5bkE9PLZOTlJWjMYKe_JMuI4JhzsEoq9n22UOE_SJHcpxJfRQk3hkKKaeXlverPwFTVtpv1uMFOqmTY1f228CbAu54cpaicfXmxQKwiwbne4pniT4K4xOVblzSNv6W5EcilkR6R9OvMwCPX1AytmXNJOPA/s400/couv24466836.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="242" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6MUAH1iMOgGnmjrvqEttvhAL10Tl6l8YA5bkE9PLZOTlJWjMYKe_JMuI4JhzsEoq9n22UOE_SJHcpxJfRQk3hkKKaeXlverPwFTVtpv1uMFOqmTY1f228CbAu54cpaicfXmxQKwiwbne4pniT4K4xOVblzSNv6W5EcilkR6R9OvMwCPX1AytmXNJOPA/s320/couv24466836.jpg" width="194" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>En résumé :</b></u></span> Encore adolescent, Ramsès se distingue par son intelligence, son humilité, son courage et l'admiration qu'il voue à son père, le pharaon Séthi. Des qualités qui pourraient faire de lui le futur chef de cette Égypte grandiose et prospère. Seulement, ce n'est pas Ramsès qui est destiné à cette fonction suprême mais l'aîné, Chénar. Ce dernier voit en Ramsès un ennemi, quelqu'un qui pourrait menacer son accès au trône. Il est également jaloux de ce cadet dont la beauté attire les plus belles filles de Memphis, ville qui accueille le palais royal. Pourtant, malgré l'hostilité des uns et des autres, Ramsès trace sa route, assisté par ses fidèles amis, Améni, Sétaou et Moïse. Séthi va progressivement s'intéresser à ce fils valeureux et va l'éveiller petit à petit au rôle d'un pharaon, si bien que Ramsès est finalement désigné comme le successeur de Séthi. Cette décision n'est pas pour plaire à Chénar qui va tout faire pour éliminer son frère en s'entourant des bonnes personnes. A la mort de Séthi, Ramsès accèdera au trône, mais il y accèdera seul. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Mon avis :</b></u></span> Cela fait un moment que j'entends parler de Christian JACQ et de son œuvre littéraire colossale qui retrace les périodes marquantes de la civilisation égyptienne. Adepte des romans historiques qui mélangent faits réels et fiction, j'étais sûre que la saga sur Ramsès me plairait, si bien que j'ai acheté les cinq tomes d'un coup dans une recyclerie. Ce premier tome ne m'a pas déçue, loin de là. Toutes les conditions sont réunies pour que l'on s'immerge facilement dans cette saga : des descriptions qui nous font voyager, des personnages mémorables, des rebondissements, du suspense, de la romance... En suivant le parcours de Ramsès, on pénètre dans un moment fort de l'histoire de l’Égypte. Grâce aux voyages qu'il effectue avec son père dans les différentes régions contrôlées par le pharaon, on assiste aux modes de vie des populations de l'époque, ainsi qu'à la construction d'édifices majestueux destinés à traverser les siècles. Ce bon dans le temps est très appréciable, on a l'impression de vivre à l'époque de Ramsès, comme si on pouvait toucher du doigt cette époque si particulière de l'Histoire. Loin d'être rébarbatif, ce premier tome est aussi le récit d'un homme, Ramsès, auquel on s'attache, ne serait-ce que pour sa sincérité, son honnêteté et sa fidélité à ses amis. Les intrigues occasionnées par les autres personnages rythment l'histoire et apportent ce côté plus romancé qui nous tient en haleine. N'ayant quasiment aucune connaissance scientifique sur cette période, je n'ai pas su faire la part des choses entre ce qui est de l'ordre de la fiction et ce qui appartient à l'Histoire. Sur le site de Christian JACQ, on peut lire certains commentaires de lecteurs qui s'offusquent de la très large liberté prise par l'auteur pour retracer la vie de Ramsès. Certes, le passage sur la rencontre avec Homère m'a laissé un peu perplexe, mais pour le reste je ne saurais dire si la marge d'interprétation est si importante que ça. Quoiqu'il en soit, j'ai apprécié cette lecture qui a eu le mérite de m'apprendre deux trois trucs sur l’Égypte ancienne, qui m'a mis plein d'images dans la tête et qui a su me maintenir en haleine jusqu'à la dernière page. Rien que pour cela j'ai hâte de me plonger dans le second tome.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Challenges :</b></u></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="color: #741b47;"><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : 42/100</span></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-6838390150510367562022-12-17T12:25:00.001+01:002022-12-17T12:25:15.539+01:00Les nuits de laitue - Vanessa Barbara<div style="text-align: left;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>En résumé.</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUw_GphOPqjtJk1ZX1qjX4hoYgXnG4wv6JFHFWCX56ElsHMbFdyfKcLg_lrwIEHFftwe0EJW3JPPeQtdVCiESPUuk8YudI2w5fMiSFwuAhy8Qe8C6pVhb_WCvVAU4ADyq5REecUhsc8Ptl6aPI7oWdCUFAYafJHeey6F_IZwbrvFzH1b7oZLcV06_3KA/s334/M02843047145-large.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="334" data-original-width="220" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUw_GphOPqjtJk1ZX1qjX4hoYgXnG4wv6JFHFWCX56ElsHMbFdyfKcLg_lrwIEHFftwe0EJW3JPPeQtdVCiESPUuk8YudI2w5fMiSFwuAhy8Qe8C6pVhb_WCvVAU4ADyq5REecUhsc8Ptl6aPI7oWdCUFAYafJHeey6F_IZwbrvFzH1b7oZLcV06_3KA/s320/M02843047145-large.jpg" width="211" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Otto et Ada ont vécu une histoire d'amour fusionnelle dans leur maison jaune perchée tout en haut d'une colline. Ayant décidé de ne pas avoir d'enfants, ils ont vécu l'un pour l'autre, partageant, au fil des jours, leur passion pour le chou-fleur à la milanaise, les documentaires animaliers et le ping-pong. Si Otto est devenu un petit vieux plutôt acariâtre et renfrogné, Ada était tout son contraire, une femme extravertie toujours mêlée aux activités du quartier. Lorsque celle-ci meurt soudainement, c'est un grand vide qui habite désormais la maison jaune. Otto, incapable de tourner la page, repense aux souvenirs heureux. Amateur de romans policiers et de faits divers, il ne peut s'empêcher d'imaginer qu'Ada a été victime d'un coup monté. Tout en restant confortablement assis dans son fauteuil, il mène son enquête en prêtant une attention soutenue aux bruits provenant de son voisinage loufoque.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Mon avis.</span></b></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je pense que je ne me serais pas spontanément dirigée vers ce livre si je n'avais pas eu envie de remplir une des catégories de mon Défi lecture 2022, celle de l'auteur sud-américain. J'ai souvent été déçue par les bouquins des éditions Zulma, que je trouve toujours un peu perchés et ennuyants. Celui-là, même s'il contient quelques scènes cocasses qui prêtent à sourire, ne m'a pas non plus emballée. A vrai dire, je l'ai refermé il y a des déjà plusieurs semaines, et il n'en subsiste déjà plus grand chose...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><b><u>Les nuits de laitue</u></b></i> offrent trois dimensions de lecture : la dimension comique grâce à la mise en scène de personnages aux habitudes plutôt étranges, la dimension tragique avec Otto qui a perdu sa femme et peine à faire son deuil et la dimension policière avec cette enquête autour de la mort d'Ada. Si les dimensions comique et policière sont souvent mises en avant dans la quatrième de couverture ou dans les chroniques que j'ai pu lire ça et là, j'ai trouvé que c'était la dimension tragique qui était la plus développée dans ce récit. On y découvre un Otto complètement désemparé pour qui il est difficile de vivre sans Ada. Chaque page est imprégnée de son souvenir, chaque phrase fait écho à la femme qu'elle était. L'image que j'ai d'Otto est celle d'un homme cloué à son fauteuil, incapable de se mouvoir tant il est privé de sa seule raison de vivre, Ada. C'est en cela une émouvante évocation de la perte d'un être cher et des ravages qu'elle peut causer chez ceux qui restent. J'ai été sensible à ce personnage qu'est Otto, mais encore plus aux émotions qui le traversent. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La dimension comique est plutôt bien traitée aussi. En début de récit, chaque chapitre est consacré à la description d'un des voisins d'Otto. J'ai bien aimé le personnage du facteur qui se trompe tout le temps dans la distribution de son courrier, mais aussi celui du pharmacien qui est obsédé par les effets secondaires des médicaments, ou encore celui du japonais frappé d'Alzheimer et qui a longtemps cru que la Seconde Guerre Mondiale n'était pas terminée. Il y a aussi la secrétaire débordée par sa machine à écrire et par ses chiens qui lui refont tout son intérieur à coups de morsure et l'anthropologue fraîchement mariée mais dont le mari est toujours en déplacement. Cette galerie fantasque de personnages apporte un peu de lumière à la peine d'Otto et donne l'image d'un quartier animé, comme en marge du monde tant la fantaisie a tendance à se faire rare. Certaines de leurs petites habitudes nous font sourire. Ce côté loufoque se retrouve souvent dans les romans étrangers, alors que les romans français sont toujours un peu plus sérieux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je suis en revanche complètement passée à côté de la dimension policière. Je n'ai pas bien compris où voulait en venir l'auteur avec la présence de ce meurtre dans l'intrigue. Qui plus est, il faut attendre plusieurs chapitres pour comprendre qu'il y a quelque chose de louche qui s'est passé dans ce quartier. On ne comprend d'ailleurs pas pourquoi cela intervient si tard dans le récit. Cette dimension un peu bancale, qui tombe comme un cheveu sur la soupe gâche pour moi la totalité du livre. On sent bien que c'est l'aboutissement de l'intrigue, mais c'est raté, alors il ne reste plus que les deux autres dimensions qui ne suffisent pas selon moi à faire un bon roman. C'est là le côté un peu inabouti que je reproche parfois aux bouquins des éditions Zulma. Tous les ingrédients sont réunies pour une lecture agréable, mais la recette manque de piquant ou les ingrédients ne sont pas bien incorporés, et j'ai souvent l'impression de passer à côté du message de l'auteur, ou du dénouement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà donc un roman particulier, truffée de bonnes intentions mais dont le dénouement est trop fragile pour être apprécié. J'ai donc achevé ce livre avec une légère amertume, déçue d'être passée à côté de ce roman qui fut pourtant primé premier roman étranger en 2015. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjNtw-n14kt8cEw3ZwydN6dquW18A8-L5hs0H5Tp0Y-8jigzxiUZRF0djGgbhiEnVQPS1ObuGDqr-lucsOFcEl4J9FVajrLrkc-AUBoGzPmNo1HvYzDAz0kQP1d1KVqQR11zVIoJQZLk47yudwlP1T2cdo8QpvpzZxQz17MHHf4LMrN0EfwoKvDF4TRA/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjNtw-n14kt8cEw3ZwydN6dquW18A8-L5hs0H5Tp0Y-8jigzxiUZRF0djGgbhiEnVQPS1ObuGDqr-lucsOFcEl4J9FVajrLrkc-AUBoGzPmNo1HvYzDAz0kQP1d1KVqQR11zVIoJQZLk47yudwlP1T2cdo8QpvpzZxQz17MHHf4LMrN0EfwoKvDF4TRA/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>Dernières infos.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i><u>Les nuits de laitue</u></i></b> a été publié en 2015 et compte 223 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Ma note.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-_LobGbPb8yVRqeO01YSTqK91aJArENY5TRvRwdSkYMewA4x8FC9fCDrOkZjPFxh_4HvFjCKh_Q5atLz5R79VPy4q8RKwJ9lcHPsfMvizHTTKQOqj1xZXFzi5b5Hw1YFdu0H2860VkLMRJAow7t2vsAD_NvTAA2OFVTdUYvQSRfWC23bzvlYspozv7Q/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-_LobGbPb8yVRqeO01YSTqK91aJArENY5TRvRwdSkYMewA4x8FC9fCDrOkZjPFxh_4HvFjCKh_Q5atLz5R79VPy4q8RKwJ9lcHPsfMvizHTTKQOqj1xZXFzi5b5Hw1YFdu0H2860VkLMRJAow7t2vsAD_NvTAA2OFVTdUYvQSRfWC23bzvlYspozv7Q/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>Challenges.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="color: #741b47;"><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : 41/100</span></div><div style="color: #741b47;"><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 12 - Auteur d'Amérique latine ou d'Amérique centrale - 39/100</div></span></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-78453106067304968132022-11-13T13:13:00.000+01:002022-11-13T13:13:21.836+01:00Apaiser nos tempêtes - Jean Hegland<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiejj8ywovjF4q66xSUgDDstNtRZnJ3HThkYeFMLbRFZuj5Z_8Zp9GuMZoPuXl-SMLLgrBEj9SmV6kJk8qXL8OM6TETHY34h3d7vR08llLRkoc_xA9wtEvr1-92Vim7V01lYR9WiTrM2lkgch5ToMY-i6eFT1ArLwm2ffiq0LgROjbYtEMFN2Eel_Uz0Q/s592/couv72073421.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiejj8ywovjF4q66xSUgDDstNtRZnJ3HThkYeFMLbRFZuj5Z_8Zp9GuMZoPuXl-SMLLgrBEj9SmV6kJk8qXL8OM6TETHY34h3d7vR08llLRkoc_xA9wtEvr1-92Vim7V01lYR9WiTrM2lkgch5ToMY-i6eFT1ArLwm2ffiq0LgROjbYtEMFN2Eel_Uz0Q/s320/couv72073421.jpg" width="216" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;">États-Unis, époque contemporaine. Cerise et Anna sont deux femmes que tout oppose. Une étudie la photographie et a un train de vie plutôt confortable, tandis que l'autre se cherche et est issue d'une famille moins aisée. L'une est très sensible, cherche à exprimer la complexité de l'âme humaine dans ses photos, l'autre est introvertie et n'a quasiment aucune relation sociale. Pourtant, ces deux femmes vont vivre un même événement : une grossesse indésirée. L'une va décider d'avorter alors que l'autre va faire le choix de garder le bébé et de l'élever seule. Le parcours de ces deux femmes est raconté sur des décennies, mis en parallèle, pour peut-être, finir par se rejoindre pour apaiser leurs tempêtes intérieures.<br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je suis tombée sur ce livre il y a quelques mois, un peu par hasard au fur et à mesure de mes pérégrinations sur Livraddict. En ce moment, le thème de la maternité m'intéresse, et ce livre semblait correspondre à mes attentes, suivre la vie de deux femmes, une qui a fait le choix de mettre au monde son bébé, l'autre qui a fait le choix d'avorter. A la lecture de la quatrième de couverture, je pensais suivre l'une avec dans sa vie un ou des enfants, et l'autre sans enfant. En fait, les deux vont finir par avoir des enfants, et la question n'est pas celle d'une vie avec ou sans enfant mais plutôt celle de la maternité dans son acceptation la plus large, des premiers instants de vie à la période difficile de l'adolescence. Quoiqu'un peu déçue par le décalage entre ce que je projetais et ce qu'est le livre en réalité, je peux d'ores et déjà vous dire qu'<u><b><i>Apaiser nos tempêtes</i></b></u> est un livre puissant, souvent éprouvant sur le plan émotionnel, et dont on ne ressort pas indemne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">S'il est si puissant, au-delà des parcours de vie de Cerise et d'Anna, c'est grâce au style d'écriture de Jean HEGLAND. Sa plume est tellement sensorielle. Quand on se plonge dans cette histoire, ce sont tous nos sens qui sont mis en alerte : la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et peut-être même le goût. Quand je repense à ma lecture, c'est un film qui me revient en mémoire, je vois des scènes se dérouler devant mes yeux, accompagnées de sons, d'une odeur qui se dégage. La description des lieux photographiés par Anna y est pour beaucoup. La lumière est omniprésente dans ce roman, elle appuie les ressentis des deux protagonistes, nous plonge dans une ambiance particulière et est indissociable des événements vécues par les jeunes femmes. Ainsi chaque passage est ancré dans un environnement si bien décrit qu'on a l'impression d'y être, et l'on rentre complètement en symbiose avec les personnages principaux. La puissance de ce roman vient également de son ancrage dans la vie réelle de femmes américaines qui se retrouvent face à ce choix cornélien : garder son bébé ou avorter. Les questions politiques sont abordées avec subtilité. Elles influencent les jeunes femmes, elles font partie de leur choix, même implicitement, elles font partie du décor, mais ne sont jamais dénoncées ouvertement. Ainsi, une scène est décrite avec les anti-avortements manifestant devant une clinique qui pratique l'avortement. A l'inverse Cerise tombe sur une association (secte ?) qui la convainc de garder son enfant, au nom de la protection absolue de la vie. L'auteur de donne pas son avis, elle présente juste deux situations et laisse le soin au lecteur d'analyser les arguments des deux camps. La question de l'éducation d'un enfant au sein d'une famille monoparentale est également explorée, tout comme celle de la vie des femmes qui se retrouvent sans toit, sans argent, sans famille. De part tous ces aspects, <u><b><i>Apaiser nos tempêtes</i></b></u> est incroyablement riche, et donne matière à penser, à réfléchir mais aussi à s'émouvoir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le fil rouge de ces deux intrigues est celui de la maternité, mais aussi celui de la condition de mère, de femme. Deux parcours qui s'opposent, deux milieux sociaux différents, mais les mêmes interrogations. L'auteur oppose les destins de ces deux femmes pour en faire ressortir ce qui les lie intrinsèquement, ce qui lie en réalité chaque femme. C'est beau mais c'est aussi parfois très difficile à lire. Le regard porté sur ces deux personnages est incroyablement détaillé et réaliste. Cerise et Anna pourraient être n'importe quelle femme croisée dans la rue. Des femmes qui se battent avec ce qu'elles sont, qui se battent pour que leur progéniture soit la plus épanouie possible. La maternité est abordée sans détour, elle apparaît comme une nécessité pour les deux femmes mais l'on mesure à quel point il est difficile de devenir mère, de l'accouchement à la période de l'adolescence. Dans l'introduction, Jean HEGLAND fait part de son bonheur d'être devenue mère et de la nécessité de mettre en avant le thème peu exploité de la maternité en littérature, ce qui est plutôt paradoxal car elle signe un roman aux passages très sombres qui aurait plutôt tendance à saper l'envie d'avoir un enfant. J'ai d'ailleurs trouvé que l'histoire de Cerise versait un peu trop parfois dans l'extrême et le mélodramatique. Certes, les événements qu'elle doit endurer sont une réalité pour bien des personnes mais peut-être qu'une telle violence, si extrême n'avait pas sa place dans ce roman déjà si profond. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas pu m'empêcher de tourner les pages à la vitesse de la lumière, avide de connaître l'histoire de ces femmes, envoutée par les images suggérées par l'auteur et troublée par toute l'émotion contenue dans ce texte si bien rédigé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici un roman essentiel sur la femme, sur la mère et sur la maternité. Si vous n'êtes pas sensible à ces thèmes, je vous encourage quand même à vous tourner vers ce livre dont la richesse est telle que vous ne pourrez qu'être emportée par le destin des ces deux femmes, à la fois si ordinaires et si extraordinaires. Séduite par cette plume que je ne connaissais pas, je me tournerai peut-être prochainement vers son premier roman, <b><u><i>Dans la forêt</i></u></b>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKI-wQUft85K19v1ena6YxYEnJzgI7TnCZv3NaNlPQb_wLWOEdBr7ymt4vZjBUUNUxE37q5HF5RRhllV4bOhNKYnt-zTTSdhAS3VsTADv2BbxyPS8hb0nE0BcHknruTx_lGyxShKMhiJMSIwQQ9vIiWDPZerx3kq2utToUYOPeIRGhVvl_gx8dl2fBvg/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKI-wQUft85K19v1ena6YxYEnJzgI7TnCZv3NaNlPQb_wLWOEdBr7ymt4vZjBUUNUxE37q5HF5RRhllV4bOhNKYnt-zTTSdhAS3VsTADv2BbxyPS8hb0nE0BcHknruTx_lGyxShKMhiJMSIwQQ9vIiWDPZerx3kq2utToUYOPeIRGhVvl_gx8dl2fBvg/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u><b><i>Apaiser nos tempêtes</i></b></u> a été publié en 2021 et compte 556 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvaUkSRJPUHYc9vvkfP45clQwIn7RScoQOLt3Wo4AvIXe1yDmnXZpXui60Xhcez-PfjRIeJhFI84rUnB_rS5JxcUsLEhQYbk-f_PIDc2epSBFCz_riFBf4XhZ6W0_a2NVUaTu46hjXNGOdkbMlPhlT-jgCFKr6ggPe3luL5Kr-GeTvS0Wc2ROPgFRc-A/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvaUkSRJPUHYc9vvkfP45clQwIn7RScoQOLt3Wo4AvIXe1yDmnXZpXui60Xhcez-PfjRIeJhFI84rUnB_rS5JxcUsLEhQYbk-f_PIDc2epSBFCz_riFBf4XhZ6W0_a2NVUaTu46hjXNGOdkbMlPhlT-jgCFKr6ggPe3luL5Kr-GeTvS0Wc2ROPgFRc-A/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Challenges.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><span><span><div><div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div><div><div><div><div><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : 39/100</span></div><div><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 1 - Livre contenant plus de 500 pages - 37/100</div></span></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></span></span></span></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-58314960231883516452022-10-31T11:40:00.002+01:002022-10-31T11:46:40.446+01:00Petit pays - Gaël Faye<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">En résumé.<br /></span></b><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKO_RI3z7lhVgevciO5FEye-auU0GaZQTAciPX0puLjyGNf7vEvBH4t8i_N2GTXlxCygP9NaLIxK9NADzxNZSvp4JqCB7suGkrvT5YP4fLTbfZiIGxj6wjXd9-6NO0PmZg5qGj53J0RB9Le9M22LAUclZCtrm7GT7pWhQ-YnZvKAKTNWkSnVc0attK0Q/s480/couv73599334.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="328" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKO_RI3z7lhVgevciO5FEye-auU0GaZQTAciPX0puLjyGNf7vEvBH4t8i_N2GTXlxCygP9NaLIxK9NADzxNZSvp4JqCB7suGkrvT5YP4fLTbfZiIGxj6wjXd9-6NO0PmZg5qGj53J0RB9Le9M22LAUclZCtrm7GT7pWhQ-YnZvKAKTNWkSnVc0attK0Q/s320/couv73599334.jpg" width="219" /></a></div><div style="text-align: justify;">Gaby grandit au Burundi, petit pays de l'Afrique de l'Ouest possédant une frontière commune avec le Rwanda. Gaby, fruit du métissage entre un père français et une mère rwandaise a une enfance heureuse : des parents qui le protègent, une petite sœur qu'il adore, ses amis de l'impasse avec qui il fait les quatre cents coups et ses jours d'école pendant lesquels il écrit à sa correspondante française. Au fur et à mesure des mois puis des années, ces bonheurs d'enfance vont s'effacer pour laisser place au monde cruel des adultes. La séparation de ses parents, la guerre civile qui éclate au Burundi très vite suivie par le génocide rwandais transforment la vision qu’a Gaby du monde. Bien qu’encore jeune, il doit composer avec la peur, l'insécurité qui l'habite en permanence mais aussi l'incompréhension devant ce monde qui change autour de lui.</div><div style="text-align: justify;"><br /><div style="text-align: center;"><b style="color: #ffa400; font-size: x-large;">Mon avis.</b></div><br /></div><div style="text-align: justify;">On ne présente plus Gaël FAYE, auteur-compositeur-interprète, rappeur et écrivain. Son premier roman <i><b><u>Petit pays</u></b></i> a fait grand bruit lors de sa parution en 2016, et a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens. Cela fait un moment que j'avais envie de le lire, mais je trouvais toujours d'autres lectures à faire passer en priorité. Maintenant, c'est chose faite, je comprends mieux pourquoi ce roman a été et est encore un succès des librairies.</div><div style="text-align: justify;"><br />Durant toutes ces années, j'ai entendu dire que ce roman portait sur le génocide rwandais. Je m'attendais donc à lire une autobiographie relatant l'histoire de Gaël FAYE, mais aussi à en apprendre un peu plus sur cet événement historique dont la cruauté a marqué les esprits. Finalement, j'ai été surprise de n'avoir rien de tout cela. Peut-être que l'intrigue est très largement inspirée par la propre histoire de l'auteur, mais ici les faits sont signés Gaby. Dans la première moitié du livre, il est avant tout question de son enfance au Burundi, pays qui a recueilli sa mère lorsque le Rwanda a connu ses premières crises. Son quotidien est narré avec l’innocence propre à l’enfance, mais les mots employés et le raisonnement tiennent parfois à la lucidité propre au monde des adultes. La tension monte crescendo au fur et à mesure que les crises politiques se succèdent. L’atmosphère joyeuse de ce quartier de Bujumbara laisse progressivement la place à une ambiance délétère, les visages se transforment, les gens s’enferment chez eux pour s’abriter des tirs des différents clans. Dans les dernières pages, l’horreur de la guerre, ses conséquences psychologiques sur ceux qui ont perdu leurs proches nous frappent particulièrement. En seulement 200 pages, c’est un virage à 360° que l’auteur opère, pour bien faire apparaître la complexité humaine avec d’un côté l’insouciance préservée de l’enfance et d’un autre, la barbarie la plus totale qui est capable de surgir à tout moment.</div><div style="text-align: justify;"><br />Contrairement à l’image que j’avais de ce livre, l’objectif de l’auteur n’est pas de retracer les événements de la crise politique burundaise, ni ceux du génocide rwandais d’un point de vue historique, mais plutôt de les raconter comme il les a vécus. Ainsi, on n’a très peu d’éléments détaillés sur les causes réelles des conflits, ni sur les forces qui s’opposent, on se concentre davantage sur les émotions du narrateur et sur la façon dont il perçoit les changements qui s’opèrent autour de lui. Ainsi, les enfants avec qui il a rigolé, avec qui il a volé des mangues, avec qui il a fait des petites bêtises, ont pris les armes. Eux qui étaient décrits comme des chefs de gang plutôt naïfs sont devenus de véritables chefs de guerre avec pour seule volonté la protection de leur quartier. Ces enfants ont dû grandir en quelques jours, alors que les coups d’état ne leur laissaient pas de répit, alors qu’il fallait choisir un clan pour survivre. Gaby, observant toute cette violence s’emparant de ses amis, a quant à lui choisi les mots, les livres qu’il empruntait chez sa voisine grecque. Alors que le monde s’écroulait autour de lui, il a choisi ce moment pour découvrir de nouveaux univers et se laisser happé par le pouvoir de la littérature. Les mots face aux armes, en voilà un combat noble. Si j’ai mis du temps à m’installer dans cette histoire, j’ai été très émue par les dernières pages. L’horreur décrite, ce que devient la mère de Gaby, la mesure de ces événements atroces sont difficiles à lire mais donnent à ce roman toute sa valeur dramatique. On referme ce livre en se disant que de tels meurtres ne devraient plus se reproduire, d'autant plus pour des raisons aussi futiles. Pourtant, la guerre, charriant avec elle son lot de drames, ce sentiment d’insécurité si difficile à supporter, a encore cours dans plusieurs parties de notre monde.</div><div style="text-align: justify;"><br /><div>Voilà une lecture très émouvante. Plus que le génocide rwandais ou la guerre civile burundaise, Gaël FAYE explore les ravages de la guerre sur l’enfant qu’il a été mais aussi sur ses proches. Même si l’action prend place dans deux pays africains marqués par l’instabilité politique, les mots de l’auteur ont quelque chose d’universel. La façon dont son univers a basculé peut concerner chaque être humain, à partir du moment où il se sent menacé. Un roman à lire, d’autant plus qu’il peut être vite dévoré en quelques heures d'un après-midi pluvieux.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Kg04txnHVNxV3gQyJk1fd8PEA9AqFHOSebWjVYsmXKDatZNJwykNn4QOldv0J0azJLc5EsUWEdm1DjqHmjATl82663Zus_CE-IiR0GLf8HjWNzm-yXD6gckziaVrHtNymvnVZkv-rpB_U2lGsuTBKug8FHlAM8-Dk-X-2xyO0HSXBljwa0-i04p0Pw/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9%20(1).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Kg04txnHVNxV3gQyJk1fd8PEA9AqFHOSebWjVYsmXKDatZNJwykNn4QOldv0J0azJLc5EsUWEdm1DjqHmjATl82663Zus_CE-IiR0GLf8HjWNzm-yXD6gckziaVrHtNymvnVZkv-rpB_U2lGsuTBKug8FHlAM8-Dk-X-2xyO0HSXBljwa0-i04p0Pw/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9%20(1).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Dernières infos.</span></b></div><div><br /></div><div><i><b><u>Petit pays</u></b></i> a été publié en 2016 et compte 224 pages. Il a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens la même année.</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Ma note.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeSmUVY3T2TmT0znGWVQL0NHwQ9pLKhMgJpzqunSBzNsjjVyvz45NHf10XTbZLFP1dFASEduJBKAv8YU5YOT1bkQ4Zpr7GgHISj9R_KzR6VLGF5-6IBmgbMa6yLjJ6qnRlihjTFC97nTINEyS1b0-F-1mkGb8dHulABsW4A93md0_eTbU31ONKM_KrdA/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeSmUVY3T2TmT0znGWVQL0NHwQ9pLKhMgJpzqunSBzNsjjVyvz45NHf10XTbZLFP1dFASEduJBKAv8YU5YOT1bkQ4Zpr7GgHISj9R_KzR6VLGF5-6IBmgbMa6yLjJ6qnRlihjTFC97nTINEyS1b0-F-1mkGb8dHulABsW4A93md0_eTbU31ONKM_KrdA/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><b><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Challenges.</span></b></div></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div><div style="text-align: left;"><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : <span>37/100</span></span></div><div><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: left;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : <span>Consigne 85 - Livre qui contient une référence au terrorisme ou à un attentat - 35/100</span></div></span></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-19642546366190538492022-10-16T11:16:00.000+02:002022-10-16T11:16:10.066+02:00Comment font les gens ? - Olivia de Lamberterie<div style="text-align: left;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>En résumé.</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrv0BkI00brYWGaf-Au8oPpW3Yu9KkLCZQMIEEZUQccEpaqRteTHAbGrwFBABwi2bMDRFw3lRz6xPe423zI2K1BYouCh4NHYy5QOQJD0Fin8a0bAIlN0oHK34AG0eHqh_VVNjQdRiDOM2uTS_uFUnzmbMzWbS8_s_WAXir9ZxUm0qpdffxvOZ5kjSb6A/s799/couv44343316.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrv0BkI00brYWGaf-Au8oPpW3Yu9KkLCZQMIEEZUQccEpaqRteTHAbGrwFBABwi2bMDRFw3lRz6xPe423zI2K1BYouCh4NHYy5QOQJD0Fin8a0bAIlN0oHK34AG0eHqh_VVNjQdRiDOM2uTS_uFUnzmbMzWbS8_s_WAXir9ZxUm0qpdffxvOZ5kjSb6A/s320/couv44343316.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Âgée de 54 ans, Anna fait le point sur sa vie. Editrice, toujours en accord avec les auteurs qu'elle publie, elle se sent depuis peu oppressée par sa nouvelle chef qui souhaite donner la plume à ces nouvelles stars, les influenceuses. Anna est aussi la mère de trois filles, une très grande qu'elle a eu avec un papa qui a pris la fuite et les deux autres qu'elle a eues avec son mari actuel, un anglais bon chic bon genre. Partagée entre les souvenirs faits d'histoires lues au bord du lit, de baisers dans le cou aux odeurs de bébé et le présent constitué plutôt de reproches, de revendications et de portes qui claquent, Anna ne sait plus trop quoi penser de la maternité. A cela s'ajoute l'infidélité de son mari, un homme sur lequel elle pensait pouvoir compter et pour qui les sentiments étaient toujours aussi forts. Il y a aussi sa mère qui l'a élevée seule, portée par les revendications féministes bien avant l'heure, et qui désormais perd la boule dans son EPHAD. Et puis il y a le COVID, les catastrophes climatiques, les réseaux sociaux, l'injonction à réussir sa vie, à être heureuse et forte, à être toujours aussi pimpante. Le temps d'une journée, Anna fait le point sur sa vie, sur tout ce qui va ... et ne va pas.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>Mon avis.</b></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bien souvent, je me pose cette question. Comment font les gens ? Pour tout mener de front : le travail, une vie sociale et affective, les enfants, les tâches ménagères, les courses, les passions, les réseaux sociaux, l'organisation des activités et des vacances. Sans être bousculés par les questions du monde. Cette question lancinante, comment font les gens pour avancer, pour se relever, pour croire que demain sera toujours meilleur ? Mon amoureux a pensé, à juste titre, que ce roman au titre évocateur pourrait me plaire, qu'il m'apporterait peut-être un début de réponse à cette question à la fois si simple et si compliquée. Malheureusement, j'ai trouvé un décalage trop grand entre la promesse véhiculée par le titre et la quatrième de couverture et le contenu. Je ressors de ma lecture avec une impression mitigée. Dans tous les cas, je n'ai toujours pas de réponse à ma question : comment font les gens ?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Lorsqu'on tourne les premières pages de ce roman, on pénètre dans un tourbillon, emportés par les pensées d'Anna qui tournent, tournent et ne voient jamais de fin. Le roman est ainsi construit : une succession de réflexions qui s'enchainent les unes aux autres, parfois avec un fil conducteur, parfois sans. Aucun chapitre ne vient casser ce flot incessant de pensées. En quasiment trois-cents pages, seule une journée de la vie d'Anna est narrée, une journée dont les événements, mineurs, occupent finalement peu de place. L'intrigue, si c'en est une, est davantage portée sur la vie d'Anna, ses regrets, ses peurs, ses projections. Tout y passe, de sa vie professionnelle à sa vie privée, de sa vie de maman à celle d'amie et d'amante, les petits tracas du quotidien comme les grandes réflexions sur la société dans laquelle elle évolue. Cette sensation de flot de pensées ininterrompu est assez bien représentée, on touche du doigt ce qu'on appelle la charge mentale. En une journée, Anna doit gérer la préparation du dîner pour sa fille qui a une grande nouvelle à lui annoncer, elle doit aller travailler (avec tout ce que ça implique en terme de charge mentale), elle doit aller rendre visite à sa mère dont l'EHPAD ne veut plus, elle doit s'occuper des devoirs de ses filles, tout en traitant ses propres états d'âme, à savoir sa vie de couple qui est sur la sellette. Autant de tracas du quotidien auxquels il faut faire face dans l'instant, sur fond d'un coup de déprime qui amène la quinquagénaire à tout remettre en cause. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si j'ai été sensible à cette façon de décrire et mettre en scène la charge mentale, j'ai en revanche été moins séduite par le personnage d'Anna dans lequel je ne me suis pas reconnue. Si pour moi aussi, les journées sont marquées par des pensées qui ne cessent de tourner en boucle, je ne me suis pas retrouvée dans les préoccupations d'Anna. Avec un écart d'âge de plus de vingt ans, pas d'enfants de mon côté, vivant en province, travaillant dans un tout autre secteur que celui de l'édition, je n'ai quasiment aucun point commun avec elle, si ce n'est d'être une femme. Je trouve que l'auteur peine à rendre son message universel, j'ai eu l'impression qu'elle écrivait ce roman pour une catégorie de lecteurs bien précise, à savoir des femmes qui ont la cinquantaine, qui vivent à Paris, qui ont un train de vie plutôt aisé, avec des enfants et des parents qui perdent la boule. Si on ne se reconnaît pas dans ces critères, on passe un peu à côté de l'histoire. Le côté parigo-parisien des beaux quartiers m'a clairement agacée, comme si seules les parisiennes avaient accès à la littérature. Un autre bémol à cette lecture est très certainement son côté trop optimiste. On sent Anna sur un fil, très contrariée, fatiguée aussi, mais le dénouement reste très lumineux, alors que les trois quarts du roman crient haut et fort qu'elle est en train de perdre toute forme d'espoir. A la question "Comment font les gens ?", j'aurais tendance à répondre qu'ils n'ont pas le choix, qu'ils se dépatouillent comme ils peuvent, que la vie n'est peut-être pas aussi rose que dans les pubs, surtout en ce moment. Or, la fin du livre insinue que la vie repart pour Anna, comme si les questionnements qui l'ont occupée pendant une journée étaient simplement balayés par une bonne nouvelle. Je trouve que c'est un peu simpliste, digne du roman feel-good, tout va mal, une bonne nouvelle et ça repart. Ainsi l'auteur propose de plonger dans le quotidien de la vie d'une quinquagénaire, mais je ne crois pas qu'elle réponde, même partiellement, à cette question que se pose son personnage, Comment font les gens ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En somme, une lecture mitigée, qui n'a clairement pas tenu ses promesses. Vue la quantité de bouquins proposée sur les étals des librairies ou dans les rayonnages des médiathèques, je ne sais pas si se pencher sur celui-ci vaut le coup. J'irais peut-être plutôt tenter ma chance ailleurs.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUO3L_gxWtk9bbBoGfLYVLlGFV_OLcolcZ6xIk2OP53-rIk0v5WKi-R1nlSsorWCh5h1jQU3a22pTryMp9MUaAxo4DWEZ0fQ8pIerMMMIH-erw6oW0UlYitQvsDABxCN3lWedMd3bWC1VL1ZMzJYvHA2eL26S-RYSQtfZWKIE47XBC58noEE0lGsz03A/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUO3L_gxWtk9bbBoGfLYVLlGFV_OLcolcZ6xIk2OP53-rIk0v5WKi-R1nlSsorWCh5h1jQU3a22pTryMp9MUaAxo4DWEZ0fQ8pIerMMMIH-erw6oW0UlYitQvsDABxCN3lWedMd3bWC1VL1ZMzJYvHA2eL26S-RYSQtfZWKIE47XBC58noEE0lGsz03A/w400-h210/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Dernières infos.</span></b></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><b>Comment font les gens ?</b></i> a été publié en 2022 et compte 271 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Ma note.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyNoQuCa8STMIal4xG3zJYULSMu5OiD21VK7PPDmWp1M_uqcf9XiGl-OvjBVCEnSzI3ltqYW7g7rFqnCOCXYf_0MxGpUSoxYah8SGHjbyam1blpYwsvo22EApjnbNfdxlTtI2aBMhAyN1Eb1ymRDVPMjqltEByc6alRsBdQvT3JhZxnLfmGAQC0rqUOw/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyNoQuCa8STMIal4xG3zJYULSMu5OiD21VK7PPDmWp1M_uqcf9XiGl-OvjBVCEnSzI3ltqYW7g7rFqnCOCXYf_0MxGpUSoxYah8SGHjbyam1blpYwsvo22EApjnbNfdxlTtI2aBMhAyN1Eb1ymRDVPMjqltEByc6alRsBdQvT3JhZxnLfmGAQC0rqUOw/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>Challenges.</b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : <span>35/100</span></span></div><div><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: left;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : <span>Consigne 83 - Une scène où un personnage prend soin de lui et de son apparence physique : coiffeur, parfum, maquillage, spa, massages... - 33/100</span></div></span></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-71906920153961712282022-10-02T12:04:00.000+02:002022-10-02T12:04:01.354+02:00Le prince des nuages - Christophe Galfard<div style="text-align: justify;">J'ai découvert Christophe GALFARD avec "<i><b>L'univers à portée de main</b></i>", roman de vulgarisation scientifique qui porte sur les connaissances que nous avons sur le cosmos et sur les lois qui régissent la physique, dans l'infiniment petit et dans l'infiniment grand. Intéressée depuis très longtemps par l'univers, mais aussi par les questions environnementales, j'ai eu envie de prolonger ma découverte de l'auteur en me plongeant dans la lecture de cette trilogie jeunesse dans laquelle il promet de l'aventure mais aussi la compréhension des phénomènes naturels qui nous entourent et qui sont essentiels à notre survie sur Terre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b><u>TOME 1</u> <u>:</u> Le Blueberry</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY4G6h2V-aS9R1KpDuZcu3pj3LAmlfyprdm_tT_xy66xCcbqM5nja9glxC0F8NjI8pKN-GQiZtICsD6qTNr_1W_g8qcb-Khq9LLIGTF8tKeMxOE5F9gmIyDSggVS2cq7Wc12CAg5KsaCBS-BQQ-e8UUsf1tiC-SeZnjn6OKQDAIT7azsETa4pHCzwquw/s768/couv37721438.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="474" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY4G6h2V-aS9R1KpDuZcu3pj3LAmlfyprdm_tT_xy66xCcbqM5nja9glxC0F8NjI8pKN-GQiZtICsD6qTNr_1W_g8qcb-Khq9LLIGTF8tKeMxOE5F9gmIyDSggVS2cq7Wc12CAg5KsaCBS-BQQ-e8UUsf1tiC-SeZnjn6OKQDAIT7azsETa4pHCzwquw/s320/couv37721438.jpg" width="198" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>En résumé</u> <u>:</u></span></b> Que les journées sont longues pour Tristam Drake qui s'ennuie ferme à l'école ! Il faut dire que les questions d'altitude, de couleur du ciel ou de formation des nuages lui passent carrément au-dessus de la tête. Lui, ce qu'il aime, c'est l'aventure, explorer les recoins du Blueberry, ce nuage construit à la hâte au-dessus d'un volcan pour cacher Myrtille, la fille du Roi des Nuages du Nord que le Tyran a détrôné. En attendant que le Roi, entré dans la résistance, reprenne ses fonctions, sa fille vit dans ce village un peu particulier, hébergée dans la famille de Tom, ami de Tristam et jeune garçon intelligent, très curieux des phénomènes naturels. Seulement voilà, le Tyran, avide de pouvoir, finit par retrouver la trace de Myrtille et met la main sur le Blueberry. Seuls Tom et Tristam parviennent à s'échapper alors que les autres habitants sont faits prisonniers. Les deux amis s'enfuient vers d'autres contrées, déjà tombées dans les mains du despote. C'est alors qu'ils comprennent la volonté de cet homme cruel : semer le chaos sur Terre en bouleversant le climat.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>Mon avis</u> <u>:</u></span></b> De prime abord, l'intrigue de ce roman jeunesse n'a pas grand chose de révolutionnaire : les gentils qui se battent contre le méchant, plein de bonnes intentions saupoudrés d'un peu d'amitié. C'était sans compter l'imagination de l'auteur qui fait voyager le lecteur dans l'atmosphère et qui recréée tout un univers dans les nuages. Ainsi, on rêve à des décors douillés, où les personnages côtoient les lumières du ciel et du soleil. Je trouve que cette intrigue est efficace pour un jeune public. J'ai juste été un peu perdue vers le milieu/la fin du livre lorsque les personnages s'enfuient vers les autres nuages. Une carte n'aurait pas été de trop pour situer les lieux les uns vis-à-vis des autres, ainsi qu'un petit récapitulatif des différents personnages car entre ceux qui sont dans l'opposition, ceux qui jouent double-jeu, et ceux qui sont des partisans du Tyran, on finit par s'y perdre un peu. Mais c'est aussi peut-être dû au fait que j'ai lu ce roman de façon trop fractionnée, quelques pages dans le train, une ou deux pages avant de dormir, et voilà, je ne suis plus concentrée sur l'histoire et j'en oublie les principaux rebondissements. Néanmoins, la grande plus-value de ce livre est les données scientifiques apportées par l'auteur. Déjà, je trouve habile de sa part de proposer une histoire sur le réchauffement climatique tout en expliquant les phénomènes météorologiques nécessaires à l'équilibre terrestre. Pour comprendre en quoi quelques degrés supplémentaires peuvent bouleverser ce fragile équilibre, il faut d'abord comprendre comment interagissent le soleil, la Terre, l'atmosphère et les éléments (l'eau...). Ainsi, le récit est émaillé de notes scientifiques (très accessibles) répondant à certaines questions sur le fonctionnement de notre planète et sur tous les phénomènes naturels que nous pouvons observer. Je suis vraiment une adepte de cette démarche qui allie connaissances scientifiques et fiction. Je trouve que c'est un moyen intéressant pour sensibiliser les jeunes lecteurs aux bouleversements climatiques à venir, tout en leur faisant comprendre les subtils mécanismes qui sont à l'œuvre. Ce roman permet également d'appréhender le changement climatique comme une arme de guerre, ce qui est le cas car plusieurs morts et destructions vont découler des bouleversements déjà en cours et à venir. Voilà donc un premier tome prometteur qui nous permet de prendre conscience de la beauté de la Terre (et des mécanismes qui font qu'elle est habitable) mais aussi des menaces qui pèsent sur elle (activité humaine qui est à l'origine du réchauffement climatique). Seule l'intrigue aurait pu être un peu plus développée, mais n'oublions pas que cette trilogie s'adresse avant tout à un jeune public.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>Ma note</u> <u>:</u></span></b> 3/5</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>Challenges</u> <u>:</u></span></b></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : <span>34/100</span></span></div><div><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: left;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : <span>Consigne 88 - Roman jeunesse (respectant les règles du défi). - 32/100</span></div></span></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-53014635305846494042022-09-26T18:36:00.002+02:002022-09-26T18:36:43.966+02:00La dame au sari bleu - Katherine Scholes<div style="text-align: left;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">En résumé.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcu5n1OIracu210vJHH-VFTg2tslw7raZGK95GJWc2rzaZM1VxruX8PvmV-dN_MgEylvsuAXLUGAoqucIay7bN8CKtQnNx047uNyoNk7beDc16zxWd9YDoguoryhZl6p-8aCmQa1TkG1n_Cnrn1kVx1CmkPkOnA824o4RRFxHYmYIV-aHaqYUB0FanWQ/s500/couv44228189.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="305" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcu5n1OIracu210vJHH-VFTg2tslw7raZGK95GJWc2rzaZM1VxruX8PvmV-dN_MgEylvsuAXLUGAoqucIay7bN8CKtQnNx047uNyoNk7beDc16zxWd9YDoguoryhZl6p-8aCmQa1TkG1n_Cnrn1kVx1CmkPkOnA824o4RRFxHYmYIV-aHaqYUB0FanWQ/s320/couv44228189.jpg" width="195" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Pêcheurs sur l'île de Tasmanie, au large de l'Australie, Zelda et son père James mènent une vie sobre et emplie de la quiétude des lieux. Le père et la fille ont noué une relation fusionnelle suite au décès tragique de la mère de Zelda dans un accident de la route plusieurs années auparavant. Cependant, leur tranquillité va être mise en mal par l'arrivée d'un jeune australien dont le rôle est de déterminer les zones de la Tasmanie qui ont besoin d'être préservées pour éviter la disparition de certaines espèces de l'île. Zelda et son père ne seront donc plus autorisés à pêcher sur leur zone. Comme si un malheur n'arrivait jamais seul, et quelques semaines après cette nouvelle, James décède suite à une choc anaphylactique. Zelda, complètement dévastée, fouille la maison à la recherche des derniers souvenirs laissés par son père. Elle tombe alors sur une coupure de journal qui lui apprend qu'Ellen, sa mère, est encore vivante et qu'elle réside en Inde. Zelda est bien décidée à la retrouver et à lever le voile sur tant de mystères.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Mon avis.</span></b></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: justify;">A force de voir passer les romans de Katherine SCHOLES sur Livraddict, j'ai eu envie de découvrir l'auteur et ses livres dont les couvertures invitent souvent au voyage. Seul <b><i>La dame au sari bleu</i></b> était disponible à la médiathèque, je me suis donc tournée vers celui-ci, un peu par défaut.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai lu ce roman en deux temps. Je l'ai commencé alors que j'étais encore en vacances et que j'avais du temps devant moi pour lire, puis la rentrée est arrivée, et j'ai donc lu la suite de façon très morcelée, quelques pages par ci, quelques pages par là. Je ne sais pas si c'est ce changement de rythme qui explique l'impression que j'ai eu d'une lecture inégale, entre un début qui s'enchaîne bien, avec du rythme, et une fin interminable, dont la longueur m'a vraiment dérangée. Si la quatrième de couverture met en avant Zelda, et son souhait de retrouver sa mère, le livre porte essentiellement sur cette dernière, danseuse étoile célèbre, mais qui a tout quitté pour suivre James en Tasmanie, avant de fuir une nouvelle fois pour trouver le repos en Inde. Il faut donc s'attendre à découvrir le parcours d'Ellen, et non la quête de Zelda pour retrouver sa mère. Quoiqu'il en soit, je trouve qu'il plane sur ce roman une ambiance étrange, un peu glauque je dois dire, en tout cas une atmosphère qui m'a mise mal à l'aise durant toute ma lecture. Cela tient à peu de choses peut-être, imaginer cette cabane de pêche en tôle, chauffée à blanc par le soleil, les mouches qui tournent autour des cadavres d'animaux utilisés pour la pêche, James qui reluque sa fille sous la douche, Ellen qui ne fait rien pour sauver Zelda de la noyade, l'enfance d'Ellen marquée par la cruauté de sa propre mère, la clinique psychiatrique dans laquelle se trouve Ziggie, l'amie d'Ellen, puis tout le passage en Inde, entre pauvreté et tableaux aux couleurs trop vives. Bien que heurtée par certains passages, je trouvais que le tout conservait une certaine cohérence, mais la fin ne m'a pas du tout convaincue. Tout le passage en Inde m'a laissée de marbre, et je me suis carrément ennuyée à lire ces pages. L'auteur nous amène sur le terrain de la spiritualité - thème qui est loin de me passionner - et je trouve qu'elle en fait un peu trop. Ellen devient une espèce d’idole, sans qu'on comprenne exactement pourquoi, ni ce que ça peut apporter au reste de l'histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il s'agit d'un roman plutôt sombre qui explore avant tout la relation mère-fille. C'est en découvrant l'histoire d'Ellen, son enfance passée aux côtés d'une mère tyrannique qui la piquait dès qu'elle se rebellait un peu trop, que l'on comprend la distance qu'elle met entre elle et Zelda. C'est son séjour en Inde avec ses amies qui va lui permettre de comprendre les mécanismes toxiques qui peuvent se mettre en place entre un parent et son enfant, ainsi que le poids des générations, comment les mauvais agissements peuvent être reproduits sans qu'on le veuille. <i><b>La dame au sari bleu</b></i> est un roman très féminin. Au-delà de l'histoire d'Ellen, l'auteur explore deux autres parcours de femmes, celui de Ziggie dont la mère lui a laissé peu de place pour s'épanouir, et celui de Skye, une riche héritière torturée. Ces deux jeunes femmes souffrent d'anorexie, à tel point que leur vie est en danger. La volonté d'Ellen va être de les sauver, grâce à l'accueil de miséreux en Inde, pour ainsi établir un parallèle entre tous ces gens qui désireraient s'alimenter alors qu'ils n'en ont pas les moyens, et les deux jeunes femmes qui ont cessé de se nourrir alors qu'elles en auraient largement les moyens. C'est comme ça, en sauvant ses amies, mais aussi en servant à manger à ses voisins pauvres qu'Ellen va être petit à petit considérée comme une sainte. Ces trois femmes auront été étouffées par leur mère, même si elle était pleine de bonnes intentions (c'est le cas pour Ziggie). Leur maux de femme adulte trouvent leur origine dans cette relation toxique à la mère. C'est en faisant le bien autour d'elles qu'elles vont petit à petit redonner un sens à leur vie, et panser les blessures du passé.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Malheureusement, je suis restée un peu sur ma faim avec cette première découverte de l'auteur. Le genre de bouquin un peu trop spirituel à mon goût, avec quelques passages assez étranges qui m'ont gênés. Ce n'est pas vraiment un livre que je conseillerais et je ne sais pas à ce jour si j'oserai retourner vers les autres bouquins de l'auteur.</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgngzdxUuLWRdB9kjjxKg1kwGLpWOWCUd2U3i4xW0KwLy5XbdJ_71VA-dtPD0vbhsvjvvqkAh2MEbYQByvhMTa0N0gXnNINraVxd8xQC7EAwySAzJsUV_UdytWAwdiRTkbOm0IqA8dT3R78u0VUbg46THn4OC-Qu7gkuRaBLmh4mpZitYxHjsUf5NZEuA/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgngzdxUuLWRdB9kjjxKg1kwGLpWOWCUd2U3i4xW0KwLy5XbdJ_71VA-dtPD0vbhsvjvvqkAh2MEbYQByvhMTa0N0gXnNINraVxd8xQC7EAwySAzJsUV_UdytWAwdiRTkbOm0IqA8dT3R78u0VUbg46THn4OC-Qu7gkuRaBLmh4mpZitYxHjsUf5NZEuA/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" width="400" /></a></div><b style="color: #ffa400; font-size: x-large; text-align: center;"><div style="text-align: center;"><b>Dernières infos.</b></div></b><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>La dame au sari bleu</i></b> a été publié en 2005 et compte 484 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Ma note.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_zT5g2QZyArZdVmia34ApwPBS1Ue97vXEEjXFgXRV94mEhRZQ4Q46RzGT_7m_bzJw4XTljeGlVPh_f5Ecq1TGV23MqGf8PUl7-8vfpsLqD9F-NkQAD56WZEcv_-nC_uZ8DHVpIG8UUJdwWi_4tKNVD9U1tK9KnSS2aflVAaPKhApyRjn2WOeY3iwNKg/s505/pas%20%C3%A0%20mon%20go%C3%BBt.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="141" data-original-width="505" height="111" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_zT5g2QZyArZdVmia34ApwPBS1Ue97vXEEjXFgXRV94mEhRZQ4Q46RzGT_7m_bzJw4XTljeGlVPh_f5Ecq1TGV23MqGf8PUl7-8vfpsLqD9F-NkQAD56WZEcv_-nC_uZ8DHVpIG8UUJdwWi_4tKNVD9U1tK9KnSS2aflVAaPKhApyRjn2WOeY3iwNKg/w400-h111/pas%20%C3%A0%20mon%20go%C3%BBt.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>Challenges.</b></span></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : <span style="color: #741b47;">33/100</span></span></div><div><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: left;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : <span style="color: #741b47;">Consigne 67 - Livre dont le titre comporte au moins un mot étranger entré dans la langue française (week-end, bled, chewing-gum, sushis, sari). - 31/100</span></div></span></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-50318199417675128792022-08-25T11:38:00.000+02:002022-08-25T11:38:01.928+02:00Gravé dans le sable - Michel Bussi<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>En résumé.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSi80sMq_uk6Vzw8Gjkko4SuxA0IxJV4QAJCr3u2xAQrGGwk01SbJfGvwThGguQxOydiK8BSDsLAtqnwD6WE2t3OBui-bbQb5_8AgDXlL4Z7t5Lo4bZQuT0_wPK4AA1OsParck_Fc90Nr-qE24xcUelxDBKLzJ6R3RnpHs_4hWKsHct6DVZxdGei4kHA/s800/couv45968523.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="488" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSi80sMq_uk6Vzw8Gjkko4SuxA0IxJV4QAJCr3u2xAQrGGwk01SbJfGvwThGguQxOydiK8BSDsLAtqnwD6WE2t3OBui-bbQb5_8AgDXlL4Z7t5Lo4bZQuT0_wPK4AA1OsParck_Fc90Nr-qE24xcUelxDBKLzJ6R3RnpHs_4hWKsHct6DVZxdGei4kHA/s320/couv45968523.jpg" width="195" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Dans le bateau qui les mène vers les plages normandes, cent quarante quatre soldats américains s'apprêtent à combattre l'ennemi allemand. Nous sommes le 6 Juin 1944, tous sont terrorisés à l'idée de mourir au pied de ces falaises interminables, d'autant plus que c'est le hasard qui déterminera leur probabilité à s'exposer aux tirs allemands. Plus le numéro pioché sera petit, plus les chances de mourir seront grandes. A l'inverse, plus le numéro pioché sera grand, plus les soldats resteront à l'arrière du front et moins ils auront de chance de mourir. Oscar Arlington, fils d'une sénatrice américaine, embarqué dans cette histoire pour faire plaisir à sa mère, est transi de peur, une peur qui va croissante lorsqu'il pioche le numéro quatre. L'homme n'a pas de chance mais il a de l'argent, alors il va proposer un marché à Lucky, un des soldats les plus appréciés sur le bateau : échanger son numéro contre une très grosse somme d'argent. Lucky accepte, il mourra sur les plages normandes, mais sa fiancée Alice Queen sera à l'abri pour le restant de ses jours.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Puis les jours, les mois, les années passent, les soldats se perdent de vue, entre ceux qui sont morts et ceux qui ont voulu oublier les atrocités. Vingt ans plus tard, lors d'un hommage rendu aux héros du débarquement, Alice apprend le marché conclu par Lucky. N'ayant pas touché un seul centime de la somme promise, mais surtout pour honorer son fiancé et lui rendre justice, elle décide de retrouver Arlington, prête à déterrer les fantômes du passé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est désormais le rituel de l'été, lire un BUSSI. J'en avais deux dans ma bibliothèque, celui-ci et <u><b><i>Nymphéas Noirs</i></b></u>. A quelques jours d'une semaine de vacances en Normandie, mon choix s'est porté sur <u><b><i>Gravé dans le sable</i></b></u> pour me mettre un peu dans l'ambiance, même si je n'aurai pas l'occasion de fouler les plages du débarquement lors de mon séjour normand. Quoiqu'il en soit, les vastes plaines, qu'elles soient côtières ou plus retirées dans les terres restent un dénominateur commun à la région.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cela n'échappera à personne, l'auteur l'annonce dès les toutes premières pages, <b><u><i>Gravé dans le sable</i></u></b> est le premier roman qu'il a écrit, à une époque où Internet n'existait pas, et ne permettait donc pas aux auteurs de vérifier les faits historiques, ou de se projeter dans des lieux éloignés pour les retranscrire le plus fidèlement possible. Michel BUSSI voit aussi dans ce premier roman beaucoup d'imperfections qu'il a tentées de rectifier au fur et à mesure des ré-éditions, pour finalement aboutir à cette dernière version dont il n'est d'ailleurs toujours pas satisfait. Certains lecteurs, habitués au style de l'auteur, ont pu en effet constater des différences avec ses romans ultérieurs. Pour ma part, je n'y ai vu que du feu. J'ai trouvé l'ensemble plutôt satisfaisant pour un premier roman. A ceci prêt qu'on nous annonce un thriller, ce qui me semble quand un peu exagéré, voire mensonger. Certes, quelques disparitions et quelques meurtres viennent émailler le récit mais l'ambiance du roman ne correspond pas du tout à celle du thriller. C'est plutôt un bouquin de style contemporain, prenant appui sur un fond historique. Le suspense est apporté par la démarche d'Alice de retrouver Arlington et de lever le voile sur ce contrat établi avec Lucky. Le roman est donc construit sur une enquête, mais une belle place est laissée aux différents personnages, à leurs sentiments, ainsi qu'au dépaysement. Des plages normandes aux paysages américains, l'auteur n'hésite pas à nous faire faire des allers-retours entre la France et les États-Unis. J'ai trouvé le point de départ de l'intrigue, ce marché, plutôt original et j'ai apprécié suivre Alice sur la piste des personnes que Lucky a pu croiser dans son passé. Les personnages secondaires sont assez nombreux, autant du côté français que du côté américain, et le début peut paraître un peu flou car l'auteur nous ballade entre les diverses époques, mais le tout s'agence finalement bien et je ne me suis pas du tout sentie perdue à la lecture du roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai donc avalé les pages sans m'en rendre compte, complètement immergée dans les paysages, et dans cette période historique si particulière. Le seul reproche que je ferais à ce roman, outre le fait que quelques pans de l'intrigue sont cousus de fil blanc, est le travail sur les personnages. Le personnage d'Alice est tellement parfait qu'il en devient agaçant : une jeune fille à la beauté renversante, tant aimée de Lucky et appréciée de tous, car douce, restant fidèle peu importe les circonstances. Cela a quelques chose de caricatural. De même que sa volonté (et celle de Lison) de rester célibataires pour respecter à jamais la mémoire de leurs hommes disparus. Cela a un petit côté "too much" et apporte à l'ensemble un excès de sentimentalisme qui n'a pas lieu d'être. J'ai aussi été très agacée par le personnage de Nick, le détective embauché par Alice pour retrouver la trace d'Arlington. Grossier, ennuyeux et ennuyant, les passages qui lui sont consacrés ne sont pas du tout agréables à lire. D'autant plus qu'on a accès à toutes ses pensées, ce qui crée des longueurs inutiles. Le dénouement, lorsqu'il ouvre une agence sur une île brésilienne, est là aussi un peu disproportionnée, et entre en dissonance avec le reste de l'intrigue.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Outre ce bémol concernant les personnages, j'ai passé un agréable moment avec ce premier roman de Michel BUSSI. J'ai pu constater qu'il ne faisait pas l'unanimité chez les lecteurs, mais pour ma part, cela a fonctionné. Le point de départ est original, les différents personnages et les allers-retours entre présent et passé nous permettent de ne pas nous ennuyer. Un roman agréable à glisser dans sa valise pour quelques vacances !</div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXYA_ZURV_Va-8eU9AGruglU3fobAYH0muNBn5bMTbgJMDdvofd7gYHeq1talASEEuqCajejzMbl7TaZl2rRuvxziPjEr-FAyxvPNKCFQaG6NvG_BVU-HN9XSkuhYoXPmcRhEjcTEySMt6Q550F1fvKpmhtNOpAzPqI-AVUtzjIWe5Mnv2g8thDV7yYg/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXYA_ZURV_Va-8eU9AGruglU3fobAYH0muNBn5bMTbgJMDdvofd7gYHeq1talASEEuqCajejzMbl7TaZl2rRuvxziPjEr-FAyxvPNKCFQaG6NvG_BVU-HN9XSkuhYoXPmcRhEjcTEySMt6Q550F1fvKpmhtNOpAzPqI-AVUtzjIWe5Mnv2g8thDV7yYg/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9.png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><u><b><i>Gravé dans le sable</i></b></u> a été publié en 2007 et compte 478 pages.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3HEmthFDUQdPm5XQgY7ptGeR6enKnqCdi73ah9QJaejcG_olK7j-d2ZbIXLIQ1FhS4PRjD88hdRGlm2VifHRKCiqn2s-woG2Z_9HKyCXxJUIIUojx-O2dhz4Mo7yAnszkIcgfB_IagksFsK9pG-QR3ql4No0Rr0z8M0yC97idk_cixiCay6MVxk1qXg/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3HEmthFDUQdPm5XQgY7ptGeR6enKnqCdi73ah9QJaejcG_olK7j-d2ZbIXLIQ1FhS4PRjD88hdRGlm2VifHRKCiqn2s-woG2Z_9HKyCXxJUIIUojx-O2dhz4Mo7yAnszkIcgfB_IagksFsK9pG-QR3ql4No0Rr0z8M0yC97idk_cixiCay6MVxk1qXg/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Challenges.</span></b></span><br /></div><div style="text-align: left;"> <span><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 31/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 76 - Livre qui contient une blague (écrite ou faite). - 29/100</div></span></div></div></div></div></div></div></div></div></div></span></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-90309685910129510962022-08-11T11:16:00.001+02:002022-08-11T11:16:10.223+02:00L'univers à portée de main - Christophe Galfard<div style="text-align: left;"><b><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRAOufUmTeAITscqYhjrR9oK2HB50Zv0EMzSzVpFvu3Ef08LKvIq8UHZW6Ldx5Lc6eDqGfAVDMbjTuOUQ8U41waLQq0urxd1egeiQz9B11HjNsrG4yHK0dPM3kdiLfCvJlIEOO8xtxPS6iE1ZD9RtlDMN5ThORoZTSZNPLNnuNTP7zYXJ7svoX0ShGQQ/s800/couv61611041.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="494" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRAOufUmTeAITscqYhjrR9oK2HB50Zv0EMzSzVpFvu3Ef08LKvIq8UHZW6Ldx5Lc6eDqGfAVDMbjTuOUQ8U41waLQq0urxd1egeiQz9B11HjNsrG4yHK0dPM3kdiLfCvJlIEOO8xtxPS6iE1ZD9RtlDMN5ThORoZTSZNPLNnuNTP7zYXJ7svoX0ShGQQ/s320/couv61611041.jpg" width="198" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;">Qui a dit que la compréhension - ou l'incompréhension - de l'univers était réservée à une poignée de scientifiques brillants ? Qui a dit que le commun des mortels ne pourrait jamais faire l'expérience de l'infiniment petit ou de l'infiniment grand ? Qui a dit que nous ne pourrions jamais voyager jusqu'aux confins de l'univers, remonter à son origine ? Pas Christophe GALFARD en tout cas. Ce physicien, spécialisé dans la physique quantique et disciple de Stephen HAWKING fait la promesse au lecteur de lui faire découvrir en toute simplicité les théories qui nous permettent actuellement d'appréhender l'univers. Dans ce roman scientifique, pas d'équation interminable, pas de phrases alambiquées au jargon incompréhensible, juste le désir de rendre la science accessible au plus grand nombre. L'auteur propose ainsi de partir à la découverte de ce qui compose notre univers (du moins de ce qu'on en sait), de remonter l'espace-temps pour imaginer ce qui a pu précéder le Big-Bang et de s'interroger sur la forme prise par notre univers, ou nos univers. Prêts à décoller ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je ne sais pas vous, mais moi, l'univers, ça me fascine ! Face à la bêtise humaine, je me dis souvent qu'il est rassurant de n'être finalement pas grand chose dans l'immensité de ce qui nous entoure. Se dire aussi qu'il y a tellement de choses que nous ne comprenons pas, et que nous ne comprendrons jamais, se dire qu'il y a des réalités qui nous échappent, se dire que nous ne maîtrisons pas tout, alors que nous cherchons justement à tout maîtriser. Fan des documentaires sur l'espace, j'avais envie de découvrir l'univers par l'écrit. Ce roman scientifique m'a fait de l’œil, d'autant plus qu'on croise souvent Christophe GALFARD sur les plateaux TV ou sur les ondes radio. La question est la suivante : tient-il sa promesse d'un récit accessible à tous ?<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'attendais l'été, avoir une vue dégagée sur les étoiles, confortablement installée dans mon transat, pour faire l'expérience de ce livre. Dès les premières pages et pendant la totalité du livre, l'auteur s'adresse au lecteur à la seconde personne du pluriel. Il lui propose de s'imaginer sur une île déserte, prêt à voyager jusqu'aux confins de l'univers à la vitesse de la lumière. A la manière d'une séance d'hypnose, on se laisse totalement embarquer, les cinq sens en éveil pour appréhender l'infiniment grand, mais aussi l’infiniment petit. Si la visualisation est essentielle pour s’imaginer ces espaces démesurés, être ébloui par les couleurs des étoiles qui meurent, la sensation tactile devient primordiale lorsqu'il s'agit d'appréhender l'infiniment petit. A cette échelle, plus rien n'est visible, alors il faut s'imaginer ressentir les différents champs quantiques qui nous traversent. Christophe GALFARD nous parle, toujours, nous embarque complètement dans son histoire, prend le soin de nous faire rire, de nous rassurer mais aussi de nous ménager. Parce qu'on sent qu'on est acteur de notre lecture, on retient dix fois mieux les informations qu'il cherche à nous faire ressentir. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour ce qui est du contenu, c'est là que les choses se corsent (un peu). L'auteur a l'intention de dresser le portrait le plus complet possible des connaissances actuelles dans ce domaine. Pour moi qui suis très entière, qui accepte seulement le tout ou le rien, cette démarche me convient parfaitement. Le hic, c'est qu'il est très compliqué de donner un aperçu vulgarisé de décennies de recherche, tout en mentionnant aussi les mystères qui ne sont à ce jour pas élucidés. Si toute la première partie est en effet très accessible, les choses se compliquent lorsque les théories de la physique quantique entrent en jeu. Comme l'auteur le dit si bien, on est à des échelles tellement petites qu'on ne parvient plus à visualiser cette réalité qui nous dépasse. Malgré ses efforts pour rendre accessibles les notions de quarks, anti-quarks, photons et j'en passe, j'avoue qu'on peut rapidement se sentir perdu. Lorsqu'on découvre ces concepts pour la première fois, c'est difficile d'en appréhender tous les tenants et les aboutissants. Ce livre aurait peut-être mérité deux tomes pour qu'il puisse encore mieux explorer ces connaissances complexes. J'ai cherché des vidéos de vulgarisation scientifique sur Youtube pour accompagner ma lecture, sans trop de succès. Finalement, je me suis dit que je devrais relire ce livre plusieurs fois, pour laisser décanter les informations nouvellement apprises, avant de les approfondir. Ainsi, même si nous ne sommes pas des experts en physique, je pense que l'on parviendra toujours à glaner de nouvelles connaissances à la lecture de ce roman. Ayant déjà entendu les termes de "physique quantique" par le passé, je ne savais pas vraiment de quoi il s'agissait. Désormais, je sais que ce domaine s'applique à l'infiniment petit et que les choses à comprendre et à découvrir sont encore colossales.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans un sens, Christophe GALFARD parvient à tenir la promesse d'un livre accessible au plus grand nombre. Sa forme, très immersive, nous rend acteur et nous conduit à appréhender des concepts inédits. Néanmoins, pour les moins avertis, certains concepts, certaines avancées scientifiques restent difficiles à concevoir pour une première approche. Quoiqu'il en soit, nous ressortons de cette lecture moins bêtes, et il n'y a pas à dire, tout cela reste encore plus mystérieux, et donc fascinant. Ce genre de livre est une pépite, rares sont les spécialistes qui écrivent des bouquins de vulgarisation pour le grand public, alors même que nous devrions tous avoir la possibilité d'avoir accès à ces connaissances, même si elles sont exposées de façon superficielles. Rien que pour ça, ce livre mériterait d'avoir sa place dans toutes les bibliothèques de France, et d'ailleurs. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0kUhLXrr18Y0B7X5LW6gTmSmAPSsI6aKquZ9I8JaOA6OSP3WVf3GKUfAGGpGk4864q24wHMtdW0h8dseuiV_7uA7SrfzpFQ5aE_18HOuWK5T_aOAPmplRx-A9qXSZx8jsjeyhFNfGmdHABBgSN6KGOiOhBUVdGg0sS96uuZTyCmKuEBXuY9QQeCpIpQ/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(12).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0kUhLXrr18Y0B7X5LW6gTmSmAPSsI6aKquZ9I8JaOA6OSP3WVf3GKUfAGGpGk4864q24wHMtdW0h8dseuiV_7uA7SrfzpFQ5aE_18HOuWK5T_aOAPmplRx-A9qXSZx8jsjeyhFNfGmdHABBgSN6KGOiOhBUVdGg0sS96uuZTyCmKuEBXuY9QQeCpIpQ/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(12).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Dernières infos.</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>L'univers à portée de main</i></b> a été publié en 2015 et compte 593 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLkcmWwHrPZN3bT3am_USjrlO8G_HrzB5uAqD-jZz9IDiWm5jXavvF5ez6hR9BpkwUdRVVfzlRiDa3_mOujSd8u6kIzMqBbcBX0Va5gUWZtoLFWArdJj-Y5Cr9XBdDBk40PtFg9pAenQi6y7NAfC_hUNw0a8RQout3tNxTkxwr9Ri7A4-flPiVLELJMg/s505/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="147" data-original-width="505" height="116" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLkcmWwHrPZN3bT3am_USjrlO8G_HrzB5uAqD-jZz9IDiWm5jXavvF5ez6hR9BpkwUdRVVfzlRiDa3_mOujSd8u6kIzMqBbcBX0Va5gUWZtoLFWArdJj-Y5Cr9XBdDBk40PtFg9pAenQi6y7NAfC_hUNw0a8RQout3tNxTkxwr9Ri7A4-flPiVLELJMg/w400-h116/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Challenges.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 29/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 37 - Livre écrit à la deuxième personne. - 27/100</div></span></div></div></div></div></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-66498358329016817062022-08-03T11:11:00.001+02:002022-08-03T11:11:29.433+02:00Ecoute la pluie tomber - Olivia Ruiz<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>En résumé.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLhFRcXnK88_qK8PYbQHVffMYxux9EC5VtxiCeG0IaP6Yf7t4UJ90QhF5J0MyrkqO7SVbhiaJtfaUHk-_o2-ccB3haOQY7TIruxX03uUxb08wVYFV9HWd_JIn79fgDzG7DivkP4alAMl_QyW7OZvvhNYPqD2mbd7K61Rs59yoH27smi740nawc9wlOfA/s631/couv14112522.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="631" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLhFRcXnK88_qK8PYbQHVffMYxux9EC5VtxiCeG0IaP6Yf7t4UJ90QhF5J0MyrkqO7SVbhiaJtfaUHk-_o2-ccB3haOQY7TIruxX03uUxb08wVYFV9HWd_JIn79fgDzG7DivkP4alAMl_QyW7OZvvhNYPqD2mbd7K61Rs59yoH27smi740nawc9wlOfA/s320/couv14112522.jpg" width="203" /></a></div> </div><div style="text-align: justify;">Comme pour rendre un dernier hommage à sa nièce morte en couches, Carmen prend la plume pour retracer le destin de cette famille espagnole arrivée en France en 1939 pour fuir le franquisme. Une famille essentiellement composée de femmes, des femmes qui en veulent, qui ne rechignent jamais à la tâche et qui font tout pour préserver leur identité tout en se faisant une place dans leur terre d'accueil. Carmen, la petite dernière de la fratrie, très vite séparée de ses parents, entame sa jeunesse dans le café de sa sœur Rita et de son beau-frère Alain à Marseillette (du côté de Carcassonne). Profitant de la bienveillance de ses sœurs et des habitués du café, elle désire néanmoins s'en émanciper. Comme si le destin frappait à sa porte, elle a un jour le coup de foudre pour un torero arrivé de Tolède. Voyant dans cet amour soudain l'occasion de prendre son envol, elle le suivra sur son domaine, en Espagne. L'oiseau, fier de quitter le nid, aura pourtant rapidement les ailes coupés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ayant été agréablement surprise par le premier roman d'Olivia RUIZ, <b><i>La commode aux tiroirs de couleurs</i></b>, j'avais très envie de me lancer dans son second roman, <b><i>Écoute la pluie tomber</i></b>, dont le titre est tiré d'un des personnages du roman, Escota quand ploú et qui trimballe avec lui toute sa poésie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec ce second roman, l'auteur nous embarque une fois de plus sur le chemin de ses origines. L'Espagne, bien sûr, mais aussi Narbonne et surtout Marseillette. Ses grands-parents tenaient l'unique café-bar-restaurant-hôtel du village. La vie qui emplissait ce lieu a souvent été une source d'inspiration au cours de sa carrière. C'est donc tout naturellement que l'action principale de ce second roman se déroule dans ce lieu si cher à son cœur. Olivia RUIZ a également fait le choix de personnages essentiellement féminins, aux caractères bien trempés. On ne peut pas s'y tromper, même si les hommes sont présents, tantôt violents, tantôt charmeurs, il s'agit bien là d'une histoire de femmes. Des femmes espagnoles qui ont connu l'exil, la séparation, et la reconstruction dans un pays qui n'était pas le leur. Une seule solution, l'entraide, et la transmission. L'esprit de famille, la transmission de génération en génération semblent être des thèmes de prédilection pour cette artiste complète. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme lors de ma lecture du premier roman, j'ai été complètement embarquée par l'univers proposé par Olivia RUIZ. Autant je me fabrique toujours des images mentales de ce que je lis, autant j'ajoute rarement des sons à ces images. Ici, c'est tout le contraire. Naturellement, la voix si particulière de l'auteur est venue me raconter cette histoire, j'ai entendu Carmen, Rita, Léonor et leurs voix fortes aux tonalités espagnoles, j'ai capté les bruits du café, les verres qui tintent, les chaises qu'on racle sur le sol, les hommes qui demandent leurs verres et les plateaux qui se renversent. Me reviennent en tête des images baignées de soleil, dans les décors des années 70. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le début de ce roman peut être déroutant car on ne comprend pas tout de suite qui est Carmen, Cali ou encore Rita. Alors que c'est Carmen qui s'exprime pendant la totalité du roman, il me semble que certaines premières pages sont aussi rédigées par Cali sans que ce soit annoncé, cela a pour conséquence de semer un peu le trouble dans la tête du lecteur. Puis tout revient dans l'ordre et on comprend que l'on aura affaire à Carmen. Je me suis là aussi laissée totalement embarquer par son parcours. Une vie semée d'embûches qui nous ballade de l'Espagne au sud de la France. Le suspense est toujours ménagée pour apporter un peu de rythme à l'intrigue générale. J'ai beaucoup aimé la fin, très émouvante, le décès de Cali bien sûr, encore plus dur à accepter maintenant que son personnage a été exploité, mais aussi l'histoire d'Escota quand ploú, jeune homme écorché vif. Heureusement que la roue va enfin tourner pour lui.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voici un second roman réussi, que j'ai pris plaisir à découvrir et que j'ai dévoré en quelques heures. L'occasion de côtoyer la petite et la grande Histoire grâce à une galerie de personnages hauts en couleurs et à des scènes à la fois visuelles et sonores. Un roman à glisser dans son sac de plage !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOrRYgaOvITWUi1FFuS9QkUwmcSagk6u2Fll47EYjMx3plQZ1ZcNXyaLRB9vgWIZnmkjhpljYN87bHjjFPA_7Bl7TPdnTjFAxbhebQnsDmi9RBLrQD5IqRgmq-C-gP1rrxiQ_uuAI8cjjzNRXSk9rreTgCizTQdXi4b6zzNk3si8Kai5rxpLyD_bUilA/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(11).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOrRYgaOvITWUi1FFuS9QkUwmcSagk6u2Fll47EYjMx3plQZ1ZcNXyaLRB9vgWIZnmkjhpljYN87bHjjFPA_7Bl7TPdnTjFAxbhebQnsDmi9RBLrQD5IqRgmq-C-gP1rrxiQ_uuAI8cjjzNRXSk9rreTgCizTQdXi4b6zzNk3si8Kai5rxpLyD_bUilA/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(11).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><span style="font-size: large;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>Écoute la pluie tomber</i></b> a été publié en 2022 et compte 198 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Ma note.</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj94iKugpEjYv2tf6qVmgI41bYUfJI40MrtyYeF4-vF1tVEzDpA7e89jz_KjowUuaKzM-rAbCaPG8JHhN0IYuAAkohlmUmuBwEQPUODsdr4-EPRNRMAtMdbIE1u4WZ1mAZDbk-It-m-Fj6koNfxSgIFD9ellltbW85OFnO1h8vUPVdQ3jd4fMD2lCEX5A/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj94iKugpEjYv2tf6qVmgI41bYUfJI40MrtyYeF4-vF1tVEzDpA7e89jz_KjowUuaKzM-rAbCaPG8JHhN0IYuAAkohlmUmuBwEQPUODsdr4-EPRNRMAtMdbIE1u4WZ1mAZDbk-It-m-Fj6koNfxSgIFD9ellltbW85OFnO1h8vUPVdQ3jd4fMD2lCEX5A/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Challenges.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 27/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 66 - Livre dont le titre a plus de voyelles que de consonnes. - 25/100</div></span></div></div></div></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-33929798653887746722022-07-31T11:42:00.003+02:002022-07-31T11:42:42.340+02:0010 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange - Elif Shafak<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY3uQm-dYSOSs8BLQBeFlwCWE9SaLD6QDt-ZtmwoaZDVVwa8ReTN6oni9SRlE2lWaRqYmKRCoU7ksEgpkrKzaCFlVyO1GC6GejAfu28x5d-zVG16dMLniW6m7D4UkaGQYXp4ZI90rpd6FPEyvO_HQnLSDzGnE9qN5bVRbiyuyY821YJPbVWfEzXHuEJg/s500/couv67563413.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="329" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY3uQm-dYSOSs8BLQBeFlwCWE9SaLD6QDt-ZtmwoaZDVVwa8ReTN6oni9SRlE2lWaRqYmKRCoU7ksEgpkrKzaCFlVyO1GC6GejAfu28x5d-zVG16dMLniW6m7D4UkaGQYXp4ZI90rpd6FPEyvO_HQnLSDzGnE9qN5bVRbiyuyY821YJPbVWfEzXHuEJg/s320/couv67563413.jpg" width="211" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Tout juste assassinée, Leila Tequila est jetée dans la benne à ordures, comme un vulgaire déchet. N'est-ce pas ce qui la caractérise aux yeux de la société turque, un déchet ? Elle qui était prostituée dans un quartier défavorisé d'Istanbul. Son corps gît au milieu des immondices, mais son esprit continue à travailler. Selon certaines études scientifiques, notre cerveau continuerait à fonctionner pendant 10 minutes et 38 secondes après notre mort physique, le temps pour la jeune femme de retracer ses souvenirs, depuis l'enfance jusqu'à son présent. Un parcours semé de faits horribles, comme l'arrachement à sa mère biologique, les agressions sexuelles de son oncle ou encore le mariage forcé. Toujours le poids des traditions et des superstitions qui ne l'a jamais quittée. Heureusement, Leila Tequila pourra compter sur l'amitié indéfectible de cinq personnes qu'elle rencontre au fil de sa vie. Ce seront les seuls à vouloir sauver l'honneur de la jeune femme en refusant qu'elle soit enterrée dans le cimetière des Abandonnés - cimetière qui existe réellement et qui regroupe en son sein tous les indésirés de la société.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je sais, ce n'est pas très correct, mais dans les transports en commun j'aime bien regarder ce que lisent les gens. C'est comme ça que j'ai découvert ce roman, mes yeux complètement attirés par la jolie couverture dont le camaïeu de bleu, rehaussé par quelques touches dorées, est très réussi. J'ai alors retenu le nom de l'auteur : Elif SHAFAK. Puis je l'ai un peu oublié pour en ré-entendre parler quelques jours plus tard. A cette occasion, j'ai découvert que cet auteur écrivait beaucoup sur la Turquie, son pays d'origine, dont elle dénonce les travers grâce à des œuvres de fiction mais tout de même inspirées de faits réels. C'est d'ailleurs le cas pour <b><i>10 minutes et 38 secondes das ce monde étrange</i></b>. Ayant peu l'habitude de lire sur la Turquie, je me suis dit que ce serait l'occasion de réparer cet impair pour en apprendre davantage sur les mœurs contrastées de ce pays.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le roman est organisé en deux parties : l'esprit et le corps. Ainsi, de façon assez logique, la partie "esprit" revient sur la vie de Leila telle qu'elle se la remémore alors que son cœur a cessé de battre. Chaque minute raconte une période de sa vie, de son enfance à sa vie de femme. La deuxième partie, "le corps" se situe après la mort de son esprit et est consacrée aux amis de Leila, et à la façon dont ils s'y prennent pour sauver à tout prix son corps afin qu'il ne repose dans ce cimetière des Abandonnés. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">J'ai trouvé que la qualité de ces deux parties était un peu inégale. Si la première partie est très intéressante et captivante, la seconde partie m'a parue infiniment longue, même si elle ne manque pas de rebondissements ni d'émotion. En réalité, j'ai lu ce roman pour Leila, pour connaître son parcours et sa vie. Durant toute ma lecture, je ne me suis jamais vraiment attachée à ce personnage mais j'ai apprécié découvrir à travers ses yeux la Turquie contemporaine. C'est un roman qui rend hommage aux femmes, mais aussi aux personnes qui sont jugées comme faibles ou indignes par la société de part de leur condition (prostituée, transexuelle, etc). On voit à quel les traditions volent à ces femmes l'occasion d'exister. Leila n'est jamais crue et aucune de ses décisions ne lui appartient véritablement, elle doit avant tout plaire aux hommes de la famille. Cette première partie est très émouvante, de part l'injustice des faits mais aussi de part la présentation de ses personnages secondaires. Binaz, la mère biologique de Leila, à qui on enlève sa fille, le frère handicapé de Leila, Sinan, son premier ami qui n'a rien de la virilité attendu par une société patriarcale, ses autres amies qui sont venues tenter leur chance dans ce pays, séduits par ce qu'on leur faisait miroiter, mais qui ont fini par se prostituer pour pouvoir continuer à vivre, aucun ne cadre avec le système, en cela ils sont reniés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je me suis tellement concentrée sur Leila et sur ces enjeux sociétaux que j'en ai un peu oublié ses amis. Si leurs parcours sont poignants à lire dans la première partie, je me suis un peu mélangée les pinceaux dans la seconde partie, lorsque l'intrigue se concentre sur eux. Ainsi, je pense que je suis passée à côté de leurs personnalités et cela a eu pour conséquence de moins me faire apprécier cette deuxième partie. Malgré les valeurs d'amitié défendues et qui éclairent le côté très sombre de ce roman, sa lecture m'a semblé interminable et un peu glauque, je dois le dire. On imagine la misère ambiante, ces personnages éclectiques qui se débattent avec ce qu'ils ont, la mort qui rôde et ce corps qu'ils déterrent. Ainsi, j'aurais préféré que la première partie empiète davantage sur cette seconde partie qui tient une place un peu disproportionnée par rapport au reste de l'intrigue. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà un roman poignant, sérieux et parfois ardu à lire de part la noirceur de certains passages. Il nous permet néanmoins de découvrir une partie de la Turquie qui tranche avec ses stations balnéaires à touristes. La beauté de certains personnages secondaires, tout comme les valeurs des amis de Leila viennent apporter quelques touches à un tableau très sombre dans l'ensemble, quelques notes d'espoir dans un monde inhumain.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyEy2DKyDGrSDafHE7OnpAIuVxvdVLJBOggxkc98q6FPPeVyYgXYuQPUSqjS4p_RyMdOqiFMImxoo048UnGc7_yzLy9BVua__FxsFQeg33pdOQdHnyAJyYSrUwV9j5n1bAzF8z2AUorrpHmQbWI2UheqsxExINqEbJRW22nQAMOndJGUrKw1vl3uh0KQ/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(10).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyEy2DKyDGrSDafHE7OnpAIuVxvdVLJBOggxkc98q6FPPeVyYgXYuQPUSqjS4p_RyMdOqiFMImxoo048UnGc7_yzLy9BVua__FxsFQeg33pdOQdHnyAJyYSrUwV9j5n1bAzF8z2AUorrpHmQbWI2UheqsxExINqEbJRW22nQAMOndJGUrKw1vl3uh0KQ/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(10).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><b><i><br /></i></b></div><div style="text-align: justify;"><b><i>1</i><i>0 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange</i></b> a été publié en 2019 pour la version originale et compte 385 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgogsgKH22XqW-vlPMNrdXX3P2-OWB4h60KVYxdu3TmE-VT8X6GGvkhPnJd3bO8IYFVEKdHcsuJC6mctKaA0Y_LceKJW6w1cdK_q5ty6x7svdLjsbEvdLf_DeEOtxcQor3RTPx-srhIqlQ4IMRV0405Q5MS0bGhsrAV5XZQQQbyLRL7oPWOoTUh3a7IXQ/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgogsgKH22XqW-vlPMNrdXX3P2-OWB4h60KVYxdu3TmE-VT8X6GGvkhPnJd3bO8IYFVEKdHcsuJC6mctKaA0Y_LceKJW6w1cdK_q5ty6x7svdLjsbEvdLf_DeEOtxcQor3RTPx-srhIqlQ4IMRV0405Q5MS0bGhsrAV5XZQQQbyLRL7oPWOoTUh3a7IXQ/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Challenges.</span></b></span><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 26/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 31 - Livre dans lequel l'amitié tient une grande place. - 24/100</div></span></div></div></div></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-1282202704745175322022-07-24T11:41:00.003+02:002022-07-24T11:41:42.379+02:00Une vraie mère... ou presque - Didier van Cauwelaert<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5M5X8m9DNU_BO0SzoQ-CihvuHn75HJMfMmjVskz4wgnksK0iVdfe1HNWdRO4AgVjUDIiMAqu_aLaTju0OH-ovMw3iwzeNDmNLzyeg8dd8eZxyLCPMU0bSA5se4KjIjRgflGGqZ_6eG-MFiweRnNXbaErEzQgVmzKD47Vz6FU7vvIf7hHd1mHeNZSVcQ/s585/couv3942110.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5M5X8m9DNU_BO0SzoQ-CihvuHn75HJMfMmjVskz4wgnksK0iVdfe1HNWdRO4AgVjUDIiMAqu_aLaTju0OH-ovMw3iwzeNDmNLzyeg8dd8eZxyLCPMU0bSA5se4KjIjRgflGGqZ_6eG-MFiweRnNXbaErEzQgVmzKD47Vz6FU7vvIf7hHd1mHeNZSVcQ/s320/couv3942110.jpg" width="219" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Pierre, écrivain de métier, hérite de la voiture et de l'appartement niçois de sa mère lorsque celle-ci décède. Enchaînant les allers-retours entre son domicile et cet appartement secondaire au volant de la vieille Renault, il multiplie les occasions de retrait de points pour excès de vitesse. Tellement qu'un courrier, adressé à sa défunte mère, l'informe que cette dernière est conviée à un stage de récupération de points puisque la carte grise de la voiture était toujours à son nom. Que faire ? Avouer la vérité auprès des autorités ? Lucie Castagnol, voisine de chambre de la tante de Pierre dans son EHPAD et comédienne à la retraite, lui propose une autre solution : se mettre dans la peau de Simone, la défunte, et se présenter ainsi au stage. Séduit par cette proposition, Pierre accepte, sans imaginer qu'un simple jeu de rôle pourra complètement le dépasser.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En panne de livres (bon, pas vraiment, mais je n'avais pas envie de piocher dans ma PAL...), j'ai demandé à mon amoureux de me choisir un bouquin au hasard à la médiathèque. Après des recherches intenses, animées par la peur de se tromper, il me tendait fébrilement le dernier van Cauwelaert, <u><b><i>Une vraie mère... ou presque</i></b></u>. Pour être honnête, je ne me serais pas spontanément dirigée vers ce genre de livre. Ce type d'intrigue n'est pas ce qui m'intéresse en général, mais je reste fidèle à mon credo : rester ouverte à tout type de littérature. C'est donc avec curiosité que je me lançais dans ce roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A première vue, ce livre a tout d'une comédie sympathique qui pourrait être tout à fait adaptée en téléfilm à la sauce TF1 ou M6. L'intrigue peut paraître déjantée : une mère qui meurt d'un coup de bière aux obsèques de son cancérologue, un fils qui se retrouve dans le pétrin après avoir "usurpé" l'identité de sa mère pour ne pas perdre de points suite à ses multiples excès de vitesse et une comédienne à la retraite qui parvient à incarner trait pour trait la défunte... Avouez que ce n'est pas tous les jours que ce scénario se produit ! Ce n'est pas le genre d'humour auquel je suis sensible d'habitude, je trouve que c'est souvent trop en faire que d'extrapoler les situations pour faire rire à tout prix. Je n'ai donc pas été une bonne candidate mais je suis sûre que l'enchaînement de ces situations rocambolesques peut faire sourire, ou rire d'autres lecteurs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En revanche, j'ai été plus sensible à la toile de fond du roman ainsi qu'aux personnages de Pierre et de Lucie. Il est avant tout question du deuil dans ce roman, comment faire son deuil, comment raconter la personne qui n'est plus, comment raviver les souvenirs. C'est un peu ce que Pierre a du mal à faire, surtout qu'il souhaite écrire un roman sur sa mère mais ne trouve pas les mots pour lui rendre hommage. Lucie, en la faisant revivre, va l'accompagner sur ce chemin, notamment en lui rappelant des souvenirs qu'il a pu vivre avec elle. Seulement, est-ce une bonne façon de faire son deuil, que de se conforter dans l'illusion que le défunt existe toujours ? On sent que Pierre est complètement happé, comme un aimant, vers ce double maternel. Même s'il est convaincu que la situation est malsaine, il n'arrive pas à se libérer de Lucie et de ce qu'elle représente pour lui. En vérité, elle l'empêche de sombrer dans les regrets et le chagrin, premières étapes du deuil pourtant. Il faut dire que Lucie n'est pas très saine non plus dans ce jeu-là. On ne sait finalement pas grand chose sur elle, mis à part le fait qu'elle est extravertie et qu'elle aime être au centre de l'attention. Elle aime tellement ça que ça cache quelque chose, comme si prendre la place d'une autre lui permettait de se guérir. On peut aussi parfois faire l'hypothèse qu'elle a un côté malade, au sens psychiatrique du terme, tellement elle non plus ne peut plus se dégager du personnage de Simone, comme si cela lui permettait de s'imaginer vivre une seconde vie. Ainsi, avec ces deux personnages, on flirte toujours sur la corde sensible, qui se brise à plusieurs reprises, mais qui finit toujours par se renouer tant le jeu permet de masquer des blessures à vif. Si je trouve ces deux personnages intéressants, je n'ai pas été séduite par la compagne de Pierre, même si elle se révèle être quelqu'un de très humain en fin de livre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà donc un roman aux deux visages, un plutôt superficiel avec ses traits d'humour, et un autre plutôt profond qui interroge le lecteur sur le deuil. Si la trame narrative a quelques côtés intéressants, je pense que ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, et qu'il aura vite fait de rejoindre les dizaines d'autres que j'ai apprécié découvrir sur le coup mais que j'ai complètement oublié avec le temps. Un dernier mot pour dire que ce roman est le premier que je lis et qui fait mention de la COVID et de la période du confinement. Cela méritait d'être souligné !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6RbMOOAH9ZtGXUiaJPKO8PRQiv7uKmXpuOE9vLS-89ruFQXoDaJbFSczA5477AGMwIGX519VUCHom7V9RgkFSK6ip3E7VKsE96ZYhlplcGQFJ0hYClPHqMUgwmXofYYAc8HYPDY-bUYwiwNiK3_25e5Nb9UhhuJ0QNUvQrhwMdqgTWPTFaQfx-Os4-g/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(9).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6RbMOOAH9ZtGXUiaJPKO8PRQiv7uKmXpuOE9vLS-89ruFQXoDaJbFSczA5477AGMwIGX519VUCHom7V9RgkFSK6ip3E7VKsE96ZYhlplcGQFJ0hYClPHqMUgwmXofYYAc8HYPDY-bUYwiwNiK3_25e5Nb9UhhuJ0QNUvQrhwMdqgTWPTFaQfx-Os4-g/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(9).png" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: center;"> <span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u><b><i>Une vraie mère... ou presque</i></b></u> a été publié en 2022 et compte 208 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvjlOWSnxhgLjv0Yyutk-k_L9G2etKavDX9R8Y1Na_njcNMS5RNH-EN178ltrE8aTY_vddAJ51s_fntBelaeOfYtEaG6tAlrPZkaUX0uMXceFFyeNnB9NeUKNrxagjZtwzuu8KCByqI4Jq0trRITULsFVkLcRr0QtrLtktUVQ8MzNWyRD24GA7aeagcg/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvjlOWSnxhgLjv0Yyutk-k_L9G2etKavDX9R8Y1Na_njcNMS5RNH-EN178ltrE8aTY_vddAJ51s_fntBelaeOfYtEaG6tAlrPZkaUX0uMXceFFyeNnB9NeUKNrxagjZtwzuu8KCByqI4Jq0trRITULsFVkLcRr0QtrLtktUVQ8MzNWyRD24GA7aeagcg/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Challenges.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 25/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 11 - Titre avec un lien de parenté. - 23/100</div></span></div></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-84803069993151996612022-07-20T11:21:00.003+02:002022-11-27T11:42:22.144+01:00Les rois maudits - Maurice Druon<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b><u>TOME 1</u> <u>:</u> Le roi de fer</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><b> </b></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg82e5x0RJNSbEEann--AJ0cxtgQxizgBGC3AILsz0PITWoZMK1EUHse95hBohYKQ91fK_tLeugiPUvrhxydrsykGBkjZrbMuV7kgn1N_TMc5_ezT0qRlJa017W-ixqid27hE856KEKTOZZ4rWfEcTZKGswe2iX8MiWKJokvaqZokEqloGFXvQO09ioJQ/s566/couv22412431.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="566" data-original-width="350" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg82e5x0RJNSbEEann--AJ0cxtgQxizgBGC3AILsz0PITWoZMK1EUHse95hBohYKQ91fK_tLeugiPUvrhxydrsykGBkjZrbMuV7kgn1N_TMc5_ezT0qRlJa017W-ixqid27hE856KEKTOZZ4rWfEcTZKGswe2iX8MiWKJokvaqZokEqloGFXvQO09ioJQ/s320/couv22412431.jpg" width="198" /></a></div><span style="color: #ffa400;"><u><b>En résumé :</b></u></span> <span style="color: #741b47;">Début du XIVème siècle, Philippe le Bel règne d'une main de fer sur le territoire qui composait alors la France. Père de quatre enfants, trois garçons et une fille - cette dernière étant marié au roi d'Angleterre - Philippe IV est certain que ses efforts pour réformer le royaume de France ne seront pas vains et que ses héritiers auront à cœur de poursuivre les luttes engagées pour centraliser le pouvoir. En attendant, le royaume est à sec, les caisses sont vides. Soutenu par ses plus proches conseillers, Philippe le Bel décide de mettre fin à l'organisation des Templiers, détentrice d'une fortune colossale, afin de faire main basse sur leurs biens financiers et immobiliers pour renflouer le Trésor. Après plusieurs années de procès dont l'objectif est de faire tomber un à un les Templiers, les quatre plus hauts dignitaires sont emmenés sur le bûcher. Au milieu d'une foule friande de ces événements, alors que les flammes commencent à s'emparer de lui et afin de se venger de l'injustice de la sanction, Jacques de Molay jette une malédiction sur le royaume de France : dans l'année, mourront le pape Clément, le Garde des Sceaux Guillaume de Nogaret et le roi, Philippe IV. Jacques de Molay appelle également à ce que leur dynastie soit maudite jusqu'à la septième génération.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;">Dans le même temps, des conflits d'héritage agitent l'Artois. Robert III d'Artois ne digère pas que Philippe le Bel ait confié les terres d'Artois à sa tante Mahaut suite aux décès de son père Philippe d'Artois, puis de son grand-père Robert II d'Artois. Afin de se venger, et de faire en sorte que son dû lui revienne, Robert d'Artois décide de faire tomber Mahaut dont les deux filles et la nièce ont été mariées aux fils de Philippe le Bel. Seulement ces jeunes filles ont des amants, et Robert d'Artois compte bien porter le scandale à la connaissance de tous, aidé par Isabelle, la fille de Philippe le Bel qui n'a jamais porté ses belles-sœurs dans son cœur.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;">Les petites histoires s'entremêlent, les chemins se croisent, le tout convergeant vers la grande Histoire, marquée par des années de tragédie, selon le souhait de Jacques de Molay.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Mon avis :</b></u></span> <span style="color: #741b47;">Qu'il est difficile d'entamer les grands classiques, dont on connaît la renommée. On a toujours peu d'être déçu ou de passer à côté de quelque chose. Autant dire que l'enjeu étant grand lorsque j'ai tourné les premières pages de ce premier tome. Même si je prends plaisir à lire des romans historiques dont les connaissances restent toujours accessibles grâce à leur forme romancée, l'Histoire n'a jamais été ma tasse de thé. A mon plus grand regret, je confonds les dates, les personnages historiques, et les faits historiques ont bien du mal à s'inscrire dans ma mémoire. Ainsi, l'entrée dans cette intrigue fut un peu compliquée, heureusement que mon amoureux l'a lu en même temps que moi pour m'éclairer sur l'époque et les événements historiques qui ont marqué ce siècle de tourments. Comme vous avez pu le constater à la lecture du résumé, les personnages sont très nombreux (et encore, je ne les ai pas tous mentionnés !), tout comme les intrigues. Les coutumes et le système politique de l'époque sont également très différents des nôtres. Ainsi, si l'on n'a pas de connaissances au préalable, je trouve qu'il est difficile d'appréhender tous les tenants et les aboutissants à la simple lecture de ce roman de Maurice DRUON. Néanmoins, une fois que l'on a compris dans les grandes lignes les objectifs de chaque personnage, il est facile de s'immerger dans l'intrigue générale. J'ai apprécié en apprendre davantage sur cette période. L'auteur a fourni un travail important pour restituer de façon la plus fidèle possible les enjeux qui agitent le royaume de France, sans oublier les intérêts et sentiments de chacun des personnages qui ont des répercussions cruciales sur l'avenir de la France. Par définition, cette période de l'histoire de France est passionnante et promet plein de rebondissements. Le côté mystique, avec cette malédiction lancée par Jacques de Molay ne peut que nous interpeler puisqu'elle va se vérifier. Ce début de saga est prometteur pour la suite. Le style de Maurice DRUON est soutenu, difficile parfois d'avoir accès à tout ce qu'il écrit, mais l'ensemble reste quand même abordable. Je dirais qu'il faut un peu de patience et quelques efforts pour débuter puis ça roule tout seul une fois que la machine est lancée !</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Ma note :</b></u></span> 3/5</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Challenges :</b></u></span> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 23/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 20 - Livre où un personnage fait partie d'une guilde, une confrérie, une société secrète. - 22/100</div><div style="color: black; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="color: black; text-align: left;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b><u>TOME 2</u> <u>:</u> La reine étranglée</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGCONt6R_dWHmfDd_0YrJpa0hWuj78sMl6ZgWmbmWj3ePnWTvCYIR36zbEVjjzDdJVVSVjNL8MPPE2nLs0pZdP3Vq5mn1B9NIDHuKlaxp-f31iGl70c1ppeUqbjJHUOLJkfjrja39zWWTklKeSmg5KSOcHVbLA3WZsfoMhPHg-bZEcCTFkpelP2PGV-w/s565/couv64009718.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="565" data-original-width="350" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGCONt6R_dWHmfDd_0YrJpa0hWuj78sMl6ZgWmbmWj3ePnWTvCYIR36zbEVjjzDdJVVSVjNL8MPPE2nLs0pZdP3Vq5mn1B9NIDHuKlaxp-f31iGl70c1ppeUqbjJHUOLJkfjrja39zWWTklKeSmg5KSOcHVbLA3WZsfoMhPHg-bZEcCTFkpelP2PGV-w/s320/couv64009718.jpg" width="198" /></a></div><br /><div style="color: black;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>En résumé :</b></u></span> <span style="color: #741b47;">Le roi Philippe Le Bel est mort, et c'est son fils, Louis X dit Louis le Hutin, qui monte sur le trône. Déjà son prestige est affaibli. Trompé par sa femme, désormais enfermée dans la tour de Nesle, il est moqué par les sujets du royaume. Malgré la famine qui sévit, sa priorité sera de se remarier afin d'améliorer son charisme et prouver qu'il peut apporter une descendance au royaume. Aveuglé par ce souhait, il s'intéresse peu aux autres affaires et se laisse manipulé tantôt par le clan de Valois, son oncle, tantôt par le clan de Marigny, homme de confiance qui a servi le royaume avec fidélité et honnêteté durant le règle de Philippe Le Bel. Charles de Valois et Enguerrand de Marigny se livrent une guerre sans merci au nom du pouvoir malsain ou de la volonté sincère de gouverner le royaume. Dans leurs jeux puérils, ils entraîneront le banquier Tolomei, influenceront la reine Marguerite de Navarre, et quantité d'autres personnages qui engageront, à leur manière, leur responsabilité dans la conduite des affaires du royaume.</span></div><div style="color: black;"><br /></div><div><span style="color: black;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Mon avis :</b></u></span> </span><span style="color: #741b47;">J'attendais d'être en vacances pour me plonger dans ce second tome des <i><b><u>Rois Maudits</u></b></i>, car il faut quand même se l'avouer, il faut être concentré pour suivre tous les rebondissements que connaît le royaume de France au cours de ce XIVème siècle. Se replonger dans le style de Maurice DRUON demande un petit temps d'adaptation car la tournure des phrases ou le lexique sont parfois ardus, mais l'avantage est que l'on connaît déjà, grâce au premier tome, la majeure partie des personnages. Le seul qui est davantage exploré est Louis X. Très effacé pendant le règne de Philippe le Bel, voire moqué par son père qui trouve que son fils manque de virilité, on découvre un homme qui manque effectivement de poigne et de recul, qui se laisse aveugler par la trahison de son épouse et qui n'a qu'une idée en tête, se remarier, pour retrouver l'honneur perdu et effacer l'humiliation qu'il a dû endurer. Ce manque d'autorité, cette fragilité à gouverner vont laisser la place aux manigances politiques. Dans ce deuxième tome, il n'est pratiquement question que de cela, des joutes verbales, des complots, des coups fourrés entre le clan de Charles de Valois et le clan d'Enguerrand de Marigny. Dans l'ombre, les deux hommes s'activent pour accélérer ou ralentir le remariage de Louis X avec Clémence de Hongrie. Heureusement, on respire un peu lorsque Bouville et Guccio sont envoyés à Naples pour convaincre Clémence et sa mère de cette union à la couronne de France. Malgré la proximité géographique, on découvre une autre façon de vivre, dont la luminosité et la chaleur contrastent avec l'obscurité et la froideur de la tour de Nesle ou des appartements royaux. Ce voyage à Naples est synonyme de luxure, d'abondance (alors que le royaume de France est ruiné) mais aussi d'art, avec ce portrait de Clémence de Hongrie dont on suit quelques étapes. Au retour en France, c'est une autre réalité qui attend les deux voyageurs, puisque la famine s'abat sur la population et est aggravée par les manigances des prévôts. Le dénouement sera le point final d'un tome plein de tensions et de rivalité. Seule la mort apparaissait comme le dernier recours pour apaiser les conflits et accéder à la volonté du souverain. Voilà encore une fois un récit complet proposé par Maurice DRUON, qui explore avec précision et exhaustivité les arcanes du pouvoir. En tant que profane, j'ai plaisir à lire cette saga historique qui est à la fois divertissante mais aussi instructive. J'ai hâte d'entamer le troisième tome ! </span></div><div style="color: black;"><br /></div><div style="color: black;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Ma note :</b></u></span> 3/5</div><div style="color: black;"><br /></div><div style="color: black;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Challenges :</b></u></span> </div><div style="color: black;"><div style="color: #741b47;"><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : 40/100</span></div><div style="color: #741b47;"><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 23 - Livre avec des chapitres qui portent des titres - 38/100</div></span></div></div></div></div></span></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-59542798052536984852022-07-18T10:28:00.001+02:002022-07-18T10:28:29.386+02:00Matilda - Roald Dahl<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7F2-7bDHpqE46Qqgd0e0S-ykPOdRnTyOPEielsD_Eb4BIGbokvmsd3hDK6FbJvI93ewapmPor7yktZKHHXyzbFU5ojTUe0g22LRparNOlGHni59Gm-rbG49dYAPDHMTmT1m4Vp_aDGh2NMT4inCLq7qF6ztxZrsoWKCZGxpXf6J_euRu0N4FbESEUOg/s400/couv22343484.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="273" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7F2-7bDHpqE46Qqgd0e0S-ykPOdRnTyOPEielsD_Eb4BIGbokvmsd3hDK6FbJvI93ewapmPor7yktZKHHXyzbFU5ojTUe0g22LRparNOlGHni59Gm-rbG49dYAPDHMTmT1m4Vp_aDGh2NMT4inCLq7qF6ztxZrsoWKCZGxpXf6J_euRu0N4FbESEUOg/s320/couv22343484.jpg" width="218" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;">Du haut de ses cinq ans, Matilda est une petite fille curieuse et vive d'esprit, passionnée par les livres. A son âge, elle sait déjà lire, ayant appris toute seule, et a déjà découvert les plus grands classiques de la littérature anglaise. Jolie, intelligente, agréable, elle a tout pour faire la fierté de ses parents. Pour autant, sa famille ne lui accorde aucune attention. La mère de Matilda est une femme vulgaire, ayant pour principale occupation la télévision et les plateaux repas devant la télévision. Le père de Matilda est à la tête d'un garage dont l'activité principale est d'escroquer les clients en leur revendant des voitures d'occasion pourries mais trafiquées au préalable pour qu'elles paraissent neuves. Dans cet environnement délétère, Matilda a dû mal à trouver sa place et ne rêve que d'une chose : aller à l'école. Mais là aussi, les déceptions seront nombreuses. Ses journées seront gâchées par l'horrible Mademoiselle Legourdin, directrice à l'allure militaire, odieuse avec les enfants, et toujours à l'initiative de punitions inhumaines. Heureusement, Matilda pourra compter sur son enseignante, Mademoiselle Candy, jeune femme douce et sensible qui s'aperçoit rapidement de l'intelligence hors-norme de son élève. Ensemble, elles vont prouver que l'intelligence peut vaincre l'idiotie et la cruauté.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai découvert <b><i>Matilda</i></b> lorsque j'étais en 6ème, et je me souviens avoir apprécié ce roman jeunesse malicieux et ingénieux, comme la plupart des romans de Roald DAHL. J'étais curieuse de le relire avec mes yeux d'adulte, c'est désormais chose faite ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme bien souvent dans les romans jeunesse, il y a deux niveaux de lecture : celui pour les enfants et celui pour les adultes. Parlons d'abord de celui des enfants. Roman conseillé à partir de 9 ans par les éditions Gallimard Jeunesse, <b><i>Matilda</i></b> est construit comme un conte. Elle joue le rôle de Cendrillon, petite fille jolie, sensible et vive mais dont le potentiel est gâché par un environnement maltraitant. Sur sa route, elle va avoir affaire à d'autres personnages malfaisants. Néanmoins et comme dans la plupart des contes, elle triomphera et tout se terminera dans l'allégresse. Une trame narrative plutôt banale, des personnages caricaturaux, et pourtant cette histoire a tout pour plaire au jeune public, grâce aux petites notes d'humour dont fait preuve l'auteur. J'ai notamment beaucoup apprécié les coups pendables qu'elle prépare pour se venger du manque de considération de ses parents. Matilda a également tout de l'héroïne parfaite à laquelle chaque enfant aimerait s'identifier.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A présent, passons du côté des adultes. Comme dans tout bon conte qui se respecte, les personnages et l'intrigue sont en réalité au service d'un message de fond, d'une morale, de valeurs portées par l'auteur. Ici, plusieurs thématiques sont abordées : le danger des écrans vus comme un moyen d'abrutir les téléspectateurs, et leur retentissement dans la vie de famille (et dire que ce roman a été publié en 1988...), le machisme et plus généralement la supériorité masculine mais aussi la maltraitance infantile. Afin de bien marquer les lecteurs, Roald DAHL n'y est pas allé par quatre chemins tant les travers dénoncés sont exagérés, impossible de passer à côté. La morale de l'histoire est plutôt claire : ce sont finalement l'intelligence, la sensibilité et la douceur - qualités portées par une petite fille et par une jeune femme - qui finissent par l'emporter sur la cruauté et la bêtise.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai apprécié de relire ce classique de la littérature jeunesse. C'est une lecture agréable, rapide et qui nous fait retomber en enfance. J'avoue que je suis friande des passages de "vengeance" de la part de Matilda, des tours toujours ingénieux que l'on aimerait parfois reproduire dans la réalité pour solutionner des situations qui peuvent nous paraître injustes. Néanmoins, j'ai un peu moins apprécié l'exagération générale du bouquin. Des personnages caricaturaux à l'extrême, ainsi que les talents exagérés de Matilda (qui a le pouvoir de déplacer des objets par la pensée tout de même !) n'ont pas plu à mon regard d'adulte qui aime bien le terre à terre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quoiqu'il en soit, une lecture plaisante à glisser dans sa poche, à partager avec les jeunes de son entourage, ou pas ! </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU17DoEL5opNqpLPO4U9xCuQKCJl9luN93zTE26U19y-P6Ag-4crBrEKKhQ1ViF9HHibtclCpR5VG4ZSIvWeIjR7K1TxQjn2HasHPN6AfinUUMYDSYMwbCLO81MVuJEDEKY0yG73zHPCywV7jn3XaRTjHcpH8K0qDsG-Iv164vowIoRx6ZORr2MiWdYw/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(8).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU17DoEL5opNqpLPO4U9xCuQKCJl9luN93zTE26U19y-P6Ag-4crBrEKKhQ1ViF9HHibtclCpR5VG4ZSIvWeIjR7K1TxQjn2HasHPN6AfinUUMYDSYMwbCLO81MVuJEDEKY0yG73zHPCywV7jn3XaRTjHcpH8K0qDsG-Iv164vowIoRx6ZORr2MiWdYw/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(8).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"> <span style="color: #ffa400;"><span style="font-size: large;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>Matilda</i></b> a été publié en 1988 pour la version originale et compte 257 pages (avec beaucoup d'illustrations).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvIIAZ9Zr5r1kFhmNYhP0MChLhv5tWhFDVJz7vuP2jljvmqDEPsruADbKaQLraD7aNObWGTLw2kxHOQzAR3FQHHWkOFMnV_bcjdzBD7wmn265eX70DNFT7_VGyXvgFSqthRTKLnU1W4oxfdlGWBrlIeAEUPRhdX5ZLtjZ0U0z2DS-wFAQCfr1uVe_J0g/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvIIAZ9Zr5r1kFhmNYhP0MChLhv5tWhFDVJz7vuP2jljvmqDEPsruADbKaQLraD7aNObWGTLw2kxHOQzAR3FQHHWkOFMnV_bcjdzBD7wmn265eX70DNFT7_VGyXvgFSqthRTKLnU1W4oxfdlGWBrlIeAEUPRhdX5ZLtjZ0U0z2DS-wFAQCfr1uVe_J0g/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Challenges.</span></b></span></div><div><span style="text-align: justify;"> </span></div><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 22/100</span></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-38352067945885467752022-06-18T12:10:00.002+02:002022-06-18T12:10:49.212+02:00La tresse - Laetitia Colombani<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>En résumé.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrxRMHhhwNO1pP1cisFzBi317BLVGWbv-Fh0kB86V5x8gw2Sa0uVRsB_q4d5pqtXA-26gMun9W6Xldk3t7Om7VKPJtIr0ZCQmvnWuD52UHeWwvxiSrU0e4NDexs_ul7NWHsMuRByx1v-3Zg2L3rUMuwmT5BZprYvDBPQfeyZCixK31UXfVFOStyW-nTg/s410/couv73540014.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="280" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrxRMHhhwNO1pP1cisFzBi317BLVGWbv-Fh0kB86V5x8gw2Sa0uVRsB_q4d5pqtXA-26gMun9W6Xldk3t7Om7VKPJtIr0ZCQmvnWuD52UHeWwvxiSrU0e4NDexs_ul7NWHsMuRByx1v-3Zg2L3rUMuwmT5BZprYvDBPQfeyZCixK31UXfVFOStyW-nTg/s320/couv73540014.jpg" width="219" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><b><i>Inde.</i></b> Smita fait partie des Intouchables, cette partie de la population indienne qui n'a aucun droit, même pas celui d'être regardée. Pour survivre, elle est condamnée aux travaux les plus ingrats. Loin d'être convaincue par l'aspect immuable de sa condition, elle souhaite donner à sa fille un avenir meilleur, en se battant bec et ongles pour l'inscrire à l'école.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>Sicile.</i></b> Giulia travaille dans l'atelier de son père, un atelier consacré à la fabrication de perruques dans la pure tradition sicilienne. Lorsque son père est victime d'un accident, Giulia découvre que son entreprise est criblée de dettes. Dans le même temps, elle rencontre un jeune homme dont elle tombe rapidement amoureuse. Ensemble, ils devront trouver la solution pour redresser leur commerce.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>Canada.</i></b> Sarah est une brillante avocate. Pour en arriver là, elle a tout sacrifié, sa vie de femme, d'épouse et de maman. Alors qu'elle est sur le point de gravir encore des échelons en étant promue à la tête de son cabinet, elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer. Elle va alors aller de désillusions en désillusions, découvrant le vrai visage de ses collègues.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ces trois femmes, bien qu'habitant des continents différents, vont être liées par ce qu'elles ont de plus précieux.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai mis du temps avant de me plonger dans ce phénomène littéraire. Je me méfie toujours un peu des romans qui provoquent l'engouement des lecteurs. On les voit être tellement plébiscités qu'on finit par en attendre beaucoup, et le risque est d'être déçu. En lisant plusieurs chroniques de blogueurs, j'ai vu que <b><i>La tresse</i></b> avait eu cet effet : beaucoup d'entre eux avaient des attentes élevées et ont fini par être déçus par l'aspect trop concis de ce roman. Pour ma part, je n'en attendais pas grand chose. J'étais juste à la recherche d'un roman agréable, plutôt rapide mais percutant, à lire dans les transports. Contrat rempli, je suis facilement rentrée dans l'histoire dont je me souviens toujours alors que j'ai reposé le livre il y a déjà plusieurs semaines.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au-delà de son contenu puissant et émouvant, ce que j'ai préféré dans ce roman est la façon dont il est construit. L'auteur part du particulier, les histoires singulières de ces trois femmes qui n'ont a priori rien en commun, pour progressivement aller vers le général, à savoir ce qui lie les femmes entre elles. Progressivement, Laetitia COLOMBANI se sert de ces trois brins pour bâtir une tresse, telle un artisan de l'écriture qui contribuerait à sa manière à construire des ponts entre des univers bien différents. C'est ce que révèlent ces passages en italique égrainés tout au long du récit, la patience de l'écrivain qui tisse des histoires dans son atelier, en imagine les personnages, les décors puis qui parvient à en extraire la quintessence. Ainsi, j'ai été bluffée par le dénouement auquel je ne m'attendais pas du tout. Pendant toute la première partie du livre, je me suis demandée quel était le lien entre ces trois femmes, et surtout quel était le lien avec le titre, " la tresse ", et puis une fois que tout s'éclaire, cela nous semble évident et terriblement habile de la part de l'auteur. On assiste au tissage du lien entre ces trois femmes auxquelles on s'est attaché, alors qu'elles mêmes ne savent pas en quoi elles deviennent si indispensables les unes pour les autres. C'est émouvant d'assister à la naissance de cette chaîne de solidarité.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Roman résolument féminin, il raconte les combats si différents de ces trois femmes dont le point commun est de trouver sa place et sa liberté au sein d'une société qui ne leur laisse pas toujours l'opportunité de s'exprimer. Bien sûr, nous avons une préférence pour l'un ou l'autre des parcours. Pour ma part, j'ai été emportée par les trois, car chacun est captivant à sa manière. Pour le lecteur occidental, celui de Smita est peut-être le plus poignant car il nous fait découvrir une réalité si éloignée de la nôtre, tant sur le plan géographique que social. Voir cette femme soumise à de si basses besognes se battre pour que sa fille ait le droit d'aller à l'école est évidemment révoltant et injuste. J'ai également été émue par le combat de Sarah. Bien qu'il soit un peu caricatural, je pense qu'il n'est pas très éloigné de ce que certaines femmes vivent dans leur milieu professionnel, ni de la conciliation difficile entre vie privée et vie professionnelle au XXIème siècle en Occident. Même si elle reste porteuse d'enjeux, l'histoire de Giulia apporte un petit vent de fraîcheur sur l'ensemble du roman, grâce à l'histoire d'amour naissante avec cet homme qui va s'avérer crucial pour le reste de sa vie. Bien que ces parcours ne soient pas toujours très roses, j'ai apprécié voyager dans ces trois continents, parcourir autant de kilomètres pour découvrir des lieux de vie et des destins si différents. L'auteur aurait eu matière à développer ces trois intrigues et à faire de ce roman un pavé, mais le style concis m'a plu aussi. Elle va droit au but, l'essentiel est dit et le message est très clair malgré le peu de développements.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>La tresse</i></b> est assurément un roman à découvrir. J'ai été complètement embarquée par les histoires de ces trois femmes qui finissent par se rejoindre pour former un final inattendu et efficace. A mettre cet été dans la valise de tout bon lecteur qui se respecte !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8f0QNbsu_f8b_Cd5U6vE58duydQ190224O5rGyh2imgMYek0Pa37soqp0yBE_UG_Q8noxDc99OgL30-IzKIYW5ZqPjRRI-jcyLvkEEjNfJzMr2mCdaZyvMiZBbcCjZiez7CbEcMWl2z9fXXXFta_Gqg_oiFwPtZPts_GF6gw_S-G0qsmtQWz7Mzxhhg/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(7).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8f0QNbsu_f8b_Cd5U6vE58duydQ190224O5rGyh2imgMYek0Pa37soqp0yBE_UG_Q8noxDc99OgL30-IzKIYW5ZqPjRRI-jcyLvkEEjNfJzMr2mCdaZyvMiZBbcCjZiez7CbEcMWl2z9fXXXFta_Gqg_oiFwPtZPts_GF6gw_S-G0qsmtQWz7Mzxhhg/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(7).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>La tresse</i></b> a été publié en 2017 et compte 222 pages. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;">Ma note.</span></span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4f0fI1Vb0PcBKUnm8qIEa4ldu7dEiWlkH6zuqGPWWegDzDYsQ9OpD0c2dYUXgNpSAfDuaRm_biaqhvQyij38qJbPG_1na1XwtmUvSyMD8_-C0kEUsrr4TOwdaN8WmUjs1_XM3HZRN7_4gl3NgjOZCtrT7Gf9ryWV8lerlH2n3c1LnE-gq2c97A8A5ZQ/s505/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="147" data-original-width="505" height="116" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4f0fI1Vb0PcBKUnm8qIEa4ldu7dEiWlkH6zuqGPWWegDzDYsQ9OpD0c2dYUXgNpSAfDuaRm_biaqhvQyij38qJbPG_1na1XwtmUvSyMD8_-C0kEUsrr4TOwdaN8WmUjs1_XM3HZRN7_4gl3NgjOZCtrT7Gf9ryWV8lerlH2n3c1LnE-gq2c97A8A5ZQ/w400-h116/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Challenges.</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 20/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 8 - Livre d'un auteur inconnu pour vous - 20/100</div></span></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-21066111138762335892022-05-29T11:35:00.000+02:002022-05-29T11:35:19.280+02:00La guerre des métaux rares - Guillaume Pitron<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5xTm98OB1yRGxtpv6if-gGJuoAuhlwULokudo5l7bw9r2S_leyYyGo0wWUUNhxnBgV0eQ14uPnn1fQD-6wnmxTChEDz0PpBI40da__SIJ6fil4Xmza6iwwFM8CWD383DVDJuS1Qpt3y-jPzNecRc66JPl5RMsMpRjd_eDg2TKvT62qAom_bQoLBHlyQ/s570/couv51165819.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="570" data-original-width="372" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5xTm98OB1yRGxtpv6if-gGJuoAuhlwULokudo5l7bw9r2S_leyYyGo0wWUUNhxnBgV0eQ14uPnn1fQD-6wnmxTChEDz0PpBI40da__SIJ6fil4Xmza6iwwFM8CWD383DVDJuS1Qpt3y-jPzNecRc66JPl5RMsMpRjd_eDg2TKvT62qAom_bQoLBHlyQ/s320/couv51165819.jpg" width="209" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;">On n'en entend peu parler, et pourtant, ils sont partout : les métaux rares. Indium, antimoine, germanium, terres rares, autant de mots qui ne nous évoquent pas grand chose si l'on n'est pas féru de sciences. Et pourtant, nous avons quelques grammes de ces métaux dans nos mains tous les jours, dans nos téléphones et dans nos ordinateurs portables. Ils sont aussi dans nos téléviseurs à écran plat, nos tablettes, nos voitures électriques, nos panneaux solaires, nos éoliennes et plus largement dans nos engins militaires. En fait, ce sont eux qui permettent la grande révolution numérique que nous connaissons actuellement, ils sont aussi indissociables de la fameuse transition énergétique, soit l'abandon du pétrole pour des procédés plus propres. Ainsi, notre avenir, celui d'une planète habitable, repose sur l'emploi de ces métaux rares dans une industrie 2.0. Seulement voilà, l'exploitation de ces métaux posent de sérieux problèmes. Leur rareté, déjà, entre en contradiction avec l'avidité de l'Homme. Leur extraction, ensuite, représente un coût environnemental très important, que l'on délocalise, évidemment. Leur pouvoir géopolitique, enfin, rabat les cartes d'un monde jusqu'alors dominé par la puissance américaine. Celui qui les possède et les exploite devient le roi du monde. Ça, la Chine l'a bien compris.</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ayant par le passé déjà entendu parler des métaux rares comme étant un des principaux problèmes des voitures électriques, je fus immédiatement attirée par ce bouquin lorsque je parcourais le rayon écologie de ma librairie. Rien qu'à la lecture de la quatrième de couverture, on comprend qu'il est une nécessité de lire à ce sujet, ne serait-ce que parce que les enjeux sont cruciaux pour notre avenir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Parce que c'est un thème qui m'est cher, j'ai l'habitude de lire sur l'état de notre monde. Réchauffement climatique, modes de consommation outranciers, modèle capitaliste désuet et inadéquat, disparition massive des espèces, pollution chimique, toutes ces problématiques n'ont plus de secret pour moi. Néanmoins, j'avais peu exploré la thématique des métaux rares, et pour cause, personne n'en parle. Alors, les découvertes furent nombreuses mais aussi terrifiantes. Sans être trop long ni trop complexe, cet essai offre un examen approfondi du sujet. Il part d'un état des lieux sur nos besoins en métaux rares qui sont absolument énormes puisqu'on les retrouve partout dans nos nouveaux modes de consommation, en lien avec le numérique, mais aussi avec la transformation verte de nos moyens de produire de l'énergie, ou encore de nous transporter. L'auteur enchaîne ensuite sur le paradoxe entre la rareté de ces métaux et les besoins croissants de l'humanité. A cela s'ajoutent les coûts environnementaux d'extraction qui sont irréels et en complète opposition avec le respect des biens naturels qui devient plus qu'urgent si l'on veut garder une planète à peu près habitable. Ainsi, nous produisons du vert avec des procédés qui polluent encore davantage que l'utilisation du pétrole. Guillaume PITRON finit de nous achever en évoquant les enjeux géopolitiques inhérents à la détention de ces métaux rares. Ainsi, celui qui les possède conserve une longueur d'avance certaine sur les autres pays, quitte à faire pression sur eux en contrôlant l'export de ces matières. Ainsi, la quasi totalité de ces ressources sont aujourd'hui détenues par la Chine, ce qui nous laisse dans un état de dépendance vis-à-vis de ce pays qui ne connaît aucune limite, encore moins environnementale (les métaux sont extraits dans des conditions épouvantables). Cela va même plus loin, puisque grâce à ses stocks impressionnants de métaux rares, elle a pu attirer le savoir-faire étranger en matière de numérique dans ses propres usines pour in fine s'emparer des méthodes de construction et proposer encore mieux à un marché toujours grandissant.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En lisant ce livre documentaire, j'ai évidemment été horrifiée par tout ce qui y est raconté. Mais je crois que ce qui m'a mise le plus en colère est le silence qui est fait autour de l'importance de ces métaux. Tout notre avenir repose sur quelques grammes de ces ressources providentielles et personne n'est au courant, tout le monde se jette à corps perdu dans des solutions qui nous donnent bonne conscience : rouler dans une voiture électrique, envoyer des mails plutôt que des lettres pour faire des économies de papier, télétravailler pour pouvoir jardiner quelques pieds de tomates. Autant d'actes, qui, s'ils donnent l'illusion de bâtir jour après jour un monde meilleur, nous précipitent encore plus vite vers un monde privé de sa biodiversité et quasi-irrespirable. Je suis en colère devant le fait que les décisions soient prises par une poignée d'individus qui ne prennent même pas la peine de présenter les enjeux de ces mêmes décisions. Il faut consommer des voitures électriques, cela nous sauvera, mais sait-on au moins avec quoi et comment ces voitures sont fabriquées ? Nous laisse t-on le choix (éclairé) de nous opposer à ces décisions qui sont enrobées de jolies mots et de pubs obéissant aux règles du green-washing ? Au-delà de cette opacité de l'information et du manque de consultation citoyenne, je suis toujours aussi atterrée devant la capacité de l'Homme à se mentir à lui-même et à s'entêter dans des procédés qui ne sont pas viables, tout ça pour produire toujours plus et s'offrir un confort qui devient inutile. La promesse d'un monde d'après... Peut-être pire que celui du monde d'avant.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà un essai qui demande du courage pour être lu, car ce qu'il dénonce n'a pas de quoi donner du baume au cœur. Pour autant, à l'heure où nos modes de consommation deviennent les thématiques principales du débat public, je pense qu'il est indispensable de lire ce genre de bouquin qui a le mérite de remettre l'église au milieu du village. Quelques pages peuvent paraître un poil techniques, mais l'essentiel est accessible, en tout cas suffisamment pour se faire une idée claire sur le sujet.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGzs9JNhbdjnWFvN5q59SlwyiQ2CUF8TcQ0k2q9dixJiCor_EfCi4LmZxZZjJExGQmj-Rjw-EVlPIpjHDDYchuvbiOQjWz0zhyTZfDasqeoIUIWRKFkjXjewgm6xekTRBsikvukS60ogJFh-hiddAy-_7-IaFICBp6EFMh_6H0KfzuWQOykohKkCt-zw/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(6).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGzs9JNhbdjnWFvN5q59SlwyiQ2CUF8TcQ0k2q9dixJiCor_EfCi4LmZxZZjJExGQmj-Rjw-EVlPIpjHDDYchuvbiOQjWz0zhyTZfDasqeoIUIWRKFkjXjewgm6xekTRBsikvukS60ogJFh-hiddAy-_7-IaFICBp6EFMh_6H0KfzuWQOykohKkCt-zw/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(6).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Dernières infos. </span></b></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b><i>La guerre des métaux rares</i></b> a été publié en 2018 et compte 253 pages.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3n8R3tQu7Oiu5YzVuiTPbpIdmOsW3Q2GGNkBl9TE1gffTXEmT90JAdnrvd2vHmn10sh1W61QssuBRrzWubAy0cvlrcOz1rTqCMHF-PVtwvpSx17p6gm-CydVw-jVCUWa1MukzN8oXfjhbnFTLGwI_uTKj7GUFmDNbBEh61jntkrhE3mYANLlA84oUcQ/s505/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="147" data-original-width="505" height="116" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3n8R3tQu7Oiu5YzVuiTPbpIdmOsW3Q2GGNkBl9TE1gffTXEmT90JAdnrvd2vHmn10sh1W61QssuBRrzWubAy0cvlrcOz1rTqCMHF-PVtwvpSx17p6gm-CydVw-jVCUWa1MukzN8oXfjhbnFTLGwI_uTKj7GUFmDNbBEh61jntkrhE3mYANLlA84oUcQ/w400-h116/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Challenges.</b></span></span><br /></div></div><div style="text-align: left;"> <br /></div><div style="text-align: justify;"><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 19/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 65 - Livre dont le titre contient plus de quatre fois la même lettre - 19/100</div></span></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-9936157837874709812022-05-22T19:35:00.001+02:002022-05-29T11:12:33.982+02:00Le temps des amours - Marcel Pagnol<div style="text-align: left;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">En résumé.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxquzqBECQU-_psjvm5SMyiovxQR_FUzyb67tHSY8aF_qkPVUTKQ9mFu49NJ_mwX1lLQJkEOGdmtH94l6tIeqC6XMxPxaxYScBOJH1j30G5bXx8mJeEnuFeXpeXTfzT2_b_PEEsRxOY-r3P3maYeIoOXsH9lvBtdSnFi7jmS0iVJwP14Xyew5kKDSnsg/s2265/91dnxPAEarL.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2265" data-original-width="1400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxquzqBECQU-_psjvm5SMyiovxQR_FUzyb67tHSY8aF_qkPVUTKQ9mFu49NJ_mwX1lLQJkEOGdmtH94l6tIeqC6XMxPxaxYScBOJH1j30G5bXx8mJeEnuFeXpeXTfzT2_b_PEEsRxOY-r3P3maYeIoOXsH9lvBtdSnFi7jmS0iVJwP14Xyew5kKDSnsg/s320/91dnxPAEarL.jpg" width="198" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Loin du chant des cigales et des collines ensoleillées, le jeune Marcel entame ses études supérieures. Le jeune homme studieux qu'il était jadis doit se faire une place parmi ses camarades qui ne sont jamais à cours d'imagination pour faire quelques bêtises. Il s'y mettra lui aussi, à tendre des pièges plein de malice à ses enseignants. Jusqu'à ce qu'il découvre la beauté de la poésie, à tel point qu'il se rêve déjà grand poète, faisant la fierté de ses cancres d'amis qui l'érigent en héros. Les vacances au milieu de la garrigue sont toujours d'actualité, et Marcel aura à cœur de soutenir son père et son oncle dans une partie de pétanque d'anthologie, pleine de rebondissements et de suspense. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Mon avis.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><b><u>Le temps des amours</u></b></i> vient clore la tétralogie des <i><b><u>Souvenirs d'enfance</u></b></i> de Marcel PAGNOL. Ce quatrième tome, qui m'a été offert par des amis il y a bien des années déjà, est le moins abouti de tous. Alors qu'il en avait écrit l'essentiel, l'auteur n'a pas sauté le pas pour les faire publier. Après son décès, les divers chapitres ont donc été compilés par la maison d'édition et publiés à titre posthume.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cela explique pourquoi ce livre peut laisser un goût d'inachevé et l'impression qu'il n'y a pas vraiment de fil conducteur entre les diverses histoires. Ainsi, plusieurs thèmes sont explorés, plusieurs souvenirs sont proposés au lecteur mais les transitions entre les chapitres sont inexistantes. J'ai vu à droite à gauche que cela avait pu gêné plusieurs lecteurs. Cela n'a pas été le cas pour moi, je savais à quoi m'attendre en entamant cet ultime tome et je l'ai lu chapitre après chapitre, comme des ultimes témoignages de la vie de Marcel PAGNOL et la dernière occasion de plonger dans cet univers si différent du nôtre, rempli d'innocence et d'authenticité. J'ai apprécié lire les frasques de Marcel et de ses amis. Leurs blagues malicieuses semblent appartenir à un autre temps et éveillent en moi un sentiment de nostalgie. Bien que je n'ai pas connu cette époque, j'aime lire la façon dont ces adolescents jouaient, bien loin des préoccupations adultes et de l'invasion des écrans dans nos vies. La sensation de voyager à cette époque reste très agréable et fait du bien, à l'heure où on peut parfois avoir l'impression que l’insouciance n'est plus permise à notre époque.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En revanche, ce qui m'a un peu manqué est les passages dans la maison de vacances, perdue au milieu de la garrigue, et les scènes en famille. Dans ce quatrième tome, il n'est point question du rire chantant d'Augustine, ni de la beauté de la tante Rose. Seuls Joseph et l'oncle font leur apparition lors d'une partie de pétanque devenu mythique. A la lecture de ce passage, on se reprend une bouffée de chaleur, de cigales, de citronnade à l'ombre des platanes, de gens qui chantent en parlant, au milieu de leurs amis et on replonge une fois de plus dans l'insouciance de l'époque. Contrairement à ce que pourrait nous laisser penser le titre, il n'est pas vraiment question d'amour dans ce tome. Mis à part Lagneau qui vit sa première expérience amoureuse, l'amour n'est pas un thème exploité. En revanche, l'amitié de Marcel pour ses amis - et réciproquement - est largement mise en avant. Dans les dernières pages, il est question d'un long chapitre sur un épisode de peste à Marseille, raconté par un personnage fantasque que Marcel et Lili ont rencontré dans les collines. Plusieurs lecteurs ont trouvé l'incursion d'un tel thème étrange et sans grand intérêt. C'est vrai que je n'ai pas bien compris non plus ce que ce chapitre venait faire là mais il reste intéressant à lire. Il détone avec le reste de l'histoire mais cette intrigue semblait tenir à cœur à Marcel PAGNOL.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce dernier tome des <i><b><u>Souvenirs d'enfance</u></b></i> de Marcel PAGNOL peut sembler décousu à tous ceux qui se sont plongés dans les trois premiers bouquins. J'en conviens. Néanmoins, ces ultimes souvenirs continuent à nous procurer de la joie, la joie d'imaginer une époque bien différente de la nôtre, où l'insouciance est reine et où les journées sont empreintes d'une chaleur réconfortante. C'est avec une petite pointe au cœur que je clos cette saga provençale.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0fdcohttN3CbmhZADrcHH70V2oBnDWr0wxRrZjZpFXvDxT8UTlBSaVfPt016WyPf32DvVmF0o3n5QXMGbqYc8OD4-pVStvxPQBfPt8KK-6njs1yyrlJABqWArjS2tcOW38JKUwsaBWtOvL4sfekTTSNT-bCKft91J0Q5LTQ_i4dGETu03-nJyn87R1w/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9%20(43).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0fdcohttN3CbmhZADrcHH70V2oBnDWr0wxRrZjZpFXvDxT8UTlBSaVfPt016WyPf32DvVmF0o3n5QXMGbqYc8OD4-pVStvxPQBfPt8KK-6njs1yyrlJABqWArjS2tcOW38JKUwsaBWtOvL4sfekTTSNT-bCKft91J0Q5LTQ_i4dGETu03-nJyn87R1w/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9%20(43).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Dernières infos.</span></b></div><div><br /></div><div><i><b><u>Le temps des amours</u></b></i> a été publié en 1977 et compte 253 pages.</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Ma note.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjsSZ-8MSD0pZq0GN1oeATqTH8tTeecKEAE4jeiLc4cDGuBORW4C87ltwO3NhPq5xSDCVBjDtFdivF3UF046jEtoKlBvhVShdliyjmzgLfAfscXkU6iBkGR3NiZkG0bP8qPXNIilDVDo7HR6dmbopsu-sqDp1dcINUgf8ldp2G36NcJbqxnJ8zbMaaKQ/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjsSZ-8MSD0pZq0GN1oeATqTH8tTeecKEAE4jeiLc4cDGuBORW4C87ltwO3NhPq5xSDCVBjDtFdivF3UF046jEtoKlBvhVShdliyjmzgLfAfscXkU6iBkGR3NiZkG0bP8qPXNIilDVDo7HR6dmbopsu-sqDp1dcINUgf8ldp2G36NcJbqxnJ8zbMaaKQ/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Challenges.</span></b></div><div><span style="text-align: justify;"> </span></div><div><span style="text-align: justify;">* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html" style="text-align: justify;">Challenge des 100 romans 2022</a><span style="text-align: justify;"> : 18/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 96 - Livre dans lequel il y a une compétition sportive - 18/100</div></span></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-81392505785396187292022-05-15T17:25:00.004+02:002022-05-15T17:32:51.901+02:00Changer l'eau des fleurs - Valérie Perrin<div style="text-align: left;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">En résumé.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM6HID44-Dgutriff0wTgRD9xK5FLO-N-83yoIXK2rcy-ABDke1YAygg9c1a2K_tK6E0jAdQgYujCCA0iLA7yuGmaHsCbFNVZzracDMeR3UZYWWVAYHh2YPO52QDc6RPdltUmHIUn7LBPxCvEptNPnF3LRPqP9vMWl8eohJ1F6eHY9UDhenSokbp7W6g/s435/9782253238027-001-T.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM6HID44-Dgutriff0wTgRD9xK5FLO-N-83yoIXK2rcy-ABDke1YAygg9c1a2K_tK6E0jAdQgYujCCA0iLA7yuGmaHsCbFNVZzracDMeR3UZYWWVAYHh2YPO52QDc6RPdltUmHIUn7LBPxCvEptNPnF3LRPqP9vMWl8eohJ1F6eHY9UDhenSokbp7W6g/s320/9782253238027-001-T.jpeg" width="198" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Violette est garde-cimetière dans un petit village de Bourgogne. Un métier qui s'est imposé à elle, comme une évidence après les épreuves vécues, et qu'elle honore avec beaucoup d'humanité. Entretenir ce lieu de mémoire où se croisent les morts et les vivants, chacun trimbalant avec fracas les casseroles du passé, est à la fois pour elle un devoir mais aussi une façon de panser les blessures. Malgré le sourire affiché sur sa figure, Violette n'a pas été épargnée par la vie, si bien qu'elle souhaite désormais la finir seule, entourée par les animaux du cimetière. L'arrivée d'un inspecteur de police dans son cimetière va bouleverser sa routine et changer sa perception du temps. Lui qui enquête sur le grand amour de sa mère, va également être bousculé, si bien qu'il reviendra plusieurs fois dans ce petit cimetière étrangement vivant et coloré.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Mon avis.</span></b> </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce livre, que je croisais partout, m'a été offert par une collègue le jour de son départ. Elle en avait beaucoup apprécié la lecture et souhaitait que je le découvre à mon tour. J'attendais d'avoir de belles journées de vacances pour savourer ce récit fleuve au nombre de pages conséquent. Contrairement à beaucoup d'autres lecteurs, ce ne fut pas un coup de cœur, mais j'en ai tout de même apprécié la lecture.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si j'en ai apprécié la lecture, c'est avant tout parce que c'est un roman qui parle de la vie, et c'est parce que l'auteur intègre la question de la mort qu'il en est d'autant plus puissant. Que serait la vie si nous étions immortels ? Que seraient les parcours de vie s'ils ne devaient jamais s'achever ? Ainsi, à travers une multitude de personnages, Valérie PERRIN propose au lecteur d'explorer plusieurs parcours de vie, de gens simples, des gens comme tout le monde, ceux qui ont réussi à se conformer aux normes sociales, ceux qui y sont arrivés un temps puis qui ont été rattrapés par des regrets et des amours passionnels, et puis ceux qui ont vécu avec des névroses, et qui ont été à l'origine de véritables drames. Si l'histoire de Violette constitue le fil rouge de ce roman, nous croisons la route de plein d'autres êtres qui sont ou qui ont été. Ainsi, ce roman propose des allers-retours entre présent et passé, mais aussi quelques parenthèses pour découvrir d'autres histoires que celle de Violette mais qui résonnent à chaque fois avec l'intrigue principale. Il s'agit donc d'un roman humain qui s'intéresse au destin, aux rencontres et aux événements qui jalonnent notre existence. Rien n'est jamais noir chez les personnages de Valérie PERRIN, même le plus abject des maris se révèle être un homme aux blessures tellement vives qu'elles lui ont coupé la parole et l'ont privé de ses émotions.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Violette est l'incarnation de ces vies émaillées de rencontres, de drames ou de coups de pouce du destin. Elle qui cache sous ses manteaux aux couleurs sombres des petites robes aux couleurs vives, comme un pied de nez à la vie qui ne l'a pas gâtée. On suit ses aventures avec empressement, trop envieux de comprendre comment elle a pu se retrouver dans ce petit cimetière. On ne sera pas déçu, les rebondissements sont multiples, jamais très heureux. Parfois, c'est d'ailleurs un peu trop, comme si Violette endurait à elle seule tous les drames qu'une femme peut connaître dans sa vie. Les coïncidences sont parfois trop grosses pour être vraies, une Violette dont le nom de famille n'est autre que Toussaint et qui est garde-cimetière... Mouais. C'est dommage, ce genre de petits détails et d'exagérations viennent gâcher les efforts de l'auteur pour rendre par ailleurs ses personnages authentiques et crédibles. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Même si ce livre est plein de lumière, notamment grâce au personnage de Violette, j'ai trouvé toute une partie glauque et quand j'y repense, cela me met mal à l'aise. Je ne sais pas ce qui me fait réagir ainsi, mais l'évocation du passé de Violette, lorsqu'elle œuvrait comme garde-barrière, m'amène à imaginer une maison toute triste, envahie par la moisissure, ébranlée par les nombreux passages des trains, le soleil cognant sur les rails, faisant naître une lumière aveuglante, la chaleur qui rend l'habitation insupportable, les odeurs de Philippe Toussaint et les mauvaises herbes qui engloutissent le jardin. Ces images sont associées pour moi au passé de Violette, à sa posture de femme vaillante mais résignée, rythmée par les horaires des passages des trains, une femme en friche, tout comme le serait sa maison. Le personnage de Philippe Toussaint, même s'il change progressivement d'image au fil de la lecture, y est pour beaucoup dans cette impression d'étrangeté, comme s'il était associé à la part de malsain qui vient planer sur ce livre et qui côtoie la partie plus lumineuse, celle où les âmes peuvent renaître.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà un roman plus complexe qu'il n'en a l'air, qui vient nous titiller sur la vie, le destin, les rencontres qui se font et celles qui ne se font pas, les années sombres puis les années folles, les décisions que l'on prend, parfois sur un coup de tête. Malgré beaucoup d'humanité et de sensibilité incarnées par Violette, personnage central de cette histoire, quelques petits bémols viennent selon moi émailler le récit. Rien de bien dramatique cependant, <i><b>Changer l'eau des fleurs</b></i> reste un agréable moment de lecture.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2cLpPh0ekmDQhClR8XBbhNwNy2j43OXXUk25-WDVBrPjHSy241Xm9CTaxHGRLSnanqrfcPBnInnn4osl7ctn4z8htSVjOTnzftutodpY0N7rYBFhn2FqmUIR81YPnfbds6xYl12iTTDvFLJAyZUNImW3sPL8c4BLWbfdzjFAfBn3TyGG6fChweKGjoA/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9%20(42).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2cLpPh0ekmDQhClR8XBbhNwNy2j43OXXUk25-WDVBrPjHSy241Xm9CTaxHGRLSnanqrfcPBnInnn4osl7ctn4z8htSVjOTnzftutodpY0N7rYBFhn2FqmUIR81YPnfbds6xYl12iTTDvFLJAyZUNImW3sPL8c4BLWbfdzjFAfBn3TyGG6fChweKGjoA/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9%20(42).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b>Dernières infos.</b></span></div><div><br /></div><div>Changer l'eau des fleurs a été publié en 2018 et compte 664 pages pour la version poche.</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Ma note.</span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgep48gTtIA3xXcYAKbTlR5YLlqqmPEURPsGDKnUuNuCHW4BUJdEr9CtkO2MmZl_8j31AcxdQXJhGVmksOf_cUSUXIw4N3sQ-OwuqgKIGtjWLFBZqdKGDKHYYAVXno9I3wMZrGI6FRJK6xgbaRiH9ci9T3TC_p7JGOd8wK4lViQ2s1QRmLrXWHOo3Kkrg/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgep48gTtIA3xXcYAKbTlR5YLlqqmPEURPsGDKnUuNuCHW4BUJdEr9CtkO2MmZl_8j31AcxdQXJhGVmksOf_cUSUXIw4N3sQ-OwuqgKIGtjWLFBZqdKGDKHYYAVXno9I3wMZrGI6FRJK6xgbaRiH9ci9T3TC_p7JGOd8wK4lViQ2s1QRmLrXWHOo3Kkrg/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="color: #ffa400; font-size: large;">Challenges.</span></b></div><div><br /><div><div style="text-align: justify;"><div>* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : 17/100</div><div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : Consigne 86 - Une scène qui se déroule dans un cimetière - 17/100</div></span></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-17788991271400517092022-05-08T11:08:00.006+02:002022-09-04T16:50:02.027+02:00Les sept sœurs - Lucinda Riley<div style="text-align: left;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><b><u>Tome 1</u> <u>:</u> <u>Les sept sœurs.</u></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGGSv8CRfTF2-JZfox-tKLhU_qCpjSOa_s3PBlTzt_go_WkkQey9i5MD7LA46Xu80rat4q7Xae7JdxabnrTBiUz2JRZa2DhHtlRama0EV9YGtpuF4RI8z40ul9d259K9AflVhBGp4e0_UxDY57eK6v2rj-O76tWTQIyw2fX2eCj802F3sxRJ-4a8RZmQ/s435/couv48013325.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGGSv8CRfTF2-JZfox-tKLhU_qCpjSOa_s3PBlTzt_go_WkkQey9i5MD7LA46Xu80rat4q7Xae7JdxabnrTBiUz2JRZa2DhHtlRama0EV9YGtpuF4RI8z40ul9d259K9AflVhBGp4e0_UxDY57eK6v2rj-O76tWTQIyw2fX2eCj802F3sxRJ-4a8RZmQ/s320/couv48013325.jpg" width="198" /></a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>En résumé</u> <u>:</u></span></b> <span style="color: #741b47;">Situé sur les rives du lac Léman, non loin de Genève, Atlantis est un domaine paradisiaque, construit par un milliardaire pour accueillir ses six filles qu'il a adoptées aux quatre coins du monde. A sa mort, ces six jeunes femmes, désormais indépendantes, se rejoignent sur le lieu qui les a vues grandir pour rendre un dernier hommage à leur Pa Salt, tel qu'elles le surnomment, bien que ce dernier ait décidé de ne pas procéder à un enterrement classique. Cet événement aussi inattendu que terrible les amène à se souvenir de leur arrivée sur le domaine, et à s'interroger sur les raisons de leur adoption. L'homme énigmatique qu'était Pa Salt leur a laissé des lettres, pour chacune d'entre elles, ainsi que des coordonnées géographiques pour qu'elles puissent partir en quête de leurs origines. D'abord réticente, Maïa, l'aînée, finit par se laisser convaincre, désireuse d'en savoir plus sur sa famille biologique mais aussi avide de percer les secrets de ce père à la fois si proche et si distant. Son épopée nous amène au Brésil, de nos jours, mais aussi dans les années 1900.</span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><b><u>Mon avis</u> <u>:</u></b></span> J<span style="color: #741b47;">'ai pour la première fois entendu parler de cette saga par une amie, que je suivais avec frénésie dans les rayons de la Fnac en quête du dernier tome de Lucinda RILEY. Les années passant, <u><i><b>Les sept </b></i><b><i>sœurs</i></b></u> est devenu de plus en plus renommé pour finalement atteindre le succès populaire qu'on lui connaît aujourd'hui. Curieuse du phénomène mais aussi séduite par l'idée d'un tome = un pays, je me suis à mon tour lancée dans cette histoire qui promet bien des rebondissements. Avant même de percer les secrets de l'adoption de chacune des sœurs, l'ambiance est déjà au mystère puisque ces six jeunes femmes tirent leurs prénoms des Pléiades, les sept filles d'Atlas et de Pleione dans la mythologie grecque. Ainsi, cet énigmatique milliardaire s'est lancé dans un projet porteur de sens pour lui, et ne semble pas avoir adopté ces jeunes femmes au hasard, mais bien pour conserver un lien avec des significations anciennes, d'autant plus que les Pléiades ont également donné leur nom à une constellation. La première partie de ce premier tome sert donc à installer cette ambiance mystérieuse et à dresser un portrait des différents protagonistes, les domestiques qui œuvrent sur le domaine, mais aussi les six jeunes femmes qui vont nous occuper pour le reste de la saga. Une dernière question surgit : pourquoi la septième sœur n'a pas été adoptée ? Ou du moins, pourquoi n'est-elle pas connue des autres filles ? J'ai trouvé cette première partie de l'intrigue un peu poussive. Ce premier tome, narré à la première personne (Maïa en est la narratrice), démarre lentement et j'ai été un peu lassée par tous les commentaires qui vont vraiment dans le détail et qui s'attachent à décrire le moindre fait et geste de chaque sœur. Une fois passés ces premiers chapitres, le récit s'emballe lorsque Maïa quitte les rives du lac Léman pour rejoindre le Brésil, terre de ses origines. La quête de ses ancêtres nous conduit à Rio de Janeiro. Elle est aidée par Floriano, un écrivain dont elle a déjà traduit les œuvres du portugais vers l'anglais ou le français. Très vite, le binôme comprend que la famille biologique de Maïa est une des plus vieilles familles de colons arrivés au Brésil pour faire fortune, notamment dans les plantations de café. Maïa en apprend davantage sur son arrière grand-mère, Izabella, et c'est ce personnage qui occupe une bonne partie du récit. A travers ses yeux, le lecteur découvre le Brésil des années 1900, du moins la bonne société de cette époque, et assiste à la naissance du Christ Rédempteur, cette immense statue aux bras déployés qui couve de son regard la baie de Rio de Janeiro. A la faveur d'un voyage à Paris, Izabella nous amène également à découvrir le Paris des artistes dans les années 1900, avec notamment la rencontre entre Aires Cabral (l'ingénieur du Christ Rédempteur) et Landowski (le sculpteur du visage et des mains du Christ). Si ces éléments sont vrais, le personnage d'Izabella est purement fictif. Cette plongée à la fois historique et géographique m'a fascinée. Déjà, le Brésil est très certainement LE pays que j'aimerais visiter à tout prix. Sans trop savoir pourquoi, et bien que la misère y fasse rage, j'ai toujours des images colorées qui me viennent en tête quand je pense à ce pays. Les descriptions que l'on retrouve dans ce premier tome ont correspondu aux images que j'en ai et m'ont donné encore plus envie de découvrir pour de vrai cette statue mythique. J'ai également beaucoup aimé le personnage d'Izabella, que j'ai trouvé à la fois passionné mais aussi résigné du fait de sa condition. La narration de son histoire m'a beaucoup plu, pour les images qu'elle a véhiculées. J'ai à la fois appris des choses, je me suis évadée sans quitter mon fauteuil et je me suis aussi interrogée sur la nature humaine. En parallèle de cette plongée dans le temps, on continue de suivre l'évolution de Maïa, qui se transforme progressivement au contact de Floriano. Son épanouissement va de pair avec les images du Brésil qui nous viennent en tête, la chaleur, les plages colorées, le bruit des vagues, l'odeur des fleurs gigantesques et colorées. Si le passé d'Izabella est amplement développé, le passé des autres ancêtres de Maïa est un peu moins explicite, et bien que ce fut très intéressant à lire, je n'ai pas bien compris qu'elle était l'intérêt de s’appesantir autant sur le passé d'Izabella en particulier. Peut-être que cela a un lien avec le projet de Pa Salt et l'adoption des autres sœurs... Ainsi, j'ai un peu été déçue par le décalage au niveau du rythme entre les trois phases du roman : les débuts un peu longuets et au style poussif, le milieu palpitant, et la fin bâclée qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Quoiqu'il en soit, même si je demeure perplexe quant à Pa Salt et ses projets, j'ai hâte de découvrir le second tome, ne serait-ce que pour me plonger dans l'ambiance d'un nouveau pays.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>Ma note</u> <u>:</u></span></b> <span style="color: #741b47;">3/5</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>Challenges</u> <u>:</u></span></b></div><div style="text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : <span style="color: #741b47;">16/100</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: justify;"><span style="color: black;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : </span><span style="color: #741b47;">Consigne 35 - Titre dans lequel on retrouve un E dans l'O (œ) - 16/100</span></div><div style="color: black; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="color: #ffa400; text-align: left;"><span style="color: #ffa400; font-size: large;"><u style="font-weight: bold;">Tome 2</u><b> </b><u style="font-weight: bold;">:</u><b> </b><u><b>La </b><b>sœur</b><b> de la tempête.</b></u></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5mTKE2_Ix2-cymBfBSVHPdHMemNYf8FQBaqjY30F1_qGf5SsFuAWePY94134_R1YEhPC1qLWTEuqC2M5gj9Tt1ZSGi1JGl17Ycr7Oh7XJc90wjTxNE_6RIn2Yiikxyen9oBSjUo8w71pafib6C4AFYXDX3iEGNOheyfcPOiaAi3CxNSpqC5tK_YZFmA/s435/couv36532466.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5mTKE2_Ix2-cymBfBSVHPdHMemNYf8FQBaqjY30F1_qGf5SsFuAWePY94134_R1YEhPC1qLWTEuqC2M5gj9Tt1ZSGi1JGl17Ycr7Oh7XJc90wjTxNE_6RIn2Yiikxyen9oBSjUo8w71pafib6C4AFYXDX3iEGNOheyfcPOiaAi3CxNSpqC5tK_YZFmA/s320/couv36532466.jpg" width="198" /></a></div><div style="color: black; text-align: left;"><br /></div><div><span style="color: black;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>En résumé</u> <u>:</u></span></b> </span><span style="color: #741b47;">Comme ses autres sœurs, Ally est bouleversée lorsqu'elle apprend le décès inattendu de son père adoptif, Pa Salt. Ally, l'intrépide, la navigatrice talentueuse, la mélomane qui a décidé de mettre de côté la musique pour se consacrer à la voile. Ally qui séjournait dans les îles grecques, non loin du bateau de son père lors de son décès, sans le savoir. Ally qui venait de rencontrer l'amour et qui se lançait dans de nouveaux projets. Alors qu'elle participe à la Fastnet Race pour tenter de passer à autre chose, elle est frappée par une seconde tragédie. Déboussolée, accablée de tristesse, elle décide de se tourner vers les indices laissés par Pa Salt pour retrouver les traces de ses origines. Un voyage qui va la conduire jusqu'en Norvège, à Oslo (anciennement Christiana) puis à Bergen, avec quelques arrêts en Allemagne (Leipzig). Elle va y découvrir le passé grandiose de sa famille, une génération de musiciens et de compositeurs virtuoses. Au fur et à mesure de son enquête, elle va se constituer une nouvelle famille, et ainsi trouver la force de panser ses blessures.</span></div><div style="color: black;"><br /></div><div><b style="color: #ffa400;"><u>Mon avis :</u></b> <span style="color: #741b47;">Enthousiasmé par la lecture du premier tome et ayant eu la chance de vivre à Bergen pendant un an (où j'ai pu visiter le musée Edvard Grieg dont il est question dans ce livre), mes attentes quant à ce deuxième tome étaient grandes. Autant le dire tout de suite, j'ai été déçue, me forgeant au fil de la lecture un avis manichéen : il y a du bon et du mauvais, sans entre-deux. Ce qui ressort en premier est l'impression de longueur... Mon dieu que ce livre est long ! D'habitude, je suis une adepte des gros pavés car je trouve qu'ils permettent de vraiment développer une histoire et ses personnages. En général, j'en garde toujours de vifs souvenirs. Ce sera le cas pour ce tome, mais je pense qu'il aurait pu être raccourci de 200 pages, sans entacher l'intrigue. Lorsqu'on a lu le premier tome peu avant la lecture du second tome, on peut avoir le sentiment que tout le passage sur la réunion à Atlantis pour remettre les indices aux différentes sœurs est redondant, même s'il est raconté par une autre sœur. Qui plus est, il y a une certaine inégalité entre les différents passages du livre. Si la vie d'Anna Landvik et de Jens Halvorsen est largement exploitée, l'auteur ne s'attarde pas sur leur descendance qui est racontée en seulement quelques chapitres. Ainsi, on sent que l'auteur a voulu bâcler la fin, sans doute découragée par l'ampleur de la tâche dans laquelle elle s'était lancée. Outre ces problèmes de longueurs et d'inégalité entre les différentes parties du livre, j'ai été un peu gênée par la niaiserie qui imprègne certains passages. D'abord touchée par l'histoire d'amour entre Théo et Ally, j'ai vite été agacée par les "je t'aime" balancés toutes les quatre lignes, ainsi que cette confiance un peu surfaite, la demande en mariage, etc. Dans ces deux tomes, tout semble si facile, l'amour, l'argent qui coule à flots, la beauté des lieux, tout a l'air si simple que cela en devient peu crédible. Même si la relation entre Anna et Jens reste compliquée, l'auteur emploie également un ton mièvre pour décrire les débuts, ce qui est lassant et décevant. Au-delà de ces deux inconvénients majeurs, j'ai aimé me replonger dans les paysages magnifiques de la Norvège, ainsi que dans l'aspect historique de ce deuxième tome. Comme le premier, il est bâti en deux temps : une première partie consacrée à Ally, puis une seconde partie qui s'attarde sur l'histoire de ses origines, avec en toile de fond le personnage d'Edvard GRIEG qui a fait la renommée de son pays. Cette partie de l'histoire a le mérite de nous faire découvrir la grande histoire grâce à des personnages qui incarnent la petit histoire, et même si quelques protagonistes relèvent de la fiction, d'autres faits sont bien réels. J'ai également apprécié que ce soit la Norvège qui soit mise à l'honneur, un pays que l'on croise peu en littérature, qui plus est pour évoquer son histoire. En somme, même si ce livre ne fut pas le coup de cœur attendu, j'ai quand même pris plaisir à m'immerger dans la culture et les paysages norvégiens. J'ai hâte de découvrir le troisième tome qui me fera très certainement voyager à un autre coin du globe, en espérant que les personnages développés seront moins niais. </span></div><div><br /></div><div><div><b><span style="color: #ffa400;"><u>Challenges</u> <u>:</u></span></b></div><div><div><span>* </span><a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a><span> : <span style="color: #741b47;">32/100</span></span></div><div><div style="text-align: center;"><span><div style="text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> : <span style="color: #741b47;">Consigne 10 - Auteur décédé en 2021. - 30/100</span></div></span></div></div></div></div></div></span></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-55301571996128302892022-04-30T19:23:00.000+02:002022-04-30T19:23:06.283+02:00Le guerrier de porcelaine - Mathias Malzieu<div style="text-align: left;"><span style="color: #ffa400;"><span style="font-size: large;"><b>En résumé.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrJUubFHz2pSqwBNf50BZx9hLEuSEK6f3SzSASqP58nf-_Gu2wQff9YnVXGQWHUlqP523b1PiaJ5gpYFqri8icP6g5xobrat1jm5kjUAd5RrQjT-8MmRAE4alrjLs_1GCzyZOsUtThWqc_zxhNKzWTFMfLNodWEVMhJDKokZXNObmHd-OsARvqdlHjEQ/s585/couv38005463.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrJUubFHz2pSqwBNf50BZx9hLEuSEK6f3SzSASqP58nf-_Gu2wQff9YnVXGQWHUlqP523b1PiaJ5gpYFqri8icP6g5xobrat1jm5kjUAd5RrQjT-8MmRAE4alrjLs_1GCzyZOsUtThWqc_zxhNKzWTFMfLNodWEVMhJDKokZXNObmHd-OsARvqdlHjEQ/s320/couv38005463.jpg" width="219" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Mainou a neuf ans lorsqu'il perd sa mère et sa petite sœur qui n'a pas eu le temps de pousser le premier cri. Nous sommes en Juin 1944, la libération est proche, mais ça, le père de Mainou ne le sait pas. Alors il repart au front, avec l'image de sa femme ayant quitté la vie alors qu'elle tentait de la donner. En quelques heures, le petit garçon se retrouve seul, sans parents et bientôt sans foyer. Il doit quitter Montpellier, passer la ligne de démarcation à bord d'une charrette à foin pour se réfugier en zone occupée, en Lorraine, chez sa grand-mère et son oncle. Un trop plein d'émotions pour Mainou qui ne parvient pas à faire le deuil de sa maman. Il lui écrira, dans son petit carnet, lui racontera les heures passées à la cave lorsque les bombardements font rage, la poésie de l’Émile qui fait tout pour redonner un peu de joie à la maisonnée, le génie de Sylvia, cette deuxième maman cachée dans le grenier, et sa tristesse d'avoir perdu le première femme de sa vie.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'avantage d'avoir un amoureux qui travaille en médiathèque, c'est que l'on peut rapidement avoir entre ses mains la plupart des dernières sorties littéraires. Ce fut le cas pour <u><b><i>Le guerrier de porcelaine</i></b></u>, dernier roman de cet auteur de génie qu'est Mathias MALZIEU, et que j'avais remarqué lors de son passage dans <u><i>la Grande Librairie</i></u><i> </i>pour en faire la promotion. Voici un roman qui tranche un peu avec les précédents, peut-être parce qu'il est question de retracer l'enfance bousculée du petit Mainou, le papa de l'auteur, et que la réalité des événements vient contraster avec les histoires romanesques auxquelles nous sommes habitués. Néanmoins, Mathias MALZIEU parvient toujours à semer quelques graines de poésie dans chaque phrase, pour le bonheur de ses fidèles lecteurs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les romans de Mathias MALZIEU ont toujours été des coups de cœur pour moi, me laissant sans voix devant son génie créateur et poétique, même son nom de famille, "MALZIEU", est empreint de grâce. <u><b><i>Le guerrier de porcelaine</i></b></u> sera une exception à la règle, même si ce fut quand même un très beau moment de lecture. Si la narration de cette portion de l'enfance de Mainou est très réussie, le thème général de la seconde guerre mondiale, et des petites histoires dans la grande Histoire, ne m'emballe jamais sur cette période. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'il existe déjà pléthores de bouquins, films, séries, BD qui explorent le sujet en long, en large et en travers, et que l'originalité n'est plus au rendez-vous. Néanmoins, pour être tout à fait juste, Mathis MALZIEU parvient à donner un peu de fantaisie à cette période de l'Histoire très sombre et marquée par la peur.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Parce qu'il est vu à hauteur d'enfant, le quotidien est moins triste, même si la peine de Mainou reste immense. Pour autant, son regard empreint d'une naïveté et d'une innocence propres à l'enfance vient mettre de la couleur dans chaque événement qu'il vit, chaque personne qu'il croise. Malgré sa grande maturité, son imagination d'enfant est toujours présente. L'auteur a réussi avec brio à se glisser dans la peau de son papa enfant et à produire un discours adapté à son âge, ni trop enfantin, ni trop adulte, mais toujours très émouvant. Ce mélange de voix est d'ailleurs un peu perturbant en début de livre, j'ai mis du temps à réaliser que ce n'était pas Mathias MALZIEU qui racontait l'histoire, mais son papa, et que nous étions en 1944, et non en 2022. Si l'on en croit ce qui est dit dans le livre, on sait désormais d'où vient la poésie de l'auteur, à savoir de son papa, ou de son oncle. J'ai beaucoup apprécié le personnage d’Émile, que j'imaginais grassouillet et très sensible, un peu fleur bleue, du moins assez pour faire des trafics de poèmes avec Sylvia, la grande amie de la maman de Mainou. Ce passage de l'histoire, tout comme l’œuf de cigogne qui finit par éclore, apporte un charme et une douceur qui contrastent avec la dureté de la guerre et les passages dans la cave pour se protéger des bombardements. Malgré le contexte qui nous conduit à imaginer des couleurs sombres, le quotidien relaté par Mainou est très lumineux, bienveillant et poétique. Ainsi l'auteur est parvenu à faire se rencontrer l'humain et l'inhumain, une dualité qui résume à elle seule les périodes de guerre. Au fil de la lecture, on ressent toute l'émotion de l'auteur à relater cette période de l'enfance de son père. On imagine aussi la pudeur qui a dû être mise de côté pour évoquer entre père et fils les premiers sentiments d'un petit garçon qui est devenu homme en quelques jours, la peur, l'angoisse, la colère mais aussi l'amour.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il m'a manqué quelques petites choses pour ce dernier roman de Mathias MALZIEU soit un coup de cœur. Pour autant, cela n'enlève rien au talent de l'auteur qui parvient à se glisser dans la peau de son papa enfant avec justesse. Malgré les horreurs de la guerre, le récit est tendre, poétique et émouvant. Le quotidien relaté nous transporte dans une période de l'Histoire où chaque jour était une aventure, mais Mainou a su en extraire des valeurs humaines essentielles. Un roman à découvrir, sans aucun doute !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5O4dDFzEGMyL32c9THloygdc2v-pieHPUXwGO3bSj9eeK40d7LlTZXBvpPKOEDnOqe6y8pQyTbYxrnWLoJ_W1zQ_7DZ4aJit4bSp_ciLyzFdYDpiehEau3VUJUdlDLRo52knmQ62QQ9qDMCFKWzrkWmDaUH1t2QkVx-UMumI6dIGkJh_Y73hCkKZ72w/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(5).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5O4dDFzEGMyL32c9THloygdc2v-pieHPUXwGO3bSj9eeK40d7LlTZXBvpPKOEDnOqe6y8pQyTbYxrnWLoJ_W1zQ_7DZ4aJit4bSp_ciLyzFdYDpiehEau3VUJUdlDLRo52knmQ62QQ9qDMCFKWzrkWmDaUH1t2QkVx-UMumI6dIGkJh_Y73hCkKZ72w/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(5).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u><b><i>Le guerrier de porcelaine</i></b></u> a été publié en 2022 et compte 230 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0jgKpbNXuv2wX55_fEQt3vZY6h-9pVTiA1out8LPXmqCchsnymR-IyRTsWEQUtNaDZ1y0Y5mMrh5n16BqJzi5c5SvP-uAUM3YgRAbCjwskPoM7U8H7fsfEKqIejoVo5jKhGrk15zChlJfyFdAgcaYWjTY8tPldWqeCoCLM2KkunoExu81FYJesvyUbg/s505/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="147" data-original-width="505" height="116" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0jgKpbNXuv2wX55_fEQt3vZY6h-9pVTiA1out8LPXmqCchsnymR-IyRTsWEQUtNaDZ1y0Y5mMrh5n16BqJzi5c5SvP-uAUM3YgRAbCjwskPoM7U8H7fsfEKqIejoVo5jKhGrk15zChlJfyFdAgcaYWjTY8tPldWqeCoCLM2KkunoExu81FYJesvyUbg/w400-h116/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Challenges.</b></span></span><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : 15/100</div></span><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> :
Consigne 63 - Couverture sur laquelle le nom de l'auteur est écrit plus gros que le titre - 15/100</div></span></div></div></div></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-47982360247695739812022-04-25T11:42:00.000+02:002022-04-25T11:42:01.676+02:00Les demoiselles - Anne-Gaëlle Huon<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsA3JIaQKWgjKVQNDAm6-e0sYW6sfUv9vVSbdQsOL40B4nuMEDa-ifiVsf8fCvRQwHRgA8-21iZ-F1KeuaYBDJDRMpTjihSTGOfqlkhFBmndqFC2To-uc1O-OYfgf__WjB6zWybRf3rvVaniZiJ-tbQfUJTV7NrVdineQKg7colN8tze6CtB11Ubuasw/s435/couv3351700.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsA3JIaQKWgjKVQNDAm6-e0sYW6sfUv9vVSbdQsOL40B4nuMEDa-ifiVsf8fCvRQwHRgA8-21iZ-F1KeuaYBDJDRMpTjihSTGOfqlkhFBmndqFC2To-uc1O-OYfgf__WjB6zWybRf3rvVaniZiJ-tbQfUJTV7NrVdineQKg7colN8tze6CtB11Ubuasw/s320/couv3351700.jpg" width="198" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;">En ce début des années 1920, Rosa décide de quitter ses terres espagnoles pour rejoindre une petite ville nichée au cœur du Pays Basque, Mauléon. Malgré les dangers que représente la traversée des Pyrénées à cette époque, Rosa est déterminée à suivre la nuée des hirondelles, ces jeunes espagnoles qui rejoignent chaque automne Mauléon pour travailler dans les usine d'espadrilles afin de se constituer un trousseau et mettre quelques pièces de côté. Tel est le souhait de Rosa, récolter un peu d'argent pour subvenir aux besoins de son abuela. Elle entraîne dans sa quête Alma, sa sœur, mais la jeune femme périra pendant la traversée. Désormais seule, Rosa devra faire sa place en tant que couturière, au milieu des rivalités entre hirondelles et françaises. Très vite, elle aura la chance de rencontrer Colette, une jeune femme française d'une beauté resplendissante, qui l'invitera dans sa demeure des Demoiselles, univers très féminin où coule le champagne et où chaque soirée est l'occasion de célébrer la liberté de la femme. Cette rencontre bouleversera la vie de Rosa qui sera une des rares hirondelles à ne jamais retourner au pays.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après les lectures éprouvantes de <u><b><i>S'adapter</i></b></u> et de <u><b><i>Tout peut changer</i></b></u>, bouquins respectivement consacrés au handicap et au réchauffement climatique, j'avais besoin de quelque chose de plus divertissant, allant avec les premiers airs de printemps. Après avoir fait quelques recherches sur Livraddict, je suis tombée sur les écrits de Anne-Gaëlle HUON, auteur que je croise souvent sur les écrans publicitaires des gares mais que je n'avais encore jamais eu l'occasion de découvrir. Parmi sa bibliographie, c'est <b><u><i>Les Demoiselles</i></u></b> qui a attiré mon attention.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Encensé par les blogueurs littéraires, ce livre réunit un certain nombre d'atouts : un cadre plutôt plaisant où raisonnent les airs des bandas, un appui sur des faits historiques qui nous plongent dans l'insouciance des années vingt, un univers très féminin avec la couture des espadrilles, une intrigue qui mêle amitié et amour et plusieurs personnages hauts en couleur qui se partagent la vedette pour faire de ce récit une ode à la femme. Malgré un nombre de pages plutôt raisonnable étant données les ambitions de l'auteur, ce livre est une véritable fresque qui explore la vie de Rosa et des autres Demoiselles mises sur son chemin. Je me suis laissée complètement transportée par ces destins de femmes hors du commun. Je n'ai eu aucune difficulté à imaginer ce petit village piétiné par les pas de centaines d'hirondelles venant coudre ces espadrilles indispensables aux mineurs du Nord. Le passé de Colette et de Mademoiselle Véra dans le Paris des années folles m'a également laissée rêveuse. A cela, se mêle aussi le destin de Rosa, présentée comme une pionnière de la mode, partagée entre les secrets de ses Demoiselles et l'envie d'aller de l'avant, de déployer ses ailes en tant que femme. Ce livre est un véritable voyage dans le temps et dans l'espace, dont le fil rouge reste l'épanouissement de la femme. Les personnages sont bien développés et adoptent des tempéraments bien différents, de sorte que chaque lectrice peut y trouver son bonheur.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si l'histoire des hirondelles est véridique, tout comme la fabrique des espadrilles qui a fait de Mauléon la capitale française de ces chaussures typiques du Pays Basque, le reste n'est que fiction. C'est dans cette partie inventée du récit que j'ai trouvé quelques bémols. Anne-Gaëlle HUON s'est permise certaines largesses qui desservent à mon avis le reste de l'intrigue. Comme bien souvent dans ces romans qui ont pour cadre des périodes historiques aussi riches, les auteurs ont tendance à faire facilement côtoyer la petite histoire et la grande histoire, à imaginer que leurs personnages vont être à un moment donné en relation avec des figures emblématiques de l'époque. Ainsi, Colette en vient à fréquenter Charlie CHAPLIN. Elle va même jusqu'à le suivre aux États-Unis et à avoir un enfant avec lui. De même, Rosa, qui connaît le succès avec sa ligne d'espadrilles, finit par travailler pour les plus grands noms de la mode de l'époque, comme si ça allait de soi de fréquenter de tels personnages. Ces côtés "too much" m'ont un peu déçue, surtout que l'intrigue générale n'a pas besoin de ces détails peu crédibles pour être belle et intéressante. Je crois aussi que cette histoire aurait pu être encore davantage développée. Certains passages donnent l'impression qu'ils ont été écrits à la va vite. Une telle fresque n'aurait pas souffert de deux cent pages supplémentaires pour bien avoir le temps de se déployer, d'autant plus que certains chapitres sont très courts. Cela apporte du rythme et permet au lecteur de ne jamais s'ennuyer, mais le roman aurait encore plus marqué les esprits s'il avait pris un peu plus de densité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Malgré quelques bémols, la lecture des <u><b><i>Demoiselles</i></b></u> fut plaisante à plusieurs égards. J'ai particulièrement apprécié de découvrir l'industrie des espadrilles à cette époque et la culture qui y était associée. Ce roman est rafraîchissant tout en ayant du fond, il sera idéal pour vos lectures estivales à venir.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgopo4eJcRNv9q0Xt2h0bf6LDd4Dt0QzlgBGtpxLKA4pljs8j3zWUCSq7hCZW0rdOfpkrocisEANhfswQoJnoAqqFpjEcxPXzlUkoPqEVCY4QkGeOP0Xz48hQXQk24hTUwooCJeeqYJJl8Dm3liFrlJjeSUgmDHJHPG9R7L2WHrow7vopmtNHqu1fUpIQ/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(4).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgopo4eJcRNv9q0Xt2h0bf6LDd4Dt0QzlgBGtpxLKA4pljs8j3zWUCSq7hCZW0rdOfpkrocisEANhfswQoJnoAqqFpjEcxPXzlUkoPqEVCY4QkGeOP0Xz48hQXQk24hTUwooCJeeqYJJl8Dm3liFrlJjeSUgmDHJHPG9R7L2WHrow7vopmtNHqu1fUpIQ/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(4).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><u><b><i>Les Demoiselles</i></b></u> a été publié en 2020 et compte 352 pages (version poche). <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Ma note.</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUz-VrriNL7YCmZ0vqFWr5wCdPck-xAwbdQtULdPtJyjPx_RK_nuA5foYLULNfGj7lYJzhPUt5R9jcssA1gPSRYiqLdGVJQrWUGCM1490FZK8MocjF5B-D1_PZwWHzCLq4EdlBvThIMO7a6zOzMMPwVyZRc5Wgcpta0sZC3sBvq9c43UHIyHIYu_7Dmg/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUz-VrriNL7YCmZ0vqFWr5wCdPck-xAwbdQtULdPtJyjPx_RK_nuA5foYLULNfGj7lYJzhPUt5R9jcssA1gPSRYiqLdGVJQrWUGCM1490FZK8MocjF5B-D1_PZwWHzCLq4EdlBvThIMO7a6zOzMMPwVyZRc5Wgcpta0sZC3sBvq9c43UHIyHIYu_7Dmg/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Challenges.</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : 14/100</div></span><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> :
Consigne 55 - Livre comprenant une phrase dans une langue étrangère - 14/100</div></span></div></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-23699412830188473762022-04-17T10:36:00.002+02:002022-04-17T10:36:57.564+02:00Tout peut changer - Naomi Klein<div style="text-align: left;"><b><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></span></b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO9xlqO5poWa_kms3uuozDqU6s7jVLa1ZQO2ndQeY8c97vhP7XHl_i1mJgxXrnH5V4rwWVHOfKfGAr3nRxwh0JyDRi7ypONQQVvik9pDDXP9Is9mh8EWjXgMAGFnSnweVHy6rK70lJ2Y1aHpmATaELUFIxmjvRjAMcWbxA391jRtaOeBi4sBKAYgl2WA/s800/couv55691948.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="485" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO9xlqO5poWa_kms3uuozDqU6s7jVLa1ZQO2ndQeY8c97vhP7XHl_i1mJgxXrnH5V4rwWVHOfKfGAr3nRxwh0JyDRi7ypONQQVvik9pDDXP9Is9mh8EWjXgMAGFnSnweVHy6rK70lJ2Y1aHpmATaELUFIxmjvRjAMcWbxA391jRtaOeBi4sBKAYgl2WA/s320/couv55691948.jpg" width="194" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;">Ces dernières années, bon nombre de scientifiques appellent au réveil des consciences face à la menace du réchauffement climatique, comme le prouvent une nouvelle fois les rapports du GIEC publiés cette année. Pour lutter contre ce risque majeur, il faut pouvoir en déterminer les causes. Certes, les gestes éco-responsables sont une porte d'entrée pour essayer de résorber l'hémorragie, mais nous savons tous au fond de nous qu'ils ne suffiront pas face à l'ampleur démesurée du problème. Naomi KLEIN propose ici de revenir sur les causes réelles et profondes du réchauffement climatique. Selon la thèse défendue dans cet essai, celui-ci prend racine dans notre système économique, le capitalisme. Une loi du marché débridée pourvu que la croissance soit au rendez-vous, des énergies fossiles dont on ne peut pas se passer, la concentration des richesses par une poignée d'hommes immoraux, tout cela explique que nous soyons aujourd'hui dans une impasse. Après avoir rappelé les faits, l'auteur nous enjoint à nous ériger contre ce système qui n'a plus de limites et à réclamer plus de justice, une justice climatique mais également une justice sociale.</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je ne l'ai jamais caché sur ce blog, j'aime lire des bouquins qui parlent d'écologie. Malgré l'urgence de la situation, je trouve que l'on ne parle pas assez de ce thème, sauf pour faire du greenwashing ou pour évoquer des mesurettes qui nous donnent bonne conscience mais qui ne résoudrons en rien la crise écologique majeure qui est en cours. De même, nous fermons les yeux devant les causes réelles du réchauffement climatique, et n'osons pas, malgré les dernières crises en date, qu'elles soient climatiques, sanitaire ou géopolitique, changer radicalement de modes de vie pour aller vers davantage de sobriété. Face à cette inaction généralisée, j'aime me documenter sur le sujet, pour me sentir moins seule mais aussi pour y trouver des chiffres, des dates qui viendront étayer mon argumentaire. Avant même d'ouvrir ce livre, j'étais déjà convaincue par la thèse défendue par Naomi KLEIN. Pourtant, il fut très intéressant à découvrir et fourmille de faits tous plus édifiants les uns que les autres.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Malgré tout l'intérêt que je porte au sujet, ce n'est pas le genre de lecture qu'on savoure le soir avant d'aller se coucher. La découverte de cet essai fut laborieuse étant donnée la densité d'informations apportées par l'auteur. Je l'ai donc lu de façon fragmentée, piochant quelques pages par ci, par là, ou au contraire dévorant un ou deux chapitres en une seule journée. Ce livre est le fruit de plusieurs années d'enquête, réalisée par deux ou trois chercheurs. Il faut donc s'attendre à une argumentation richement documentée mais parfois difficile à appréhender. Ce livre reste accessible au grand public, mais il faut pouvoir se concentrer pour comprendre toute la complexité des règles du commerce, des méthodes d'extraction des énergies fossiles et leurs répercussions sur le réchauffement climatique. L'auteur réussit brillamment à établir des ponts entre le système capitaliste dans son ensemble et les conséquences nettement visibles sur le climat, la disparition des écosystèmes et de plusieurs espèces ainsi que la mise à sac d'environnements naturels.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette vaste étude se situe au début des années 2010 en Amérique du Nord. Déjà grave, on peut imaginer que la situation n'a fait qu'empirer pendant ces douze dernières années partout dans le monde. Les inégalités climatiques n'ont fait que s'accroître, entre des pays du Nord qui profitent sans limite des ressources énergétiques alors que les pays du Sud récoltent les fruits de leurs excès, comme en témoigne la violence des événements météorologiques (sècheresse, inondations, etc). Naomi KLEIN étant canadienne, ses recherches se sont avant tout basées sur le continent américain. C'est à la fois intéressant de voir comment se passent les choses outre-Atlantique, les Etats-Unis ayant souvent quelques années d'avance sur ce qui va advenir en Europe, mais c'est aussi un peu frustrant de ne pas avoir davantage d'éclairages sur l'Europe, même si on se doute que ça ne doit pas être très reluisant. L'auteur s'attarde beaucoup sur les énergies fossiles et leurs techniques désuètes d'extraction qui sont de plus en plus coûteuses pour les hommes et l'environnement car il faut puiser de plus en plus profonds ou explorer de nouveaux territoires jusqu'alors protégés par le respect des indigènes pour leurs terres. Ainsi, une deuxième partie est consacrée au réveil des peuples, qui passe selon elle par la reconnaissance des droits des indigènes à disposer de leurs territoires. C'est un peu un remake de David contre Goliath, eux contre la machinerie capitaliste qui écrase tout sur son passage. C'est la raison pour laquelle elle appelle un ralliement des sociétés occidentales à leur cause, car il en va de l'intérêt général.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je suis sortie de ma lecture toujours aussi scandalisée, d'une part par la perversité du système capitaliste (dont je n'ai jamais douté d'ailleurs), mais aussi par le fait qu'on nous l'impose, qu'il n'existe pas à ce jour de moyen de nous en détourner. Même si le propos est alarmiste, Naomi KLEIN n'entretient pas un discours défaitiste, elle croit au sursaut des consciences et à ce qu'elle appelle "la blocadie", c'est-à-dire tous les mouvements qui convergeraient pour abolir l'extraction d'énergies fossiles en réclamant la protection des territoires visés par les grandes entreprises ainsi que la mise en place d'énergies renouvelables, qui ne serait plus freinée par des règles du marché contraignantes et allant contre ce déploiement plus respectueux de l'environnement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Même s'il peut faire peur (524 pages quand même), même si la couverture et les thèmes développés ne sont pas très sexy, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce bouquin, à l'heure où beaucoup de nos comportements et de nos décisions vont influencer le destin de notre planète.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhydgsuZ8Lc8HqwBsTmHAPdQ03M5rhdAn9BXWzypO8NGcuHKlHSkIU42COAtpA95NvAjD2gy1ied-NMPqLoFCs8o1s1dBoc0lnpL4h6gmbOeIwRX5FB9c2v13ytMKsUhTupLg0UjSDlbGCvFlEjc3KWGKL9AykFNlaHO8wRY9PET3g-TnXmsfi9WYZJQQ/s1200/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(2).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhydgsuZ8Lc8HqwBsTmHAPdQ03M5rhdAn9BXWzypO8NGcuHKlHSkIU42COAtpA95NvAjD2gy1ied-NMPqLoFCs8o1s1dBoc0lnpL4h6gmbOeIwRX5FB9c2v13ytMKsUhTupLg0UjSDlbGCvFlEjc3KWGKL9AykFNlaHO8wRY9PET3g-TnXmsfi9WYZJQQ/w400-h209/Les%20vacances%20d'%C3%A9t%C3%A9(2).png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>Tout peut changer</i></b> a été publié en 2015 et compte 524 pages (plus une centaine consacrée aux notes et à la bibliographie).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8v4UuUSe4__0PvnmNAl0TevGRYwSeofmJa8kqxK1bCrmlaOEDzlI66fgiThqFBsVAiueL97JQSRkVv765mV9Fc91GaOja5M9_PMqldNSxpQ3x5bMRkIuBxUAMKTMa0A1hTbWYOOlP2Xs9t3xctkolChKqVeD4RlJLpc4JBFiBD9iU-5oOnfXfrY331Q/s505/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="147" data-original-width="505" height="116" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8v4UuUSe4__0PvnmNAl0TevGRYwSeofmJa8kqxK1bCrmlaOEDzlI66fgiThqFBsVAiueL97JQSRkVv765mV9Fc91GaOja5M9_PMqldNSxpQ3x5bMRkIuBxUAMKTMa0A1hTbWYOOlP2Xs9t3xctkolChKqVeD4RlJLpc4JBFiBD9iU-5oOnfXfrY331Q/w400-h116/tr%C3%A8s%20beau%20moment.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Challenges.</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : 13/100</div></span><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> :
Consigne 18 - Couverture majoritairement bleue - 13/100</div></span></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-70206032355114424312022-04-02T19:24:00.001+02:002022-04-02T19:24:12.512+02:00S'adapter - Clara Dupont-Monod<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">En résumé.</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLSmwPm7nT-kV8e1VAiEbmzTXku3sLdIxB1JMpGeOnGa2gXtq7cmXAPjDU4__xzmdkjNSdve4G0zhBcXKfBQfiq-AplfakKW_dUGHYQUcZAdqgphaGeqsfCFWE75H1emBB0nInrfrNIYb-diUQ2WL6aiiPHol4WyGyt3Y9bBlXEidgCbG-GzNWnoPnoA/s796/couv51543667.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="796" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLSmwPm7nT-kV8e1VAiEbmzTXku3sLdIxB1JMpGeOnGa2gXtq7cmXAPjDU4__xzmdkjNSdve4G0zhBcXKfBQfiq-AplfakKW_dUGHYQUcZAdqgphaGeqsfCFWE75H1emBB0nInrfrNIYb-diUQ2WL6aiiPHol4WyGyt3Y9bBlXEidgCbG-GzNWnoPnoA/s320/couv51543667.jpg" width="201" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Au cœur des Cévennes, la vie d'une famille bascule lorsque naît l'enfant, cet enfant qui ne verra jamais, qui ne marchera jamais, ne parlera jamais et n'atteindra très certainement jamais l'âge adulte. L'arrivée de ce dernier d'une fratrie de trois provoque une onde de choc dans ce territoire protégé par la beauté de nature, où rien de grave ne semble pouvoir se produire. Pourtant, les pierres racontent le désarroi de l'aîné pourtant si fort et si fier, dont l'assurance fond devant les yeux sombres de l'enfant. Elles racontent aussi la colère de la cadette qui ne parvient pas à éprouver le moindre sentiment pour ce frère qui vient la bousculer dans sa normalité mais qui lui vole aussi l'amour de son grand frère. Enfin, les pierres sont les témoins de l'arrivée du petit dernier qui devra faire sa place dans cette famille éprouvée par le chagrin et la crainte des mauvaises nouvelles.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Mon avis.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je l'avoue sans fard, je me suis d'abord dirigée vers ce roman pour remplir une des consignes du Défi Lecture auquel je participe pour cette année encore. Dans la liste exhaustive des meilleurs livres de 2021, c'est "<b><i>S'adapter</i></b>" qui m'a tapé dans l’œil. Ce roman, multi-récompensé, aborde un thème qui m'est cher, celui du handicap et l'avis général étant plutôt très bon, je n'ai pas hésité à le découvrir à mon tour.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au-delà de son thème poignant, ce roman mérite d'être découvert pour ses procédés narratifs originaux. Il est raconté à la manière d'un conte, et le narrateur n'est autre que les pierres qui se situent dans la cour de la maison cévenole de l'enfant. Elles qui sont neutres, détachées d'affect rendent compte des déboires de la famille d'une façon objective. Elles alignent les faits, dépersonnalisent ce drame qui se joue en n'employant aucun prénom pour désigner les membres de la famille, mais n'omettent aucun des sentiments qui agitent les autres enfants de la famille. A la fois proches physiquement de ces êtres qui déambulent devant elles mais peu concernés par leurs émotions humaines, leur prise de recul permet une analyse fine de la situation. Ainsi, ce roman qui se concentre sur le vécu de la fratrie permet de relater l'arrivée d'un enfant handicapé dans toute sa complexité. La bien-pensance n'est pas de mise et c'est ce que j'ai apprécié. Face au handicap, le réflexe est bien trop souvent la compassion, voire la pitié, les louanges faites aux proches pour leur courage, leur abnégation et leur résilience. Mais le handicap, ça peut être aussi les angoisses, le dégout, l'étrange, la gêne et la déception. Ces réactions sont habilement incarnées par les personnages de l'aîné et de la cadette, dont les personnalités vont être transformées par l'accueil de leur petit frère. Ainsi, pour une fois, l'angle de vue n'est pas celui des parents, mais celui de ces pierres qui s'intéressent aux autres enfants dont elles affectionnent la vivacité et l'adaptation. Au travers de ce narrateur atypique, l'auteur n'explore pas seulement l'enfant handicapé mais aussi les retentissements suite à son arrivée chez les autres membres de la fratrie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La finesse et la pertinence de la plume de Clara DUPONT-MONOD sont également portées par la puissance des montagnes cévenoles. Ainsi, chaque sentiment, chaque émotion sont comparés aux phénomènes naturels qui font partie de la vie de ces familles dont les montagnes seraient des aïeux. L'aîné prend également soin d'éveiller l'enfant à la nature qu'il l’entoure, en l'amenant régulièrement près de la rivière, écouter les bruits naturels d'une richesse sans nom. Ainsi, ce roman est d'une humanité à la fois simple et pure, parce qu'il explore la complexité des êtres humains et la frontière entre normalité et anormalité, mais aussi parce qu'il n'oublie pas de replacer les êtres dans leur environnement naturel. Cette sensibilité aux êtres et aux forces de la nature est si rare de nos jours qu'elle mérite d'être soulignée. Malgré cette prouesse littéraire, je crois que je n'ai pas lu ce livre au bon moment. Ou peut-être est-ce parce que je travaille dans le champ du handicap et que cela fait longtemps que mon esprit chemine sur ces questions-là. Toujours est-il que ce roman ne fut pas un coup de cœur, qu'il ne m'a pas mis la claque que j'attendais lorsque j'ai vu les critiques dithyrambiques. La lecture est souvent une question de rendez-vous, tout comme la musique, un roman peut réunir toutes les conditions d'un coup de cœur mais si notre âme n'est pas disponible à ce moment-là, alors la magie n'opère pas. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Même si <b><i>S'adapter</i></b> ne fera pas partie de mes coups de cœur pour l'année 2022, il n'en reste pas moins que c'est un roman d'une indéniable qualité et beauté, que je conseille à tous les lecteurs. Il se lit rapidement, mais sa sensibilité et son humanité ne peuvent que nous frapper pour plusieurs semaines, voire pour plusieurs mois. Ne passez pas à côté !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBoomurDewPzTxl0a5N4lcIPdLOHNo26E9BmOtELwNVY0GAKzzB11idruqe012CEfmS4QGNSV69wtS6Chn2mBg3fOAhYXH_rp80mrWopvjgOV3mxwws9h60uayogMrDaPEOY793sxbtM5VSLq5-MTrvIaCkBq81sCV-oDE7IPgwLawaJBT-RvlkuR7bw/s1167/Capture.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="612" data-original-width="1167" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBoomurDewPzTxl0a5N4lcIPdLOHNo26E9BmOtELwNVY0GAKzzB11idruqe012CEfmS4QGNSV69wtS6Chn2mBg3fOAhYXH_rp80mrWopvjgOV3mxwws9h60uayogMrDaPEOY793sxbtM5VSLq5-MTrvIaCkBq81sCV-oDE7IPgwLawaJBT-RvlkuR7bw/w400-h210/Capture.PNG" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>S'adapter</i></b> a été publié en 2021 et compte 176 pages. Il a remporté les prix littéraires suivants : le Prix Femina, le Prix Goncourt des Lycéens et le Prix Landerneau.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><span style="font-size: large;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj82Dhv-9KJh-EPm6REkjsVZ9BevCbSDMOU2DQjcy9o2x6EpA_lmJP-3du0IpmVc1TxJuord9686rt5u8MAqMKQEwhuqbX3k0F_oygRm-zL5WWB04XlJ3jLoJKTM_iMJUHgp1NZ24aMPiK6bfA1puoZtpvv_DryCoVJWVw8RNuOweOS_58CRy53-XvCiA/s504/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj82Dhv-9KJh-EPm6REkjsVZ9BevCbSDMOU2DQjcy9o2x6EpA_lmJP-3du0IpmVc1TxJuord9686rt5u8MAqMKQEwhuqbX3k0F_oygRm-zL5WWB04XlJ3jLoJKTM_iMJUHgp1NZ24aMPiK6bfA1puoZtpvv_DryCoVJWVw8RNuOweOS_58CRy53-XvCiA/w400-h118/agr%C3%A9able%20lecture.jpg" width="400" /></a><span style="font-size: small;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Challenges.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-size: small;"> </span><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : 11/100</div></span><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> :
Consigne 25 - Choisir dans une liste des "meilleurs livres de l'année 2021" - 11/100</div></span></div></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-15739332839220125292022-03-20T10:38:00.008+01:002022-03-20T10:38:59.338+01:00Les dames de Marlow enquêtent - Robert Thorogood<div style="text-align: left;"><b><span style="color: #ffa400;"><span style="font-size: large;"><u>TOME 1</u> <u>:</u> Mort compte triple.</span></span></b><br /></div><div style="text-align: left;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg9SNI8mU1BV3InbegJM0UtpGlPSbV-bDIcQz1Us55YiL1EIHJvmHd3CWbASxDtOnLaq_uKaR7rBw8SODfUu2JgVtYw8LA8UqV9Op_Y8-uQQfHnoF1ULfAZ8z966yJQ1U-LiFt40KBm-kR2I0jQVX2NBFQiVQtK4RCzwP2uFGDCtsMJa0XUPgP40eK_-Q=s769" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="769" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg9SNI8mU1BV3InbegJM0UtpGlPSbV-bDIcQz1Us55YiL1EIHJvmHd3CWbASxDtOnLaq_uKaR7rBw8SODfUu2JgVtYw8LA8UqV9Op_Y8-uQQfHnoF1ULfAZ8z966yJQ1U-LiFt40KBm-kR2I0jQVX2NBFQiVQtK4RCzwP2uFGDCtsMJa0XUPgP40eK_-Q=s320" width="208" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><b><u>En résumé</u> <u>:</u> </b></span>Âgée de 77 ans, Judith Potts mène une vie tranquille dans son manoir à Marlow, ville située près de Londres. Passionnée de mots croisés, elle apprécie également un ou deux verres de whisky en fin de journée, ou encore se baigner nue dans la Tamise qui s'écoule en bas de chez elle. Un soir, alors qu'elle profite d'une baignade bienvenue après une journée caniculaire, elle entend un cri suivi d'un coup de feu. L'homme retrouvé mort n'est autre que son voisin, Mr Dunwoody. Judith en est sûre, il s'agit d'un meurtre et ses suppositions seront bientôt confirmées par la police. La septuagénaire se lance alors sur les traces du meurtrier, et le travail ne manque pas, puisque deux autres assassinats vont suivre. Alors que les pistes et les suspects se multiplient, elle fait la connaissance de deux femmes qui deviendront ses amies et l'aideront à lever le voile sur tant de mystères, Becks, la femme du vicaire, dévouée à son foyer et plutôt réservée, et Suzie, une promeneuse de chiens excentrique mais au carnet d'adresses long comme le bras. Trois meurtres, trois détectives de choc, que l'enquête commence ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #ffa400;"><u>Mon avis</u> <u>:</u></span></b> Ce n'est plus un secret pour personne, les cosy mystery ont le vent en poupe sur les étals des librairies. Parmi les derniers arrivés, <b><i>Les dames de Marlow enquêtent</i></b> dont un seul tome a été publié à ce jour. Après <b><i>Agatha Raisin enquête</i></b>, qui fut un des pionniers du genre, <b><i>Au service secret de Marie-Antoinette</i></b>, ou encore <b><i>Les folles enquêtes de Magritte et Georgette</i></b>, je me lance dans cette nouvelle série, très attirée, il faut bien le dire, par le couverture attrayante de ce premier opus. Celui-ci réunit tous les codes du genre : une couverture aux couleurs et aux dessins alléchants, une héroïne atypique, qui n'est pas sans rappeler Agatha Raisin, des personnages secondaires dans lesquels chaque lecteur peut se reconnaître, le charme des paysages anglais, et des enquêtes agréables à suivre sans pour autant révolutionner le genre policier. J'ai bien adhéré aux personnages de Judith Potts et de ses acolytes, parfois un peu caricaturaux mais dont les traits de caractères peuvent parler à chacun d'entre nous. C'est relativement bien écrit, comparé au style de M.C BEATON qui laisse parfois un peu à désirer. L'enquête est bien menée. L'auteur prend bien le soin de semer des indices aux quatre vents tout en brouillant les pistes. Heureusement que j'avais un petit papier sur ma table de chevet car il ne faut pas perdre le fil, avec tous ces personnages qui se multiplient au fur et à mesure qu'on tourne les pages. Ce tome a quelques originalités supplémentaires, comme les petits dessins qui ponctuent les chapitres, mais surtout les trois grilles de mots croisés qui sont proposées pour faire le point sur les derniers développements de l'intrigue. Je n'ai pas pris le temps de les faire mais je trouve que c'est une idée sympa, qui aide l'auteur à se démarquer de ses prédécesseurs, car il faut bien trouver de nouvelles astuces pour séduire les lecteurs. Le seul bémol que je verrais à ce premier tome est le dénouement, qui est quand même tout sauf réaliste. Judith est en face de l'assassin, prête à passer l'arme à gauche à son tour, et elle lui déblatère sur des pages et des pages les résultats de son enquête. Autre fait décevant, afin de se libérer de son emprise, elle lui plante dans le bras la mine d'un de ses crayons à papier et c'est là qu'un geyser de sang jaillit du bras de l'agresseur, pour reprendre les mots du narrateur. Une mine de crayon qui peut provoquer un geyser de sang... mouais.... ça me laisse perplexe. C'est dommage, c'est toujours ce genre de détails qui fait des cosy mystery des romans d'une qualité un peu moindre, de part le manque de crédibilité mais aussi des dénouements qui ne sont pas toujours très bien amenés. Néanmoins, ce fut un moment de lecture agréable. Je lirai avec plaisir le second tome lorsqu'il aura été publié.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><u><b>Ma note</b></u><b> </b><u><b>:</b></u></span> 3/5.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ffa400;"><b><u>Challenges</u> <u>:</u></b></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : 10/100</div><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> :
Consigne 54 - Couverture avec un cadenas, une clé ou une serrure - 10/100</div></span></div></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4351853405993942862.post-50882694118254103552022-03-13T11:11:00.002+01:002022-03-13T11:11:34.650+01:00Le parfum des cendres - Marie Mangez<div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>En résumé.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEimnhWBrWUxE2J_ht706fX-PUHsSqAB0ozw8YITJqcjoDdaW73njlfiilwXXpMykot7romZe7cGRmv3Bnm0a8MyJxVyJrrLOgD1x9oKOF-eSt6GjwyvlZ68LkTi2vXkznDFoHENaqctdPdzm7d72i1u5TyFyoRne6BLp-1194ZE0WT8p8M-IogRyp-oDQ=s592" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEimnhWBrWUxE2J_ht706fX-PUHsSqAB0ozw8YITJqcjoDdaW73njlfiilwXXpMykot7romZe7cGRmv3Bnm0a8MyJxVyJrrLOgD1x9oKOF-eSt6GjwyvlZ68LkTi2vXkznDFoHENaqctdPdzm7d72i1u5TyFyoRne6BLp-1194ZE0WT8p8M-IogRyp-oDQ=s320" width="216" /></a></div><br /><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: justify;">Dans le cadre de sa thèse, Alice, jeune femme pétillante, doit suivre sur le terrain des thanatopracteurs, des personnes dont le métier est de préparer les morts avant leur enterrement. Pendant plusieurs semaines, elle va donc accompagner Sylvain Bragonard dans ses interventions à domicile ou au funérarium. Assez rapidement, Alice s'étonne des pratiques de Sylvain. Jeune homme taiseux, voire même taciturne, ce dernier semble prendre vie au contact de ses défunts dont il parvient à retracer la vie à partir des odeurs qui se dégagent de leurs corps immobiles. Curieuse de cette manière de fonctionner, l'étudiante souhaite aussi percer la carapace de cet homme réservé. Poussé par la gouaille d'Alice, Sylvain va peu à peu redonner des couleurs à sa vie grisée. Il parviendra progressivement à mettre des mots sur la perte de Ju', il y a des années de cela, exprimer son désarroi suite à cet accident qui marqua la fin de sa vie de vivant, et le début de sa vie de mort-vivant.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Mon avis.</span></b></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Publié à l'occasion de la rentrée littéraire 2021, ce livre m'a tapé dans l'œil, non seulement pour sa couverture que je trouve magnifique, mais aussi pour sa thématique. Depuis <i><b><u>Le parfum</u></b></i> de Patrick SÜSKIND, il est en effet assez rare que le thème de l'odorat soit développé en littérature. Néanmoins, si <i><b><u>Le parfum des cendres</u></b></i> est plein de tendresse et nous offre de jolis moments, ce ne fut malheureusement pas le coup de cœur attendu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'atout majeur de ce premier roman de Marie MANGEZ est l'originalité de sa trame narrative. Toute l'intrigue est basée sur nos sens, et sur ce métier de thanatopracteur dont on entend rarement parler. Si l'univers de la mort est plutôt sombre, l'auteur s'attache à rajouter quelques touches de couleurs avec l'exploration de ces odeurs si particulières aux défunts. Ainsi la description des différentes fragrances se fait avec beaucoup de poésie et de douceur. Après l'odorat, l'auteur explore également le toucher, toujours au travers du personnage de Sylvain dont les gestes sont très respectueux des corps qu'il manipule. Il est aussi question du goût, acide lorsqu'il s'enfile des verres de vinaigre, rafraichissant lorsqu'il avale frénétiquement des bonbons mentholés, et puissant lorsqu'il se lance dans la confection de confiture de piments. Au travers de ces descriptions olfactives, tactiles et gustatives, c'est finalement le personnage de Sylvain que l'on découvre, à la fois doux et sensible, comme ses gestes, humain et curieux comme toutes ces fragrances qui lui permettent d'avoir accès à son environnement, mais aussi révolté, en colère, ayant besoin de sensations fortes pour le ramener à la vie, avec pour témoin cette envie d'ingérer des aliments aux goûts puissants. D'un autre côté, Alice est l'insouciance, le bruit, et c'est l'ouïe qui est particulièrement développée pour elle, avec toutes ces musiques qu'elle écoute. Ainsi, le contraste entre ces deux êtres est saisissant, d'un côté le silence, la subtilité et de l'autre, l'explosion, la cacophonie. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai bien aimé ces deux personnages, chacun pour des raisons différentes. J'ai quand même davantage apprécié Sylvain car je l'ai trouvé complexe et j'avais bien évidemment envie de découvrir son secret, ce qui fait qu'il est empêtré dans cette mélancolie qui ne le quitte pas. Lorsqu'on découvre son passé vers la fin du livre, c'est notre perception globale de ce personnage qui bascule. Même si j'ai également apprécié le personnage d'Alice pour son côté fonceuse, je l'ai trouvé un peu moins crédible car plus caricaturale. Déjà, j'aurais aimé que son sujet de thèse soit un peu plus exploré. J'ai l'impression que l'auteur ne savait pas vraiment comment faire en sorte que ces deux personnages se rencontrent et qu'elle s'est servie de ce sujet de la thèse pour amener la présence d'Alice aux côtés de Sylvain. Mais finalement, on ne sait pas vraiment ce qu'Alice vient chercher en observant les pratiques de tous ces thanatopracteurs. C'est un détail me direz-vous, et je suis d'accord, mais c'est le genre de détails pour moi qui montre qu'un auteur est allé jusqu'au bout de sa démarche et que l'intrigue a été pensée dans sa globalité. De même, le fait qu'Alice ait une mère sourde est un peu too much à mon sens. Pourquoi ne pas s'en tenir tout simplement au fait qu'Alice est passionnée par la musique, sans pour autant ajouter que c'est parce qu'elle a vécu dans le silence, parce que sa mère n'oralisait pas ? Ces petits détails qui font perdre une certaine crédibilité concernent également Sylvain dont le nom de famille n'est autre que Bragonard qui n'est pas sans rappeler la célèbre maison de parfums Fragonard. Ou bien son accident qui a eu lieu à Grasse, ville emblématique dans le monde de la parfumerie. Tout cela souligne l'importance de l'odorat chez cet homme mais ces données sont tellement attendues qu'elles en deviennent peu plausibles. Enfin, le personnage de Ju qui plane sur le roman comme une ombre au-dessus de Sylvain m'a exaspéré. Peut-être était-ce une volonté de la part de l'auteur, mais j'ai trouvé ce personnage en complet décalage avec l'atmosphère ouatée du roman. Ju est grossière, indélicate, et bien que décédée, elle vient perturber l'équilibre que les deux protagonistes s'attachent à construire. Je trouve qu'elle est en décalage complet avec Sylvain, tellement en décalage qu'on a dû mal à comprendre comment ces deux êtres ont pu vivre une relation si fusionnelle. Elle a au moins le mérite de faire planer le mystère autour du personnage de Sylvain et d'incarner sa face sombre, en contradiction avec l'homme réservé qu'il est par ailleurs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà un roman à vivre comme une balade au milieu de nos cinq sens. Pour un premier roman, Marie MANGEZ campe un décor original, dans lequel se baladent deux âmes, une complètement effondrée et esseulée, l'autre débordant de vie mais attirée par la mort. A eux deux, ils vont tenter de se comprendre et de s'apprivoiser, même si le chemin est semé d'embûches et peut se terminer par une impasse. Un premier roman à découvrir si vous avez envie d'une lecture contemplative et humaine.</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhW2mb4gIykQSOGHkkrMcSBa6FK_J9qEY_v-0nUF2mZ_-703csBgoUKhMvdZnL2ysVq9flfHwE_njQ6j7AzGwaxEiggejHq8rUROnfJ-vQFlIuBEzj7KX75oYcM2ljY95-UMzV7ocXfB04q51V0J3iRPjRaXbcjM2OStjsqjg8oz2eEhIcJxpwG_Agd7Q=s1200" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="628" data-original-width="1200" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhW2mb4gIykQSOGHkkrMcSBa6FK_J9qEY_v-0nUF2mZ_-703csBgoUKhMvdZnL2ysVq9flfHwE_njQ6j7AzGwaxEiggejHq8rUROnfJ-vQFlIuBEzj7KX75oYcM2ljY95-UMzV7ocXfB04q51V0J3iRPjRaXbcjM2OStjsqjg8oz2eEhIcJxpwG_Agd7Q=w400-h209" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Dernières infos. </b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le parfum des cendres a été publié en 2021 et compte 237 pages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;"><b>Ma note.</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjnOGR0nAWVdHajhZdRESjxpRbOPlMZwfsKXxrIW-IslZS8QB71LHm-oSme3sv2vodDNDA70hpi8ONLHDFap3trh7ts5XSCJbFnbqKWH04_RrxhnbCK720iDNZFFLWUl-I4UYcfhOH5cPYBkIDj7sHstxaGgxvlhgRrzgY9OoBKFLG6CP-tVR3JlTBsyQ=s504" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="148" data-original-width="504" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjnOGR0nAWVdHajhZdRESjxpRbOPlMZwfsKXxrIW-IslZS8QB71LHm-oSme3sv2vodDNDA70hpi8ONLHDFap3trh7ts5XSCJbFnbqKWH04_RrxhnbCK720iDNZFFLWUl-I4UYcfhOH5cPYBkIDj7sHstxaGgxvlhgRrzgY9OoBKFLG6CP-tVR3JlTBsyQ=w400-h118" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #ffa400;">Challenges.</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #ffa400;"><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/challenge-des-100-romans-2022.html">Challenge des 100 romans 2022</a> : 9/100</div><div style="color: black; text-align: justify;">* <a href="http://lesliaisonslivresques.blogspot.com/2022/01/defi-lecture-2022.html">Défi lecture 2022</a> :
Consigne 57 - Livre dans lequel il est fait mention d'un chanteur réel (Claude François p.79) - 9/100</div></span></div></div></div>Les Liaisons Livresqueshttp://www.blogger.com/profile/08668481172146269279noreply@blogger.com0