mercredi 27 juillet 2016

La reine du palais des courants d'air - Stieg Larsson

En résumé...

Le troisième tome de la saga Millenium s'ouvre sur l'hospitalisation de Lisbeth Salander et Zalachenko, alors que Niedermann est toujours en fuite. Les deux parties s'organisent. D'un côté, la Säpo se reconstitue avec le retour d'ex-agents pour défendre au mieux leur protégé et surtout pour que leurs délits ne soient pas portés au grand jour. De l'autre côté, Mickael Blomkvist, aidé de ses fidèles associés, a bien l'intention de lever le voile sur tous les abus dont Lisbeth a été victime. S'ensuivent des duels d'espionnage, plusieurs meurtres, des joutes verbales et un procès qui déterminera enfin de quel côté se situe la vérité.

Mon avis...

Déçue par les deux précédents tomes (voir ici et ici), j'ai beaucoup apprécié ce troisième tome. L'action est soutenue, parfois le suspense est tel qu'on ne peut plus s'arrêter, le style est intelligent et précis et j'ai eu une fois de plus plaisir à retrouver les personnages présents dans les autres tomes. Il est aisé de deviner le déroulement des événements mais qu'importe, on arrive toujours à se faire surprendre par un petit détail. Le seul petit bémol est que les descriptions sont parfois trop longues et complexes et les personnages trop nombreux. J'ai souvent été perdue lorsqu'il s'agissait de la Säpo, à démêler ce qui existe dans la vraie vie et ce qui relève de l'imagination de l'auteur. Et puis tous ces personnages aux noms suédois qui viennent, qui partent... Alors j'ai fini par me dire "Les bons contre les méchants". Je lui mets trois fleurs, comme aux précédents mais je l'ai vraiment préféré aux autres!

Dernières infos...

Millenium a été publié en 2007 et compte 710 pages (880 pour la version poche).

Voici le dernier tome de Stieg Larsson... Si vous voulez en savoir plus sur l'auteur, un album a été publié "Stieg Larsson, avant Millenium" par Guillaume Lebeau et Frédéric Rébéna.

Challenge...


challenge-des-100-livres-chez-biancaCette lecture rentre en compte pour le challenge Les 100 livres à lire au moins une fois organisé par Bianca du blog Des livres, des livres dont voici le lien.




samedi 23 juillet 2016

La vérité sur l'affaire Harry Québert - Joël Dicker

Couverture La vérité sur l'Affaire Harry QuébertEn résumé...

Après un premier succès littéraire retentissant, Marcus Goldman est en panne d'inspiration pour sa seconde production. C'est à ce moment-là qu'est découvert, sur la propriété de Harry Québert à Aurora, dans le New Hampshire, le cadavre d'une jeune fille, Nola Kellergan, disparue en Août 1975. Les rumeurs vont bon train et il va de soi que le coupable ne peut être que Harry Québert, le professeur de littérature émérite. Mais Marcus, ancien élève et ami de Harry n'y croit pas du tout et se lance dans une course effrénée pour découvrir la vérité. Il tient là le prochain sujet de son livre. Au fil de l'histoire, les personnages se succèdent et on en apprend un peu plus sur ce qui s'est passé il y a une trentaine d'années...

Mon avis...

A l'instar de ce que j'ai pu lire à droite, à gauche, ce thriller aux allures américaines (alors qu'il a été écrit par un Suisse) m'a laissé un avis assez mitigé. Je me suis lancée dans sa lecture car une amie me l'avait conseillé et parce qu'il a obtenu le Goncourt des lycéens ainsi que le grand prix du roman de l'Académie Française. Je m'attendais donc à un coup de cœur. Après tant d'espoir, comment ne pas être déçue ? Disons que l'histoire en elle-même n'est pas mauvaise. On survole les pages, on a envie de connaître la suite, on se sent happé par les événements. La déception vient plutôt du style qui nous amène parfois vers des dialogues niais et sans grand intérêt. Je m'attendais à être étonnée par le style de Harry Québert qui est l'auteur d'un immense best-steller. Et bien pas du tout! Là aussi, rien de bien exceptionnel... La fin laisse aussi un peu à désirer. La résolution de l'énigme est vite expédiée et un peu alambiquée. Je me suis perdue dans le qui est qui, qui a fait quoi à quel moment. C'est dommage, après autant de pages, on aurait pu s'attendre à une intrigue un peu plus travaillée. Pour finir, beaucoup de critiques ont vu dans ce roman un portrait de l'Amérique des années 70 et une réflexion sur le milieu de l'édition. Je n'ai pas du tout remarqué ces éléments! Ou alors c'est fait sans beaucoup de profondeur. Je vois plutôt dans ce thriller un simple divertissement.

Je vous conseille ce livre si vous êtes à la recherche d'un thriller prenant et rapide à lire, au bord de la piscine ou dans un long voyage en train. Mais ne vous attendez pas à un chef d'oeuvre!

Dernières infos...

La Vérité sur l'affaire Harry Québert a été publié en 2012 et compte 854 pages (pour le format poche). Joël Dicker a également écrit Le livre des Baltimore (2015) et Les derniers jours de nos pères.

Juste pour info, la couverture du livre est une peinture de Edward Hopper, Portrait of Orleans.

Le Masque et la Plume, émission diffusée sur France Inter a fait une petite critique de ce thriller. Vous la trouverez en cliquant sur ce lien.



mardi 19 juillet 2016

Un secret - Philippe Grimbert

Un secret par GrimbertEn résumé...

Un secret... Le secret de Maxime et Tania, les parents du narrateur. Ce dernier vit depuis qu'il est tout petit dans l'ombre d'un frère imaginaire plus grand, plus fort, plus athlétique. Un frère admiré par ses parents, eux-mêmes de grands sportifs. Son instinct, étayé par les révélations de sa voisine, Louise, le conduit vers la vérité. C'est alors tout un pan de l'histoire qui émerge, celui de la Shoah. Deux récits s'entrecroisent alors, celui du narrateur et celui de sa famille.

Mon avis...

Un résumé succinct car le livre est très court et bien sûr pour vous en dire le moins possible sur la teneur du secret. Philippe Grimbert est psychanalyste de métier et on le sent bien tout au long du roman. Le pouvoir de l'inconscient et de l'intuition sont très présents (le narrateur invente son grand frère, il appelle la peluche qu'il trouve dans le grenier Sim...) et la psychologie des personnages est fouillée et bien détaillée. Ce sont ces éléments qui rendent le récit émouvant, en plus du contexte historique et du fait que ce soit une autobiographie. Au travers de ce témoignage, plusieurs questions sont soulevées: celle du comportement que l'on doit adopter vis-à-vis des personnes disparues (je pense en l’occurrence aux réflexions de Maxime lorsqu'il se sent attiré par Tania), celle du silence des rescapés de l'horreur nazie ou encore celle de la possible honte liée à des origines juives. On a l'impression d'accompagner l'auteur dans sa recherche de réponses et de quête de la vérité. L'écriture est très agréable, même si les allers-retours entre les faits passés et les faits présents m'ont parfois perdue. L'autre petit bémol est que le livre est très rapide. Plus de longueur m'aurait permis de m'attacher davantage aux personnages. Mais ce roman reste dans l'ensemble un récit marquant et très émouvant.

Dernières infos...

Un secret a été publié en 2004. Il a remporté le Prix Goncourt des Lycéens et le Grand Prix des lectrices de Elle dans la catégorie Roman.

Ce roman a fait l'objet en 2007 d'une adaptation cinématographique par Claude Miller, avec entre autres Patrick Bruel, Cécile de France, Julie Depardieu et Ludivine Sagnier.

Philippe Grimbert est également l'auteur de La petite robe de Paul (2001) ou encore La mauvaise rencontre (2009). Si vous souhaitez en savoir plus sur lui et sur son parcours, il a donné plusieurs interviews sur France Inter qui sont toujours disponibles en ré-écoute.


jeudi 14 juillet 2016

44, Scotland Street (Les Chroniques d'Edimbourg, t. 1) - Alexander McCall Smith


En résumé...

Bienvenue dans la capitale écossaise, Edimbourg, pour partir à la découverte de nombreux personnages qui nous font partager le quotidien de cette ville très bobo. D'abord nous avons Pat, une jeune fille en deuxième année sabbatique qui vient d'emménager dans une colocation avec Bruce, un gars plutôt mignon mais carrément imbu de sa personne. Tous les deux partagent l'immeuble avec une dame âgée excentrique et toujours à l'affût de nouvelles expériences, Madame MacDonald. Est également domicilié au 44, Scotland Street le petit Bertie, un enfant surdoué oppressé par les ambitions extrêmes de sa mère, Irene. Autour de ces protagonistes gravitent tout un tas d'autres personnages, que ce soit le collègue de Pat à la galerie, un des voisins habitant la même rue, un collègue de Bruce et sa famille, etc... Nous suivons tour à tour leurs amours déçus, leurs tentatives de percer sur le marché du travail et bien d'autres aventures. 


Mon avis...

Je me suis lancée dans les Chroniques d'Edimbourg car j'ai été attirée par les couvertures des différents tomes qui sont toutes très colorées et joyeuses. Aussi parce que j'avais adoré me plonger dans les Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin il y a quelques années. Je m'attendais donc à retrouver un peu le même esprit. Enfin, j'étais à la recherche d'une lecture légère pour les jours ensoleillés à venir.

En définitive, j'ai été assez déçue. A vrai dire, je m'y étais un peu préparée en parcourant les avis plutôt négatifs au fil des blogs. Les chroniques d'Alexander MacCall Smith ont été publiées dans le journal écossais The Scotsman. L'idée était de retrouver le format des Chroniques de San Francisco. L'exercice n'est pas simple puisqu'il faut tous les jours créer du suspense pour que le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture le lendemain. Je trouve que l'auteur ne s'en est pas très bien sorti avec cet exigence. On sent bien que les rebondissements sont artificiels et n'ont pas de grands enjeux. L'exploration des caractères des personnages reste superficielle, autant que leurs histoires. Par exemple, Pat déteste Bruce mais tombe amoureuse de lui trois pages plus loin, sans qu'on comprenne ce revirement de situation. De plus, il y a beaucoup de digressions assez longues et sans grand intérêt pour la suite des événements. Tout ça fait que je me suis globalement ennuyée pendant la lecture, même si le livre se parcourt très vite en raison de la simplicité des actions.

Je pense donc que si vous êtes à la recherche d'une lecture légère pour l'été, il vaudrait mieux vous tourner vers un autre livre. Si vous n'avez pas lu les Chroniques de San Francisco, je vous les conseille ! J'essaierai de bientôt les chroniquer. Quant à moi, je vais continuer la lecture des Chroniques d'Edimbourg avec les autres tomes car je déteste commencer une saga et ne pas la finir, en espérant que la suite soit mieux !

Dernières infos...

La couverture que vous voyez est celle du livre qui regroupe les trois premiers tomes.
44, Scotland Street a été traduit en français en 2007 et fait 367 pages dans cette édition.



dimanche 10 juillet 2016

Kafka sur le rivage - Haruki Murakami

Couverture Kafka sur le rivageEn résumé...

Nous suivons ici un chapitre sur deux l'histoire de Kafka Tamura, un chapitre sur deux l'histoire de Nakata. Kafka, âgé de quinze ans et originaire de Tokyo quitte la maison paternelle en raison d'une prophétie qu'aurait prononcé son père: "Tu tueras ton père et tu coucheras avec ta mère et ta sœur". Il arrive sur l'île de Shikoku, dans la ville Takamatsu et se réfugie dans une bibliothèque où il fait connaissance de personnages haut en couleur qui vont le mettre sur la chemin de son destin. De son côté, Nakata, un vieillard ayant perdu la mémoire jeune, se voit obligé de supprimer un tueur en série de chats. Le meurtre accompli, il décide lui aussi de fuir Tokyo, comme guidé par une puissance supérieure. Son instinct l'amène également à Takamatsu où il croise le destin du jeune homme. Ces deux voyages déchaînent les éléments, entraînent des événements tout à fait extraordinaires (des pluies de poissons et de sangsues, des hommes qui parlent aux chats, entre autres) et nous emmènent dans des mondes totalement magiques.

Mon avis...

Après avoir vu Kafka sur le rivage inonder les étals des librairies, après qu'on me l'ait conseillé et après avoir lu pléthore d'avis positifs sur la toile, je me suis plongée dans sa lecture. Je dois dire que j'ai été très déçue. Ce livre est à la fois simple dans la mesure où le style d'écriture est tout à fait accessible, à la fois complexe tant les symboles sont omniprésents. Peut-être l'ai-je lu trop vite, peut-être aurait-il fallu que je prenne davantage le temps de la réflexion pour certains passages. Toujours est-il que j'ai eu l'impression de passer à côté de quelque chose en refermant le livre et de ne pas avoir compris le message essentiel. Alors je me suis empressée d'écouter l'analyse de Jean-Philippe Depotte sur sa chaîne Youtube, l'Alchimie d'un Roman qui est d'une très grande qualité. Ses mots m'ont confirmé l'importance dans ce roman des métaphores, des codes du voyage initiatique, de la puissance du destin dans un récit construit comme une tragédie grecque. A cela s'ajoute une façon de raconter purement japonaise, s'éloignant de la pensée occidentale qui cherche absolument la logique. Et voilà ce qui m'a manqué: de la logique. Autant je suis complètement ouverte à des univers fantastiques, autant je ne suis pas arrivée à me projeter dans celui-ci car je ne parvenais pas à saisir le sens, les liens qui unissaient les différents éléments de l'histoire. Je n'ai pas su me laisser aller par les situations rocambolesques qui m'étaient proposé. Je me sentais perdue par les personnages, je ne savais plus qui était qui, qui faisait quoi. Autant de questions qui m'ont empêché de profiter du roman. Je ne suis donc pas en train de dire que le livre est mauvais, c'est plutôt moi qui n'ai pas adhéré à l'histoire.

Dernières infos...

Kafka sur le rivage a été publié en France en 2006 et compte 637 pages.
Haruki Murakami est également l'auteur de 1Q84, L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage et bien d'autres ouvrages si vous avez adoré son style.

Vous pouvez cliquer sur ce lien si vous souhaitez retrouver l'analyse faite par Jean-Philippe Depotte sur Youtube.

Challenge...

challenge-des-100-livres-chez-biancaCette lecture rentre en compte pour le challenge Les 100 livres à lire au moins une fois organisé par Bianca du blog Des livres, des livres dont voici le lien.



mercredi 6 juillet 2016

Un jour - David Nicholls

En résumé... 

Emma et Dexter viennent de passer la nuit ensemble, suite à la cérémonie de remise des diplômes. Nous sommes en 1988, ils sont jeunes, les portes leur semblent grandes ouvertes et ils ont plein de projets pour l'avenir. Alors que Dexter, grand séducteur, bout-en-train et rêvant de gloire souhaite conquérir le monde, Emma, mélancolique et engagée, a pour ambition de devenir écrivain. Ils décident de rester amis car ils savent déjà qu'ils ne vont pas emprunter les mêmes chemins. Tous les ans, à la même date, le 15 Juillet, on a de leurs nouvelles. Ils s'écrivent puis s'éloignent puis se retrouvent puis se marient chacun de leur côté, ainsi va la vie... Chacun se retrouve face à des espoirs déçus et la nostalgie s'installe au fur et à mesure que les années passent. Jusqu'au jour où il se rendent compte que le bonheur qu'ils cherchent désespérément depuis vingt ans est juste là, à côté d'eux...

Mon avis...

Au vu de la couverture, je m'attendais à un roman d'amour un peu niais, sans grand rebondissement. Et j'ai vraiment été agréablement surprise! D'abord, je trouve que David Nicholls a eu une bonne idée en découpant son récit par année. Cela donne un rythme particulier à l'histoire. Sa façon d'écrire est très fluide, ce qui permet une lecture très rapide. Ensuite, je me suis facilement attachée aux personnages que je trouve très humains - avec une petite préférence pour Emma. Autant dire que je ne m'attendais pas du tout à la fin... Sans trop en dire pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, j'avais la gorge nouée en refermant le livre. Ce n'était pas seulement dû au dénouement; j'étais aussi triste de quitter le quotidien d'Emma et Dexter.

Je conseille donc ce roman à tous ceux qui ont envie de s'immerger dans une histoire sympathique, avec de l'émotion si l'on s'attache aux personnages et si l'on partage leurs doutes et leurs espoirs.

Dernières infos...

Un jour a été publié en 2011 en France. Il fait 620 pages.
Un film s'en est inspiré. Il est sorti en 2011 et met en scène Anne Hathaway dans le rôle d'Emma et Jim Sturgess dans le rôle de Dexter.


vendredi 1 juillet 2016

La jeune fille à la perle - Tracy Chevalier

En résumé.


Voyageons dans le temps et dans l'espace avec ce roman historique de Tracy Chevalier, La jeune fille à la perle. Nous sommes à Delft (Pays-Bas), au milieu du XVIIème siècle, en plein âge d'or de la peinture hollandaise. Griet est embauchée en tant que servante au sein de la famille du peintre Johannes Vermeer. Sa tâche principale est de faire le ménage de l'atelier de son maître. Au fil du temps, elle se voit confier d'autres tâches comme la préparation de l'atelier pour les futures toiles ou le mélange des peintures. La relation privilégiée qu'elle entretient avec son maître suscite la jalousie et la haine des autres femmes de la maisonnée: Catharina, l'épouse Vermeer, Cornelia, une de leurs filles et Taneke, leur vieille servante. Griet doit également mentir à son futur promis, le fils du boucher, ainsi qu'à sa famille qui voient d'un mauvais œil ses nouvelles prérogatives. Lorsque Van Ruijven, le mécène de Vermeer s'entiche de Griet et lui commande un portrait d'elle, la situation devient carrément insupportable pour la jeune fille. 


Mon avis.

J'avais lu ce roman une première fois il y a quelques années et parce que la mémoire me faisait défaut pour pouvoir le chroniquer, je viens de le relire. A chaque fois, ce fut un plaisir d'entrer dans l'intimité du peintre et de retrouver cette petite fille très intelligente qu'est Griet. C'est un roman qui se lit très vite avec un style tout à fait accessible. Tracy Chevalier invente ici avec brio ce qu'il y a derrière les yeux énigmatiques de la jeune fille du portrait. J'aime beaucoup ces romans qui sont inspirés de tableaux: moi qui ne suis pas une passionnée d'histoire, cela m'aide à retenir les caractéristiques du tableau (année, peintre, contexte historique, etc). Même si on pense que la jeune fille serait en fait une des filles de Vermeer, j'aime à penser que la fiction proposée par l'auteur pourrait être la réalité. Car c'est une très belle relation qui unit le peintre et la servante, une relation de confiance et d'esprit, une relation qui est à cette époque-là inconcevable.

Si vous avez envie de vous perdre dans le temps et de découvrir l'oeuvre de Vermeer, si vous avez envie d'une jolie histoire avec de douces émotions, alors je vous conseille vivement ce roman!

Dernières infos.

La jeune fille à la perle est paru en 2000 (pour la version française) et compte 313 pages. Il a été adapté à l'écran en 2003 dans un film réalisé par Peter Webber mettant en scène Scarlett Johansson dans le rôle de Griet et Colin Firth dans le rôle de Vermeer.
Si vous aimez les romans inspirés de tableaux, je vous conseille également L'arrière-saison, de Philippe Besson, un roman inspiré du tableau d'Edward Hopper, Les Noctambules.

Ma note.