samedi 21 octobre 2017

Le jour où Anita envoya tout balader - Katarina Bivald

En résumé.

Anita approche la quarantaine. Sa fille, désormais en âge de faire des études, est contrainte de quitter le petit village suédois dans lequel elles ont toutes les deux toujours vécu, sans présence masculine à leur côté. Anita s'était jusqu'alors construit un nid douillet: un travail dans un supermarché en tant que caissière peu épanouissant mais rassurant, des collègues devenues amies toujours là pour lui remonter le moral et surtout la présence de sa fille, son principal point de repère. Maintenant, son quotidien est complètement bouleversé, les soirées et les week-end lui paraissent durer une éternité. Alors elle décide de mettre un peu de piment dans sa vie et de réaliser un vieux rêve de jeunesse, faire de la moto. Mais ce n'est pas tout! Elle s'inscrit aussi dans le comité d'organisation de la Journée de la Ville, manifestation qui tombe un peu en désuétude mais qu'elle va petit à petit redynamiser. Ces différentes activités vont lui redonner le sourire et vont être l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes. Qui sait, parmi elles, se cache peut-être l'homme de sa vie?

Mon avis.

J'avais lu il y a deux ans La bibliothèque des cœurs cabossés - une sorte de roman doudou que j'avais bien apprécié. Il était donc temps de réitérer l'expérience Bivald avec ce roman, qui, vous l'aurez compris à la lecture de ce résumé, est dans la même veine que le premier. 

Que ça fait du bien de lire des romans feel-good de temps en temps! Cela faisait un petit moment que je m'étais enfermée dans des lectures haletantes ou qui sollicitaient mon intellect, j'étais donc ravie de retrouver quelque chose de plus terre à terre où il n'y a pas besoin de réfléchir beaucoup et où l'on se se sent entraînée dans la vie de l'héroïne. Car c'est véritablement ce que j'ai ressenti, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'ai pris du plaisir à cheminer aux côtés de ce personnage qui ne se laisse pas abattre par les petits bobos de la vie. C'est une histoire en toute simplicité que nous sert ici Katarina Bivald, pleine de tendresse et de bienveillance. Les doutes que rencontre la protagoniste rejoignent ceux de n'importe quelle femme qui a élevé seule son enfant. Ainsi, il n'est pas difficile de s'identifier et de s'attacher aux personnages, on a même envie d'être une de ses amies, de la prendre par le bras et de lui souffler que tout va bien se passer.

Alors bien sûr, je ne vous cache pas que la fin se laisse deviner depuis le début et qu'on vit dans un monde rempli d'écureuils en tutu rose et de lapins avec des cœurs à la place des yeux. D'habitude, cela me gêne, en général à la moitié du livre, quand ça dégouline vraiment de miel. Ici, bizarrement, ça ne m'a pas fait cet effet, peut-être parce que l'histoire est réaliste. Après tout, les dénouements positifs existent aussi dans la vraie vie, non?! L'écriture est à l'image de l'intrigue, toute en simplicité, sans en faire trop ni pas assez. Le récit est rédigé à la première personne, comme si on avait affaire au journal intime du personnage principal, c'est aussi peut-être pour cette raison qu'on s'attache si vite à elle. On reçoit en direct ses peurs et sa tristesse mais aussi ses petites victoires. 

Il me semble l'avoir préféré au premier tome que j'avais trouvé longuet à certains moments. Celui-ci a un rythme convenable et fait autant de bien qu'une boîte de macarons des meilleurs pâtisseries françaises (et en plus c'est moins cher!)! Si vous êtes à la recherche d'un roman feel-good de bonne qualité, je ne peux que vous le recommandez!

D'un coup d’œil, les plus, les moins.

+ La modestie des personnages, de l'intrigue et des sentiments développés qui rendent les personnages attachants.
+ Le genre feel-good qui nous fait beaucoup de bien de temps en temps!
+ Un bon rythme qui permet de ne pas s'ennuyer.

- Pas de grande surprise pour le dénouement.

Dernières infos.

Le jour où Anita envoya tout balader a été publié en 2016 et compte 459 pages.

Ma note.
Challenges.

Cette lecture me permet d'avancer dans ces challenges: 
Défi lecture 2017 - Consigne 26: un feel good book. (33/80)

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