jeudi 14 juillet 2016

44, Scotland Street (Les Chroniques d'Edimbourg, t. 1) - Alexander McCall Smith


En résumé...

Bienvenue dans la capitale écossaise, Edimbourg, pour partir à la découverte de nombreux personnages qui nous font partager le quotidien de cette ville très bobo. D'abord nous avons Pat, une jeune fille en deuxième année sabbatique qui vient d'emménager dans une colocation avec Bruce, un gars plutôt mignon mais carrément imbu de sa personne. Tous les deux partagent l'immeuble avec une dame âgée excentrique et toujours à l'affût de nouvelles expériences, Madame MacDonald. Est également domicilié au 44, Scotland Street le petit Bertie, un enfant surdoué oppressé par les ambitions extrêmes de sa mère, Irene. Autour de ces protagonistes gravitent tout un tas d'autres personnages, que ce soit le collègue de Pat à la galerie, un des voisins habitant la même rue, un collègue de Bruce et sa famille, etc... Nous suivons tour à tour leurs amours déçus, leurs tentatives de percer sur le marché du travail et bien d'autres aventures. 


Mon avis...

Je me suis lancée dans les Chroniques d'Edimbourg car j'ai été attirée par les couvertures des différents tomes qui sont toutes très colorées et joyeuses. Aussi parce que j'avais adoré me plonger dans les Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin il y a quelques années. Je m'attendais donc à retrouver un peu le même esprit. Enfin, j'étais à la recherche d'une lecture légère pour les jours ensoleillés à venir.

En définitive, j'ai été assez déçue. A vrai dire, je m'y étais un peu préparée en parcourant les avis plutôt négatifs au fil des blogs. Les chroniques d'Alexander MacCall Smith ont été publiées dans le journal écossais The Scotsman. L'idée était de retrouver le format des Chroniques de San Francisco. L'exercice n'est pas simple puisqu'il faut tous les jours créer du suspense pour que le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture le lendemain. Je trouve que l'auteur ne s'en est pas très bien sorti avec cet exigence. On sent bien que les rebondissements sont artificiels et n'ont pas de grands enjeux. L'exploration des caractères des personnages reste superficielle, autant que leurs histoires. Par exemple, Pat déteste Bruce mais tombe amoureuse de lui trois pages plus loin, sans qu'on comprenne ce revirement de situation. De plus, il y a beaucoup de digressions assez longues et sans grand intérêt pour la suite des événements. Tout ça fait que je me suis globalement ennuyée pendant la lecture, même si le livre se parcourt très vite en raison de la simplicité des actions.

Je pense donc que si vous êtes à la recherche d'une lecture légère pour l'été, il vaudrait mieux vous tourner vers un autre livre. Si vous n'avez pas lu les Chroniques de San Francisco, je vous les conseille ! J'essaierai de bientôt les chroniquer. Quant à moi, je vais continuer la lecture des Chroniques d'Edimbourg avec les autres tomes car je déteste commencer une saga et ne pas la finir, en espérant que la suite soit mieux !

Dernières infos...

La couverture que vous voyez est celle du livre qui regroupe les trois premiers tomes.
44, Scotland Street a été traduit en français en 2007 et fait 367 pages dans cette édition.



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