En résumé...
Il me semble que l'histoire du Dernier jour d'un condamné est déjà très connue. Je vais quand même en dire quelques mots mais ce sera succinct. Le narrateur dont l'identité n'est pas connue rédige ses dernières lignes. En effet, il a été condamné à mort. Pourquoi? Le mystère reste entier. On lit seulement les derniers jours: il nous livre tout, depuis son procès jusqu'à l'ultime seconde, lorsqu'il est placé sous la lame tranchante de la guillotine. Sont alors décryptés ses sentiments au sein de ce système carcéral inhumain.
Mon avis...
J'avais lu ce roman aux allures de journal intime il y a bien longtemps, au collège. Je l'ai relu pour pouvoir le chroniquer mais aussi pour me rafraîchir la mémoire. Pas d'analyse ici, il me semble que d'autres beaucoup plus qualifiés que moi l'ont fait à plusieurs reprises. Je dirais juste que le récit est vraiment poignant. Cela est rendu possible par l'écriture merveilleuse d'Hugo mais aussi par la volonté de taire l'identité du narrateur. Le lecteur n'est pas tenté de le juger. Il se concentre simplement sur les émotions et les impressions du condamné. Finalement, on s'en fiche de savoir comment il en est arrivé là. Tout ce qu'on sait, c'est que traiter des hommes de cette façon est abominable. Présenter les choses ainsi, en appelant aux sentiments est encore plus frappant et intelligent pour combattre la peine de mort. Un vif émoi a suivi la publication de ce livre en 1829 : non seulement Hugo s'attaquait à un sujet très sensible mais il bouleversait aussi les codes de la littérature en faisant parler son condamné au travers de chapitres si courts.
Si vous souhaiter le lire, je vous conseille de vous procurer une édition pour lycéens ou étudiants: on y retrouve des analyses très complètes des thèmes abordés par l'auteur et du contexte.
D'un coup d’œil, les plus, les moins...
+ Le genre qui se rapproche du journal intime
+ L'écriture très juste
+ L'engagement et l'intelligence de Hugo
+ Les sentiments qui sont développés
- On peut parfois être perdus dans les termes propres à cette époque
Dernières infos...
Le dernier jour d'un condamné a été publié sous anonymat la première fois, en 1829. Trois ans plus tard, en 1832, une seconde publication a lieu. Cette fois-ci, on retrouve au côté du texte principal une préface présentant plus farouchement son opposition à la peine de mort et une petite pièce de théâtre "Une comédie à propos d'une tragédie".
Le tout fait un peu moins de 145 pages.
Ma note...
Challenge...
Cette lecture rentre en compte pour le challenge Les 100 livres à lire au moins une fois organisé par Bianca du blog Des livres, des livres dont voici le lien.
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